HABITATION LA SUCRERIE
L’habitation la Sucrerie, appelée château par les Arlésiens, a été acquise en 1788 par Jean-François Hayot ; elle était alors l'habitation la plus importante de la commune.
Edifiée sur 200 m2, elle a été construite durant la seconde moitié du XVIIIe siècle. Son architecture est particulièrement originale. Elle se caractérise par une galerie au nord et au sud, un étage plus étriqué que son rez-de-chaussée et, le plus original, une entrée située du côté de la cuisine en gaulettes. Comme il se doit, elle domine le bourg. Une centaine d’esclaves participait chaque jour à la bonne tenue du lieu. Un vestige de moulin à bêtes, réhabilité en four à charbon, le bassin d’une source déjà connue par les Amérindiens, la maison du géreur en contre-bas sont les témoins muets de la vie rude d’antan. Une tradition familiale court le long des vieilles pierres de la distillerie et susurre qu’Arlet lui-même y aurait vécu. Dieu seul le sait… Construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la bâtisse, entièrement faite de bois et de briques, semble endormie par un méchant coup du sort. Pourtant, dans une dépendance attenante à l’ancienne, mais non moins célèbre cuisine du Père Labat, une communauté d’anges blancs préserve l’endroit. Ici le potager, formé d’un bloc maçonné, espace de rangement pour les « potins » (récipient de fonte pour retenir la braise). Là, le puits carré datant de 1914, un peu plus loin un crucifix de pierre et, au cœur d’un Ave Maria peint en bleu, une grotte fleurie où se repose Notre-Dame de Lourdes.
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Avis des membres sur HABITATION LA SUCRERIE
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