Histoire Histoire

Des peuplades venant de Sibérie colonisent le territoire alaskien. La "Grande Terre" est habitée pendant des milliers d'années par des chasseurs nomades inuits qui ont réussi à s'acclimater aux rudesses du climat. Le continent nord-américain et l'Asie étaient alors reliés par un pont terrestre, la Béringie (à l'emplacement du détroit de Béring). Au fil des siècles, ils se répartissent sur l'ensemble du territoire de l'actuel Alaska. Plusieurs ethnies distinctes par leur physique, leur langue, leur mode de vie se différencient.

Les Russes n’ont jamais été de grands marins. Le tsar Pierre le Grand demande à un officier danois, Vitus Béring, de vérifier si les côtes asiatiques et américaines se touchent. En 1725, il entreprend un premier voyage de 5 ans, sur 6 000 km et avec 50 hommes. Sur les rivages du Pacifique nord, il construit un navire, le Fortuna, qui le mène jusqu’à la péninsule du Kamchatka. N’imaginant pas qu’il peut la contourner, il la traverse à pied en escaladant montagnes, volcans puis une fois en bord de mer en construit un second bateau, le Saint-Gabriel. Il découvre enfin en 1728 les actuelles îles Diomède puis l’île St Lawrence. Avec l’hiver, l’expédition doit rebrousser chemin sans avoir vu le continent nord-américain. Trois ans plus tard il repart avec 600 hommes, 36 chevaux, des scientifiques dont un astronome français, Delisle de la Croyère, et un naturaliste allemand, Georg Steller.

Le 4 juin, le Saint-Pierre et le Saint-Paul prennent le large avec Vitus Béring et son lieutenant Chirikoff. Avec le mauvais temps, fréquent sous ces latitudes, les deux bateaux se perdent de vue. Le 15 juillet 1741, Chirikoff approche de l’île du Prince-de-Galles et quelques jours plus tard de Sitka. Des hommes partent à terre, mais ne reviennent jamais. Chirikoff se résout à repartir. Pendant ce temps, Béring pense apercevoir le 16 juillet le mont Saint-Elias. Il accoste sur l’île Kayak et y reste 10 heures, le temps pour Georg Steller de donner son nom à un geai bleu avant de repartir par peur de l’hiver et du scorbut. Malheureusement ces craintes le rattrapent et il meurt de cette maladie le 8 décembre.

Sur son navire, il rapporte 800 peaux de loutres de mer. Une fourrure exceptionnelle qui fait naître de nombreuses convoitises, surtout chez les Promychlenniki qui sont un peuple de métissage entre les Cosaques et les populations sibériennes vivant de la chasse des animaux à fourrure. Ainsi, dès 1746, ils débarquent dans les îles des Aléoutiennes. Ils y massacrent des millions de loutres durant 40 ans. La population locale, les Aléoutes, est réduite en esclavage, torturée et  aussi massacrée par Stepan Glotov, surtout entre 1762 et 1766, sur les îles d’Umnak et d’Unalaska. Leur population qui comptait près de 25 000 hommes et femmes est réduite de 90 % en un peu plus d’un siècle. Un véritable génocide.

A leur arrivée, les colons Russes rencontrent trois groupes distincts d’autochtones amérindiens : les Tlingit (environ 15 000 hommes et femmes), les Haïda (environ 2 000 personnes vivant sur l'île du Prince-de-Galles) et les Tsimshian, à l'extrême sud de l’Alaska. Les Athabascans vivaient entre les chaînes de Brooks au nord et d'Alaska au sud, entre les bassins des rivières Copper et Susitna. Ils sont constitués de neuf groupes ethnolinguistiques et d’environ 10 000 à l'arrivée des envahisseurs russes. Esquimau ou Eskimo - un terme péjoratif et colonialiste popularisé par les explorateurs du XX^e siècle - désigne les différentes tribus du Grand Nord, sur les côtes nord et ouest de l’Alaska : les Yup'ik, les Cup'ik et les Inupiak. Leur population était alors estimée à 50 000 personnes. Enfin il y a les Aléoutes, qui vivent sur la péninsule des Aléoutiennes, et dont leur nombre avoisinait les 25 000.

L’idée est de longer la côte est du Pacifique découvrir un passage par le nord. Ainsi l’Espagnol Juan Pérez se rendra à Sitka en 1775 et sur l’île de Kodiak en 1779, l'Anglais James Cook se rendra aussi à Sitka en 1778, tandis que le Français Jean-François de la Pérouse ne fera qu’apercevoir le mont St. Elias en 1786. Le gouvernement russe ne se préoccupe absolument pas de ses envahisseurs, l’Alaska est tellement loin. Mais les marchands de fourrure russes ne l’entendent pas de la même oreille.

Avec l’extermination des loutres sur les îles Aléoutiennes, il faut trouver de nouveaux terrains de chasse. La première colonie sera installée à Kodiak par Shelekov. La tsarine Catherine II lui accordera le monopole de la chasse et du commerce sur l’ensemble du territoire. Dès lors, la Compagnie russo-américaine (russe sur le continent américain) est créée. La conquête de nouveaux comptoirs passe par l’asservissement des indigènes et la prise de leurs terres.

Baranov prend la tête de la Compagnie russo-américaine, mais le Trois Saint, son bateau, fait naufrage à Unalaska en août et il y restera bloqué tout l’hiver. Il en profite pour nouer des liens amicaux avec les Aléoutes en apprenant leur langue et leur façon de construire leurs habitations et kayaks de mer. Enfin au printemps suivant, il débarque à Kodiak. Ses qualités humaines vis-à-vis des indigènes lui valent le titre de Nanuk (le grand chef blanc). La violence des Promychlenniki semble bien loin. Ses fonctions le poussent à trouver de nouveaux sites pouvant accueillir une compagnie. En 1792, il part donc dans la baie du Prince William, mais c’est un échec. Il se rattrape en 1794 avec l’ouverture à Yakutat du troisième comptoir où cinquante Cosaques et une trentaine de serfs russes s’installent. En 1795, il ouvre un autre comptoir à Sitka puis un à Unalaska en 1798. 

Baranov, nommé gouverneur, y construit le fort Saint-Michaël. Malgré ses nombreux succès, des Cosaques maltraitent les Amérindiens, et des missionnaires orthodoxes poussent ces derniers à se révolter. En 1802, Baranov est contraint de quitter Sitka après une révolte où bien peu de Russes survivent. Il réussira malgré tout à la reprendre deux ans plus tard et à y installer écoles, bibliothèque, église orthodoxe et un chantier naval. Pendant plus de dix ans et malgré un fort penchant pour l’alcool, il développera la Compagnie russo-américaine en signant des alliances commerciales. En 1818, à 72 ans, il est relevé de ses fonctions et mourra sur le chemin du retour.

Le gouvernement russe entreprend d’explorer l’intérieur en remontant les innombrables cours d’eau du pays. Il fait ainsi faire des cartes détaillées des côtes et des rivières découvertes. La colonisation doit être intensifiée, mais malheureusement cette terre promise ne plaît pas forcément aux Russes même si les écoles et églises orthodoxes fleurissent un peu partout : seuls 69 d’entre eux s’installent à Kodiak en 1844 et 482 à New Archangel (nouveau nom de Sitka). Par ailleurs, le gouvernement décide aussi que « l’or poilu » doit être une exclusivité russe. Pour les compagnies allaudiennes habituées à commercer avec l’étranger, c’est une catastrophe.

Première pêche à la baleine dans l'océan Arctique par les Américains.

L’or poilu s’épuise, ni le charbon de la péninsule de Kenai ni les quelques pépites trouvées ici et là ne peuvent le remplacer. Les États-Unis achètent l'Alaska aux Russes après des négociations menées par William Seward, secrétaire d’État aux relations extérieures. Quelque 7,2 millions de dollars sont demandés, soit 5 cents l’hectare. Le Sénat juge cet achat « stupide, coûteux et inutile », d’autant que la guerre de Sécession vient de ravager le pays. Mais, à la surprise générale, il vote favorablement l’achat de l’Alaska. On apprendra plus tard que les Russes avaient versé 200 000 dollars de pots-de-vin aux sénateurs ! Le 18 octobre 1867, le général Lowell Rousseau remplace le drapeau russe par le drapeau américain à New Archangel (Sitka). En moins d’un siècle, cet achat leur rapportera 1 milliard de dollars en minerai, 2 milliards en pêche commerciale et 200 millions en fourrure, c’est-à-dire 457 fois sa valeur, la belle affaire !

L’Alaska américain voit l’arrivée à Sitka de quelques colons venus pour s’installer et travailler. Mais la désillusion est grande lorsqu’ils apprennent que le gouvernement interdit toute exploitation du sol et toute occupation de celui-ci. Dès lors l’armée est envoyée sur place afin de contrôler le territoire. Les agissements de certains Américains rappellent cruellement les premiers temps de l’occupation russe. Ainsi les brutalités contre les Indiens se multiplient, l’alcool et la syphilis déciment la population. Devant ces exactions, le gouvernement rappelle ses troupes et Sitka devient une ville-fantôme avec uniquement 50 familles restant sur place. 

L’immigration de hors-la-loi et d’aventuriers fait parler d’elle et on surnomme ces années « hootch klootch smocks » à savoir « mauvais whisky, mauvaises spoliations et mauvaises amours ». Ces hommes sont principalement attirés par l’or, comme sur la rivière Stikine en 1876 ou près de Juneau sur la Gold Creek en 1880. 

Première pêcherie de saumons à Klawock et Sitka. Dix ans plus tard, 37 établissements similaires produiront 2,8 millions de dollars et, en 1900, l’Alaska produit la moitié des conserves de saumons vendues dans le monde.

Il ne possède aucun moyen financier, ni de droit politique, et le gouverneur n’est pas élu mais nommé par le président. John Henry Kinkead sera ainsi le premier gouverneur du district d’Alaska.

Les excès de cette chasse entraînent la conclusion d'une convention d'arbitrage internationale réglementant pour la première fois ce genre d’activité.

L’Alaska, devenu la dernière terre à conquérir du pays une fois la conquête de l’Ouest achevée en 1890, recevra le surnom de « The Last Frontier », la dernière frontière à explorer et coloniser. Le moteur de cette colonisation sera la ruée vers l’or du Klondike, puis deux ans plus tard celle de Nome.

Le sol alaskien contient du cuivre. Deux banquiers, Morgan et Guggenheim, achètent les droits d’exploitation en 1905 et créent la Kennecot Copper Compagnie. En 25 ans d’exploitation, 4,5 millions de tonnes de cuivre représentant 200 millions de dollars sont extraites.

La production d'or atteint son apogée. Le gouvernement quitte Sitka pour Juneau.

Création du parc national du Denali.

La grippe espagnole décime la population indienne, venant s'ajouter aux dramatiques conditions de vie des populations indigènes.

Matanuska Valley Project : des pionniers s'installent pour cultiver la terre. Premier vol entre Juneau et Fairbanks.

Le précieux minerai a rapporté plus d’un milliard de dollars aux banquiers Morgan et Guggenheim devenus milliardaires. Ils investissent alors dans une douzaine de conserveries de saumons, contrôlent le transport maritime entre les États-Unis et l’Alaska et construisent une voie de chemin de fer de 400 km entre Cordova et Chitina, le long de la Copper River.

Après le raid aérien japonais à Pearl Harbor (Hawaï), le 7 décembre 1941, l’état-major américain décide de protéger la péninsule des Aléoutiennes. Il construit des bases militaires à Anchorage, Fairbanks, Sitka et Kodiak.

Les îles de Attu et Kiska sont occupées par les Japonais. Construction de l'Alaska Highway. Les 3 et 4 juin 1942, les Japonais bombardent Dutch Harbor (Unalaska) et essayent d’y débarquer.

Les Américains vont établir une base dans les îles Andreanof et multiplier les bombardements contre les Japonais. Le 11 mai, ils reprennent l’île d’Attu : 2 350 Japonais sont tués contre 549 Américains. Les 140 000 militaires présents construisent alors les routes, dont la célèbre ALCAN reliant l’Alaska au Canada, des ports et des aérodromes. Cela engendrera des milliers d’emplois bien payés et donc une explosion démographique.

Barbara Washburn est la première femme à atteindre le sommet du mont Mac Kinley (Mont Denali) en compagnie de son mari.

Début de la période de l'or noir. Une production à terre et offshore voit le jour sur la péninsule de Kenai et dans le Cook Inlet.

L’Alaska devient le 49^e État des États-Unis d’Amérique.

Les Amérindiens lancent le premier journal aborigène : le Tundra Times. Suite au boom démographique entraîné par les ruées vers l’or dans la région et craignant de se voir dépossédés de leurs terres, les natifs commencent à se mobiliser.

C’est dans la région du Prince William Sound que se trouve l’épicentre du 2^e deuxième plus important tremblement de terre qu’a connu la planète. Les ports et villes de Seward, Valdez et Kodiak sont rayés de la carte, Anchorage est durement touchée par le tsunami qui s’ensuit et tue 110 personnes en ravageant beaucoup d’habitations. La vague de 15 m atteint même 67 m dans la baie de Valdez.

Création de la Fédération des Autochtones d’Alaska (AFN). Les Amérindiens demandent la restitution des terres ancestrales que les Blancs et le gouvernement fédéral s’étaient appropriés.

Le 13 mars, dans les champs pétrolifères du North Slope à l’extrême nord de l’Alaska, est découvert l’un des plus importants gisements au monde. L’Alaska vend alors aux enchères des droits de forage. C’est le début de la fortune pour cet Etat qui deviendra le plus riche des Etats-Unis. Mais les travaux nécessaires à son exploitation sont très durs à cause des conditions climatiques. Pour construire l’oléoduc, il faut alors résoudre les nombreux problèmes techniques et en découdre avec les Indiens et les écologistes.

Le gouvernement fédéral restitue aux autochtones 17,6 millions d’hectares, soit 11 % du territoire de l’Alaska, et leur verse 963 millions de dollars en échange de leur renoncement aux droits traditionnels de chasse et de pêche sur le reste des terres ancestrales. Les 23 réserves créées depuis 1936 sont dissoutes, sauf celles de Metlakalta, et la gestion de l’argent et le choix des terres confiés à 12 corporations régionales, 4 urbaines et 200 villageoises. Chaque membre reçoit une centaine d’actions, qui doivent être mises sur le marché public au bout de 20 ans... Le piège : ces actions peuvent être rachetées par des multinationales, ce qui ruinerait l’économie des Amérindiens. En 1987, ils obtiennent un amendement du texte afin d’être mieux protégés.

Construction du pipeline trans-Alaska reliant Prudhoe Bay, au cœur de la zone d'extraction du pétrole à l'extrême nord de d'Alaska, à Valdez au sud, doté d'un port d'exportation conséquent. Quelque 72 000 ouvriers, 1 288 km de tubes de 1,20 m de diamètre en acier auront été nécessaires.

Les montres de tout l'Alaska se règlent sur le même horaire (sauf l'extrémité ouest de la péninsule des Aléoutiennes) en dépit des quatre fuseaux horaires traversés par l’État.

Libby Riddles est la première femme à remporter l'Iditarod, la course de traîneaux à chiens.

Eruption du volcan Augustine.

Près de 870 000 hectares partent en fumée. Les incendies de forêt sont très destructeurs. La végétation, après avoir passé de longs mois sous la neige, se trouve complètement desséchée. Lorsque des orages éclatent et que la foudre tombe, elle s’enflamme rapidement. En 1990, 127 000 hectares sont détruits, pire : 667 000 en 1991.

Près de 41 000 litres de pétrole brut se déversent sur les côtes alaskiennes, provoquant la plus importante marée noire qu’a connue l’Etat, à cause d’un capitaine de navire en état d’ébriété. Quel gâchis : 2 500 km de côtes sont touchés et entre 350 000 et 400 000 oiseaux et de 3 500 à 5 500 loutres de mer et autres animaux marins sont tués. Quelque 12 000 personnes, 1 400 bateaux et 85 avions s’emploient à nettoyer les plages et côtes rocheuses. Malheureusement 14 % seulement de pétrole est récupéré. La compagnie Exxon versa 2 milliards de dollars la première année et continua durant 2 ans les travaux de nettoyage en employant à prix d’or toute personne mettant la main à la pâte. Exxon finira par verser 20 millions de dollars aux Indiens interdits de chasse, 287 millions aux sociétés de pêche industrielle ; et en juin 2008, la Cour suprême des Etats-Unis lui demandera 500 millions de dollars de dommages et intérêts.

Susan Butcher remporte pour la quatrième fois l'Iditarod après 1986, 1987 et 1988. Elle est également la seule et unique personne au monde à grimper le sommet du mont Mac Kinley (Mont Denali) avec un attelage de chiens.

L'Alaska connaît son incendie le plus terrible avec 8,8 millions de dollars de dégâts matériels, car près de 240 000 hectares brûlent à 100 km d’Anchorage, détruisant beaucoup d’habitations.

Des marins canadiens bloquent un ferry pour manifester contre les pratiques de la pêche au saumon.

La républicaine Sarah Palin devient le premier gouverneur femme.

Cette même année, un oléoduc défectueux de la firme britannique BP provoque une pollution considérable suite à une fuite impressionnante qui va laisser s’échapper dans la toundra de Prudhoe Bay et dans l’Arctique entre 700 000 et 1 000 000 de litres de pétrole (environ 5 000 barils) ! En mai 2011, BP est condamné à une lourde amende de 25 millions de dollars assortie à une obligation d’investissement de 60 millions de dollars pour la sécurisation de ses 2 500 km d’oléoducs. Le tout s’ajoute aux 200 millions déjà dépensés par la firme pour remplacer les tronçons d’oléoducs cassés.

Lance Mackey est le premier musher à gagner la même année la Yukon Quest International Sled Dog Race et l'Iditarod Trail Sled Dog Race, deux des plus prestigieuses courses de traîneaux à chiens.

John Mc Cain choisit Sarah Palin comme vice-présidente du parti républicain lors de la campagne électorale. Elle démissionne de son poste de gouverneur l'année suivante.

Lors des élections législatives de mi-mandat (mid-term elections), le nouveau mouvement ultra-conservateur du Tea Party, dont Sarah Palin est devenue l'une des égéries, crée la surprise. Elle devient même présentatrice sur une chaîne du câble.

Le gouvernement de l'Alaska déclare officielles les 20 langues indigènes de l’État. Le président Obama interdit les forages pétroliers dans la baie de Bristol, au sud-ouest de la péninsule de l'Alaska. Une victoire pour les défenseurs de l'environnement américains.

Les sénateurs républicains cherchent à contourner l'interdiction de forer des puits pétroliers en Alaska avec l'appui de Donald Trump, investi à la Présidence depuis janvier 2017.

Trump autorise de nouveaux forages en Alaska en août 2020.

Joe Biden est élu président des Etats-Unis. En Alaska c’est Trump qui obtient les deux-tiers des voix, tirées par les conservateur pro-armes. Six mois après son investiture à la Présidence, en juin 2021 Biden suspend les autorisations de forages en Alaska accordées par Trump.