-10 000 av. J.C

Les premiers peuplements près de Palerme

La Sicile a été habitée dès le Paléolithique, comme en témoignent quantité d’objets et de gravures rupestres trouvés dans la grotte dell’Addaura, sur le mont Pellegrino, près de Palerme. Au cours du XIIIe siècle avant notre ère, occupée par les Elymes et les Sicanes, la Sicile devient une étape importante du commerce méditerranéen de l’étain. C’est à cette époque que s’installent sur les côtes orientales de l’île les Sicules, une peuplade indo-européenne, refoulant les Elymes et les Sicanes dans sa partie occidentale et dans des petites villes comme Pantalica au nord-ouest de Syracuse. Les Phéniciens, originaires des côtes de l’actuelle Syrie, ouvrent des comptoirs commerciaux extrêmement actifs aux Xe et IXe siècles av. J.-C., avant de se heurter aux Grecs.

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-757 av. J.-C

La colonisation grecque de Tinacria

La première colonie grecque fut érigée à Naxos près de Taormina, en 757 av. J.-C. Du VIIIe siècle au milieu du VIe siècle av. J.-C., des Grecs abordent les rivages de la Sicile, qu’ils baptisent Trinacria (l’île aux Trois Pointes). Chassant les tribus sicules vers l’intérieur et les Phéniciens vers l’ouest, où ces derniers créent de nouveaux comptoirs commerciaux (Motyé, Palerme), les Hellènes fondent ensuite, vers 730 av. J.-C., Syracuse, Zancle (aujourd’hui Messine), Catane, Gela, Selimonte et d’Akragas (aujourd’hui Agrigente) en 581 av. J.-C. Ces colonies importent leur langue, leur organisation politique, leurs lois, leurs dieux, leur culture et connaissent une prospérité agricole. Au Ve siècle av. J.-C., on estime la population à 1 300 000 habitants malgré les heurts avec les Elymes, les Sicanes et les Sicules, qui s’allient aux Carthaginois pour reconquérir Trinacria. Mais le tyran Gelon, qui administre Gela et Syracuse, à la tête d’une puissante armée, défait les troupes carthaginoises à la bataille d’Himère, en 480 av. J.-C. Hormis ces épisodes troubles, le Ve siècle av. J.-C. est l’âge d’or de la Sicile hellénistique, qui édifie de beaux monuments publics et temples religieux. La menace carthaginoise réapparaît par la suite, poussant les Hellènes à leur céder la partie occidentale de l’île. La Sicile est alors administrée par Carthage à l’ouest et par Syracuse à l’est.

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Denys l’Ancien (405-367 av. J.-C.), tyran éclairé

A partir de 405 av. J.-C., un des tyrans de Syracuse va se lancer à la conquête des cités grecques encore indépendantes et s’opposer à la puissance de Carthage. Perpétrant la longue tradition de mécénat, il fait de sa cour le lieu de rencontre des artistes, savants et philosophes de son temps, dont Platon, qui devient son conseiller. Avec sa mort va s’ouvrir un siècle de guerres contre Carthage. En 264 av. J.-C., Rome, alliée à Syracuse qui reste indépendante, se lance à la conquête des possessions siciliennes de Carthage : c’est la première guerre punique. Comme leurs prédécesseurs, les dirigeants de Syracuse continuent d’entretenir une cour brillante de scientifiques et philosophes, dont Archimède. En 218 av. J.-C., Romains et Carthaginois s’affrontent de nouveau : c’est la deuxième guerre punique. Cette fois Syracuse est l’alliée de Carthage, ce qui entraînera sa perte. En 215 av. J.-C., la ville résiste près de trois ans aux Romains commandés par le consul Marcellus. Malgré les efforts de ses défenseurs dont Archimède, qui fait valoir son génie en incendiant par de grands miroirs les voiles des galères romaines, Syracuse est vaincue en 212 av. J.-C et la Sicile tombe aux mains des Romains.

-211 av. J.-C

La conquête de Syracuse par les Romains

La chute de Syracuse en 211 av. J.-C. marque le début de l’invasion romaine. Sitôt conquise, la Sicile est la proie de l’aristocratie romaine qui s’y taille de larges domaines agricoles, les fameux latifundia, chargés de nourrir la population de l’Italie romaine. La Sicile devient son grenier à blé. En raison de l’exploitation inhumaine d’une main-d’œuvre servile, l’île va connaître des révoltes d’esclaves, dont celle d’Eunous (venant de l’actuelle Syrie), puis celle de Tryphon, à la tête de près de 40 000 esclaves. Celui-ci pille et ravage les latifundia siciliens, faisant peser sur Rome la menace de la famine. Mais avec le passage de la République à l’Empire sous Octave, devenu Auguste, la Sicile est pacifiée et hors des dangers barbares. Entre le Ier et le IVe siècle, elle devient un lieu de villégiature des élites romaines. Les villes se couvrent de riches monuments, les campagnes de belles villas. Mais au IIIe siècle, l’affaiblissement de l’Empire entraîne de nouvelles révoltes d’esclaves qui ensanglantent les latifundia. Dans le même temps, des navigateurs francs et des pirates carthaginois pillent et incendient la féconde Syracuse en 278. Au Ve siècle, d’autres barbares, les Vandales, pillent à leur tour les côtes avant d’investir l’île vers 470. Mais les Ostrogoths, installés en Italie continentale, les chassent vers 490 et y règneront pendant 50 ans.

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535 ap. J.-C

L’invasion de Bélisaire le Byzantin

Au VIe siècle, la Sicile renoue avec la tradition grecque, dont la langue et la culture n’avaient jamais totalement disparu de l’île. En 535, Bélisaire, à la tête d’une puissante armée byzantine, chasse les Ostrogoths et annexe l’île, conformément au désir de l’empereur d’Orient Justinien. Convertie au christianisme depuis le IVe siècle, l’Eglise de Sicile est alors rattachée à l’Eglise d’Orient, non sans protestation de la part du pape, qui siège à Rome. Les Byzantins rencontrent en Sicile une forte tradition hellène qui favorise donc leur implantation. Soumise régulièrement aux attaques des pirates qui sévissent en Méditerranée, l’empereur d’Orient n’en choisit pas moins la Sicile pour accueillir la capitale de l’Empire. En effet, entre 663 et 668, sous la menace de l’expansion musulmane, Constantinople est abandonnée par la cour, et les organes de l’administration impériale viennent s’installer à Syracuse, qui renoue ainsi avec son lustre d’antan. Contre vents et marées, la domination byzantine se maintient en Sicile jusque dans les années 820.

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831 ap. J.-C

La prise de Palerme par les Arabes

Boutés hors de l’île par les Arabes qui prennent Palerme en 831, puis Syracuse en 878, les Byzantins tenteront à plusieurs reprises de reprendre la Sicile, sans succès. Durant l’occupation musulmane, les terres d’Entella et de Calathamet sont fortement arabisées. Grâce à la tolérance qui caractérise alors l’islam, les régions sont libres de suivre leurs us et coutumes. La langue et la culture byzantines continuent de prospérer, ainsi que le christianisme. Ardents travailleurs, les musulmans vont participer à l’enrichissement économique de l’île, développant son agriculture par l’introduction de l’irrigation et de nouvelles cultures (mûriers, coton, orangers, dattiers, canne à sucre) et développant des places financières et commerciales « internationales » telles que Mazara. Ils vont également favoriser le rayonnement culturel de l’île. Devenue capitale au détriment de Syracuse, Palerme se développe énormément à cette époque, et nombre de magnifiques mosquées et palais sont édifiés en style arabo-byzantin. Cet enrichissement est à l’origine d’une civilisation qui prospéra dans la péninsule Ibérique entre les Xe et XIIIe siècles, celle des Andalous.

1061

Le Normand Roger Guiscard s’empare de Messine

Héritiers de Tancrède de Hauteville, Robert Guiscard, dit le rusé, et son frère Roger s’emparent de Messine en 1061, puis de Palerme et Syracuse. Mais comment sont-ils arrivés là ? Au début du XIe siècle, l'île est en proie à de nombreuses guerres entre potentats musulmans. Les Normands arrivent en Italie méridionale et se taillent de larges fiefs en Calabre et dans les Pouilles, avant de débarquer en Sicile. En 1091, toute l’île est conquise après 30 ans de bataille. La Sicile devient ainsi indépendante pour la première fois depuis les Grecs. Malgré une société partagée entre Grecs, Latins et Arabes, le comté, puis le royaume de Sicile, va connaître un développement et une prospérité sans précédent. L’île va s’émanciper de la tutelle féodale des Normands du continent, notamment Roger II, fils de Roger Ier, qui prend sa couronne en 1101.

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1154

L’héritier Guillaume II sur le trône

A la mort de Roger II en 1154, son fils Guillaume II (1154-1166) monte sur le trône de Sicile. Son règne va être marqué par des heurts sanglants. En 1160 en particulier, l’île est le théâtre d’un véritable génocide visant les musulmans. Son fils Guillaume III lui succède en 1166, mais, en 1189, sa mort, sans qu’il ait eu le temps d’avoir un héritier mâle, plonge la Sicile dans une longue et sanglante guerre de succession. Elle oppose le parti du futur Frédéric II Hohenstaufen, petit-fils par sa mère de Roger II de Sicile et fils de l’empereur germanique Henri VI, et le parti normand, composé des grands féodaux qui dominent l’Italie du Sud. En 1197, après huit ans d’une guerre fratricide, Frédéric II gagne la Sicile, qui perd donc son indépendance, ce dernier étant maître de l’Empire germanique. Cette victoire marque la fin de la Sicile normande, qui demeure cependant l’Etat le plus moderne d’Occident, Frédéric II poursuivant l’œuvre de Roger II. Il dirige l’Empire depuis Palerme, mais doit très vite déménager sa capitale sur le continent. Son long règne (de 1197 à 1250) va être marqué par l’opposition grandissante de la papauté à son encontre, avec laquelle il entre ouvertement en conflit. Plusieurs fois excommunié et même déposé par le Saint-Siège, il meurt en 1250, traqué sur ses propres terres.

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1266

La Sicile à l’heure angevine

Charles d’Anjou, frère de Saint Louis, conquiert l’Italie du Sud puis la Sicile avant d’être couronné par le pape Clément IV en 1266 pour succéder à Frédéric II. La Sicile sort exsangue de ce conflit dynastique, la pression fiscale ayant atteint des sommets sous les derniers Hohenstaufen afin de financer la guerre. A cela s’ajoute le retour des pratiques féodales par Charles d’Anjou, qui devient très vite impopulaire. En 1282, la violente révolte des « Vêpres siciliennes » éclate contre lui. Commencée par une simple bousculade, cette insurrection se termine par le massacre de près de 2 000 Français. Toute la Sicile entre en insurrection. Le 30 août de la même année, Pierre III, fils du roi d’Aragon et gendre de Manfred (le fils de Frédéric II de Hohenstaufen), est proclamé roi de Sicile. Mais c’est un roi sans royaume. Il va alors s’attacher à conquérir son bien, aidé dans cette tâche par les partisans des anciens Hohenstaufen encore présents sur l’île.

1302

Frédéric III sacré roi de Tinacrie

Acquise à la couronne d’Aragon, la Sicile s’en détache en 1296. Son roi Frédéric III affronte une coalition européenne menée par la papauté et ses fidèles alliés angevins, qui règnent sur Naples. Vainqueur en 1302, Frédéric III garde la Sicile et il est sacré roi de Trinacrie. Charles d’Anjou ne conserve alors que l’Italie du Sud. L’île, fatiguée par les guerres incessantes, en proie à la peste de 1348, est ravagée par un chaos politique. En 1410, elle entre pour la seconde fois sous la couronne d’Aragon, tout comme l’Italie du Sud à partir de 1442. Avec l’unification des royaumes d’Aragon et de Castille formant le royaume d’Espagne, elle devient possession espagnole jusqu’en 1713. Mais ce changement n’apporte aucune amélioration : la décadence amorcée au XIVe siècle se poursuit. Un régime féodal des plus féroce entraîne des révoltes paysannes aux XVIe et XVIIe siècles, mais sans résultat. Soumise à de très lourds impôts, à l’Inquisition dès 1487 et à l’expulsion des juifs, la population sicilienne ne peut même pas chercher un soutien auprès de l’Eglise, en charge d’immenses domaines latifundiaires et bénéficiaire d’importants privilèges. En 1647, une insurrection contre la vie chère et la famine à Palerme est réprimée dans le sang. En 1674, Messine se soulève contre des taxes et des impôts trop lourds et résiste pendant 4 ans, aidée par Louis XIV. Finalement abandonnée par ses alliés français, Messine doit se rendre en 1678. Une terrible répression s’abat sur la ville. La Sicile va dès lors chercher à bouter l’occupant espagnol hors de son sol. A l’issue d’une interminable guerre de succession qui oppose, entre 1701 et 1714, le royaume de France et celui d’Espagne, le Bourbon Philippe d’Anjou, petit-fils de Louis XIV, monte sur le trône d’Espagne. Il abandonne la Sicile à Victor Amédée II de Savoie, qui lui-même la laisse en 1718, au profit de la Sardaigne, à la dynastie des Habsbourg d’Autriche. Le royaume de Naples et la Sicile sont alors investis par les Autrichiens, qui s’y rendent très vite impopulaires.

1735

L’avènement du Royaume des deux Siciles

Des tractations entre l’Empire des Habsbourg et l’Espagne, ainsi que l’autodétermination des Siciliens en 1735 en faveur de Charles d’Espagne, amènent ce dernier à revêtir le titre de roi des Deux Siciles. La société sicilienne est sclérosée. La noblesse locale contrôle tout : le pouvoir, l’argent, les terres. La paysannerie est miséreuse et accablée d’impôts, l’intérieur en proie au brigandage. Plusieurs réformes tentant de restaurer un semblant d’égalité sont lancées, mais se heurtent à l’hostilité de la noblesse et de l’Eglise. C’est dans ce contexte qu’intervient la Révolution française.

1799

L’invasion napoléonienne et ses conséquences

En 1799, les troupes françaises envahissent le royaume des Deux Siciles et investissent sa capitale, Naples. Le roi Ferdinand IV se réfugie alors en Sicile, où les idées de la Révolution ne reçoivent que peu d’échos. De Palerme, aidé par les Anglais, il parvient à soustraire l’île aux troupes révolutionnaires. Présents afin de parer à toute attaque des troupes napoléoniennes venues du continent, les Anglais engagent la Sicile sur la voie des réformes, malgré l’hostilité de l’aristocratie. Ils abolissent la féodalité et tentent de réformer l’économie et d’ouvrir la société aux idées libérales. Ils quittent l’île en 1815, lors du départ du roi de Palerme pour Naples. Les avancées démocratiques annihilées, la réaction de courants révolutionnaires ne se fait pas attendre. En 1820, les Carbonari se soulèvent à Palerme et contrôlent la ville. La répression est encore une fois terrible. De 1825 à 1859, quelques avancées politiques et sociales voient le jour avec un assouplissement de l’absolutisme, relayé par Mazzini et ses compagnons qui travaillent au renversement par la force de la monarchie.

1848

L’Unité italienne enfin proclamée

Le célèbre « Printemps des peuples » va embraser le royaume des Deux Siciles et sceller sa chute en 1848. Les revendications des insurgés sont centrées sur les réformes agraires. Seules les villes les plus importantes restent aux mains de la monarchie. C’est donc dans des conditions plutôt favorables que Garibaldi débarque à Marsala, le 11 mai 1860, avec quelque mille combattants, alors que la ville est contrôlée par de riches commerçants anglais. En moins de 3 mois, il conquiert l’île, volant de ville en ville, puis traverse le détroit de Messine et pose le pied sur le continent. Il entre victorieux à Naples en 1860. Rejoint par le roi du Piémont, il lui remet les clefs du royaume des Deux Siciles. La même année, l’île prend la décision par référendum de se rattacher à l’Italie. L’unité réalisée, des mouvements autonomistes vont pourtant faire leur apparition au XXe siècle, en raison du manque d’intérêt du pouvoir central pour la Sicile. En 1943, les Alliés prennent la Sicile, qui sort meurtrie de la guerre par de lourdes destructions mais obtient une large autonomie. Durant cette période, le brigandage continue de sévir, particulièrement dans le centre de l’île. La Sicile, c’est aussi, hélas, la lutte contre la mafia, sur fond d’attentats et de règlements de comptes.

1973

Les procès de la mafia d’après-guerre

C’est en 1973 que commencent les premières tentatives d’actions du Parlement contre « la pieuvre ». Quatre ans après l’assassinat du préfet anti-mafia Dalla Chiesa a lieu le premier procès en 1986. Mais le « parrain des parrains », Salvatore Riina dit « Totò », se pavane toujours sans vergogne à Palerme, jusqu’à ce que les Siciliens se mettent à défiler en masse après les massacres des juges Falcone et Borsellino (1992). Les autorités commencent à se réveiller et arrêtent Riina en 1993. Il mourra en prison en 2017. Son remplaçant Settimo Mineo, dit «Tonton Settimo», qui devait être intronisé en décembre 2018, a été arrêté juste avant avec 45 autres personnes dans un vaste coup de filet. Mais Cosa Nostra est bien présente encore aujourd'hui en Sicile, principalement dans le trafic de drogue, le racket et la corruption d’élus. 

2022

Nello Musumeci, ministre du gouvernement Meloni

Côté politique, la droite reste majoritaire en Sicile, voire l'extrême droite, notamment dans les provinces de Palerme, Agrigente, Messine et Catane. Président de la région de 2017 à 2022, Nello Musumeci, fondateur du parti régionaliste Diventerà Bellissima, soutenu par Forza Italia, le parti populiste de Silvio Berlusconi, et par la Ligue du Nord, le parti d’extrême droite de Salvini, est devenu le ministre de la Mer et du Sud du nouveau gouvernement d'ultra droite dirigé par Giorgia Meloni en 2022. Si le maire socialiste de Palerme de 2012 à 2022, Leoluca Cascio, faisait figure d’exception, accueillant les migrants à bras ouverts, la droite a repris le pouvoir à Palerme avec l'élection de Roberto Lagalla en 2022. Sa victoire est entachée de suspicions de proximité mafieuse, en raison de son absence remarquée à la cérémonie commémorant l'attentat de Capaci qui a tué le juge Falcone, de l'arrestation pour corruption de deux candidats de sa coalition quelques jours avant le premier tour et d'un étonnant fort score dans des quartiers à forte imprégnation mafieuse. La droite et l'extrême droite sont désormais ultra majoritaires sur l’île, marquée par les tensions entre l’Italie et l’Europe sur la question des migrants, et notamment vis-à-vis de Lampedusa. Par ailleurs, la Sicile vit son actualité au rythme des éruptions de l’Etna, les dernières datant de décembre 2018 (éruption qui s’est accompagnée d’un tremblement de terre qui a fait 20 blessés), mai et juillet 2019 et surtout novembre 2020 et février 2021, puis de nouveau en mai et juin 2022.

Janvier 2023

Arrestation de Matteo Messina Denaro

Considéré comme l'un des parrains les plus influents de Cosa Nostra, il est arrêté à sa sortie d'hôpital à Palerme après plus de 30 ans de cavale.