De l’aéroport au centre-ville à NEW YORK (MANHATTAN)

New York est desservi par trois aéroports : John F. Kennedy International Airport (JFK), LaGuardia Airport (LGA) et Newark Liberty International Airport (EWR).

Pour rejoindre Manhattan en métro depuis JFK, l’aéroport international qui se trouve dans le Queens, il vous faudra tout d’abord prendre le AirTrain (8 US$ + 1 US$ pour la carte), qui circule 24h/24. Il existe deux lignes de AirTrain, qui vous emmèneront à deux stations : Howard Beach Station, où vous pourrez emprunter la ligne de métro A ; et Jamaica Station, où se trouvent les lignes de métro E, J et Z. Elles se rendent toutes dans Manhattan. A la sortie du AirTrain, il vous faudra acheter votre carte de métro. Le trajet à l’unité, même depuis l’aéroport, est de 2,75 US$. Le Long Island Railroad (LIRR), train rapide qui dessert la gare de Penn Station, part également de Jamaica Station (trajet de 7 à 10,75 US$ selon l’heure où vous prenez le train).

Si vous êtes fatigué après votre voyage, vous aurez évidemment la possibilité d’emprunter un mythique yellow cab dès votre arrivée à l’aéroport. Il vous suffira de suivre le panneau « Ground Transportation » depuis votre terminal d’arrivée, puis le panneau « Taxi », où vous rejoindrez la file d’attente. Un agent en uniforme vous demandera votre destination, qu’il indiquera lui-même au chauffeur. Le prix forfaitaire d’un trajet de JFK à Manhattan est de 70 US$ (sans compter les péages, les pourboires et le supplément de 5 US$ en heure de pointe). Pour Brooklyn, il faut compter entre 63 et 78 US$, pour le Queens de 30 à 43 US$, pour le Bronx de 70 à 78 US$ et, pour Staten Island, de 95 à 103 US$. Ces tarifs sont valables quel que soit le nombre de passagers (jusqu’à 4 passagers dans un taxi ordinaire, 5 dans les vans).

Depuis LaGuardia, aéroport qui accueille principalement des vols domestiques, il vous faudra emprunter l’une des lignes de bus du réseau MTA (le métro ne circule pas jusqu’à cet aéroport). Certains bus vous déposeront aux stations de métro les plus proches, c’est le cas du Q47, du Q72 et du Q48 qui vous permettront de rejoindre les lignes 7, E, F, M et R du métro. Le M60 et le Q70 vous emmèneront jusqu’à Manhattan. Si vous empruntez un yellow cab depuis LaGuardia, sachez qu’il n’y a pas de tarif forfaitaire, le compteur défilera et le prix de la course dépendra donc de votre destination.

Depuis Newark, l’aéroport du New Jersey, il est possible de rejoindre Penn Station en empruntant le train du New Jersey Transit. Il se prend à la station Newark Liberty International Airport Station, à laquelle vous accèderez en AirTrain depuis votre terminal d’arrivée. Le prix combiné du AirTrain et du train revient à 10,75 US$. Le trajet en taxi depuis l’aéroport de Newark vous coûtera entre 50 et 75 US$ pour Manhattan, et au-delà de 80 US$ pour Brooklyn et le Queens (sans compter les péages, les pourboires et le supplément en heure de pointe).

Arrivée en train à NEW YORK (MANHATTAN)

Si, avant votre séjour à New York, vous avez vadrouillé ailleurs sur la côte Est des États-Unis, il y a de fortes chances que vous empruntiez le train ! La ville possède deux grandes gares, toutes deux situées à Manhattan, dans le quartier central de Midtown :

Grand Central Terminal, la légendaire gare new-yorkaise qui est l’une des plus vieilles du pays encore en activité. Elle dessert aujourd’hui les banlieues nord avec le Metro North Railroad (www.mta.info/mnr), le nord-est de l’État de New York et le Connecticut. Une expansion, Grand Central Madison, est inaugurée début 2023 et est desservie par le Long Island Rail Road.

Pennsylvania Station est aujourd’hui la principale gare de New York. C’est ici que s’arrêtent les trains du réseau Amtrak (www.amtrak.com), la compagnie ferroviaire nationale, du Long Island Rail Road  (www.mta.info/lirr) et du New Jersey Transit (www.njtransit.com). En janvier 2021, le Moynihan Train Hall, une expansion de Penn Station située entre les 8e et 9e avenues, a été inauguré après onze ans de travaux.

Depuis Montréal, si vous empruntez la ligne Adirondack du réseau Amtrak pour rejoindre New York, c'est justement à Penn Station que vous arriverez. Le train marque près d'une vingtaine d'arrêts, presque tous dans l'État de New York. Il faut compter entre 10 et 12 heures de trajet, en fonction du temps que prend le passage de la douane à la frontière (les douaniers américains montent à bord du train pour vérifier les papiers de tous les passagers). C'est long mais économique (à partir de 70 US$ l'aller simple) et les paysages sont agréables.

Arrivée en bateau à NEW YORK (MANHATTAN)

Saviez-vous que quatre des cinq boroughs de New York sont des îles ? Seul le quartier du Bronx est raccroché au continent ! Dès son arrivée au pouvoir en 2010, l'ancien maire Bill de Blasio a tenté de mettre cette spécificité géographie au service des New-Yorkais… et depuis 2017, c’est chose faite avec la mise en place de NYC Ferry. Ce réseau relie tous les boroughs à l’exception de Staten Island, doté de sa propre ligne de ferry. S’il est généralement plus facile et rapide de se déplacer en métro, il peut être agréable de prendre le temps de monter à bord des ferries qui relient les différents quartiers de la ville avec, en bonus, une vue panoramique sur la skyline de Manhattan.

NYC Ferry (www.ferry.nyc) compte 7 lignes (dont certaines sont saisonnières) qui desservent une vingtaine de terminaux dans Manhattan, Brooklyn, Queens et le Bronx. L’avantage, outre sa rapidité pour relier les différents arrêts, est son prix modique : un aller simple coûte 4 US$, et un pass pour dix trajets revient à seulement 27,50 US$ !

Le Staten Island Ferry (www.siferry.com) relie Manhattan à Staten Island. Il présente l’intérêt de passer tout près de la Statue de la Liberté et, la bonne nouvelle, c’est qu’il est totalement gratuit !

Transports en commun à NEW YORK (MANHATTAN)

Chaque jour plus de 4 millions de personnes empruntent le subway new-yorkais ! Il va sans dire que vous aussi, vous l’utiliserez beaucoup pour vous déplacer dans New York.

Le subway, plus que centenaire, compte 27 lignes, indiquées par des lettres ou des numéros, qui relient 472 stations. Imaginez un peu ! Le métro fonctionne 24h/24, 7j/7, avec une périodicité de 3 à 6 minutes en heures de pointe, de 6 à 10 minutes en journée. Passé minuit, il faut parfois l’attendre une trentaine de minutes. Pour payer son trajet, on utilise la Metrocard, à acheter aux bornes installées à chaque station. Un trajet simple coûte 2,75 US$ et donne droit à une connexion gratuite pendant 2 heures. Quant aux abonnements illimités, ils sont de 33 US$ pour 7 jours et 127 US$ pour 30 jours.

Le métro new-yorkais, géré par la Metropolitan Transportation Authority (MTA) - https://new.mta.info -, est beaucoup de choses à la fois. Il est tentaculaire, complexe, monstrueux… mais tellement pratique. Les New-Yorkais pestent contre ses installations vieillissantes qui provoquent de nombreux retards, mais le fait est qu’il n’y a pas de meilleur moyen de se déplacer à New York. Petite spécificité du métro new-yorkais, une même ligne peut être locale ou express (les express ne s’arrêtent que toutes les trois ou quatre stations, leurs arrêts sont représentés sur les plans par des ronds blancs et annoncés par le conducteur au moment d’embarquer). Bon à savoir également, certaines entrées de stations affichent « Downtown only » ou « Uptown only ». Une bouche de métro « Uptown only » ne donnera accès qu’au quai en direction d’Uptown (vers le nord), ce qui est embêtant quand on souhaite aller vers Downtown (vers le sud). Regardez alors autour de vous, aux autres coins du carrefour, l’entrée donnant accès à la direction souhaitée n’est pas loin.

Les bus, également gérés par la MTA, fonctionnent de la même manière que le subway : on peut payer son trajet avec la Metrocard (les bus sont équipés des machines adéquates), les connexions gratuites s’appliquent (même entre les bus et les métros), les tarifs sont exactement les mêmes, et l’abonnement illimité à la semaine ou au mois est valable sur le réseau de bus. Si vous n’avez pas de Metrocard, vous pouvez payer en monnaie, mais attention : il faut l’appoint et seuls les quarters sont acceptés. Souvent lents à cause du trafic, les bus sont néanmoins très pratiques lorsque l’on souhaite traverser Manhattan d’est en ouest, car les lignes de métro sont limitées dans cette direction.

Vélo, trottinette & co à NEW YORK (MANHATTAN)

En mai 2013, New York s’est dotée de son réseau de vélos en libre-service, Citi Bike (www.citibikenyc.com/), qui compte près de 10 000 vélos et 750 stations à travers Manhattan, Brooklyn et le Queens. C’est une option économique, en particulier pour des courtes distances, puisqu’un trajet unique de 30 minutes ou moins ne coûte que 4,49 US$. Le forfait journée à 15 US$ donne accès à un nombre illimité de trajets de 30 minutes. C’est lorsque l’on reste plus de 30 minutes sur le vélo que la note devient salée, puisque chaque tranche supplémentaire de 15 minutes est facturée 4 US$ (même si vous ne dépassez que d’une minute ou deux). Il y a également des vélos électriques aux bornes (supplément de 0,26 US$ par minute).

La location de vélos auprès de compagnies spécialisées reste l’option la plus intéressante pour les trajets longs. Si vous voulez passer l’après-midi à pédaler à Central Park ou dans Manhattan sans vous soucier de l’heure, le mieux est encore de louer un vélo pour la demi-journée (à partir de 20 US$ pour 2 heures et 40 US$ la journée entière). Bike Rental Central Park (www.bikerentalcentralpark.com) possède deux points de location autour du parc, tandis que Bike Rent NYC (www.unlimitedbiking.com) compte 5 adresses à travers différents quartiers de Manhattan.

Côté sécurité, les pistes cyclables sont de plus en plus nombreuses à New York, mais elles ne sont pas toujours séparées de la route où circulent les voitures. La prudence est de mise. D’ailleurs, si les trottinettes en libre-service n’ont pas encore été mises en place à New York, c’est à cause du bazar certain qu’elles entraîneraient, dans une ville où la circulation est déjà chaotique !

Avec un chauffeur à NEW YORK (MANHATTAN)

Monter à bord d’un yellow cab n’est pas seulement pratique, c’est une expérience souvent inoubliable ! Installez-vous sur la banquette arrière et regardez défiler la ville… Quelle que soit l’heure, vous n’aurez aucun mal à héler un taxi dans Manhattan. Postez-vous sur une avenue bien fréquentée pour augmenter vos chances d’être pris rapidement. En période de pointe ou lorsqu’il fait mauvais, les yellow cabs peuvent tarder à s’arrêter, auquel cas nous vous recommandons de rejoindre la file d’attente d’un grand hôtel ou de la gare la plus proche.

Les taxis new-yorkais sont très sûrs, l’identité des chauffeurs et le numéro de leur licence sont mis bien en évidence, il n’est donc pas dans leur intérêt de vous arnaquer. A l’arrière, les taxis sont équipés d’un écran sur lequel vous pourrez regarder la télé ou suivre le trajet grâce au GPS intégré. Côté tarif, il faut compter 3 US$ pour la prise en charge, puis 70 cts par cinquième de mile. A cela s’ajoutent des surcoûts divers : 1 US$ pour un trajet de nuit (entre 20h et 6h), 2,50 US$ du lundi au vendredi entre 16h et 20h (sauf jours fériés), et 70 cents par tranche de 60 secondes d’immobilité due à un feu ou à un embouteillage. Le prix des tunnels et des ponts (tolls) est à votre charge. Les yellow cabs acceptent les paiement en liquide et en carte bleue. Puisqu’il s’agit d’un service, vous devrez laisser un pourboire, de l’ordre de 15 à 20 %. A noter qu’il existe, depuis 2013, des taxis verts ! Appelés Boro Taxis, ils ne peuvent prendre des clients qu’à l’extérieur de Manhattan, soit dans le Queens, le Bronx, à Brooklyn et Staten Island. Ils sont en revanche autorisés à déposer leurs passagers dans Manhattan. A part cette distinction, ils fonctionnent exactement de la même manière que les yellow cabs.

Côté VTC, Uber et Lyft sont les deux applications mobiles les plus populaires à New York. La seconde est souvent moins chère que la première, mais il y a aussi moins de chauffeurs. Les tarifs sont sensiblement les mêmes que les taxis jaunes, à la différence près qu’ils fluctuent énormément en fonction des heures de pointe et des événements. N’hésitez pas à jeter un œil sur les applications Uber et Lyft dans un premier temps et, si le tarif vous paraît excessif, hélez un taxi. Avec les applications mobiles, il n’est pas possible de payer en liquide, votre carte bancaire doit être obligatoirement liée à votre profil. Sans cela, vous ne pourrez pas réserver de chauffeur pour votre trajet. Au final, c’est plutôt pratique : une fois arrivé à destination, il n’y a pas besoin de sortir son porte-monnaie, le paiement se fait automatiquement par le biais de l’application ! Autre bonne nouvelle, les pourboires ne sont pas obligatoires lorsque l’on prend Uber ou Lyft.

Les taxis jaunes et les applications mobiles ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Les véhicules Uber et Lyft sont plus confortables, mais il faut généralement les attendre un peu plus longtemps (entre 5 et 15 minutes). Si vous êtes dans Manhattan et que vous êtes pressé, le taxi sera sans doute votre meilleure option ; en revanche, si vous sortez d’une soirée au fin fond de Brooklyn et qu’il n’y a pas de taxi à l’horizon, Uber sera votre meilleur allié !

En voiture à NEW YORK (MANHATTAN)

Vouloir conduire pendant votre séjour à New York, en voilà une idée farfelue ! La ville est si bien desservie en transports en commun qu’il n’y a aucun intérêt à louer une voiture lorsqu’on ne compte pas en sortir. Avec les embouteillages, le temps gagné sur un trajet en métro est dans la plupart des cas vraiment minime. Sans parler des sueurs froides qui, elles, sont garanties ! Ce n’est pas tant le code de la route qui représente une difficulté, que la conduite agressive des autres usagers, qui usent du klaxon à tout-va et doublent de tous les côtés. De surcroit, le parking dans la rue étant difficile à trouver, il faut généralement se rabattre sur les parkings couverts, bien plus chers – environ 20 US$ par heure, contre 2 à 4 US$ dans la rue.

Si, alors que vous cherchez à vous garer dans la rue, vous tombez d’emblée sur une belle place de parking bien large, ne criez pas victoire trop tôt : il y a fort à parier qu’une bouche à incendie se trouve sur le trottoir. A New York, il est formellement interdit de se garer à moins de 4,5 mètres de ces fameux fire hydrants. Ne prenez pas le risque, même pour quelques minutes – votre voiture de location se fera embarquer en moins de deux.

Parmi les autres dépenses à prendre en compte lorsque l’on conduit à New York, il y a les péages, mis en place au niveau de certains tunnels et ponts qui relient les boroughs entre eux. Ils coûtent de 9 à 15 US$. En revanche, l’essence, plus chère à New York que dans la plupart des autres villes américaines, reste très bon marché par rapport à la France.

Accessibilité à NEW YORK (MANHATTAN)

Tous les bus du réseau MTA sont équipés d’un élévateur pour fauteuil roulant, et disposent d’un espace réservé.  Les malvoyants peuvent s’aider des indications en braille qui se trouvent sur la vaste majorité des touches et boutons. D’une manière générale, à New York tout a été fait pour faciliter la vie des personnes en situation de handicap. Le métro représente malheureusement la seule exception notable à cette règle. Toutes les stations ne sont pas équipées d’ascenseurs, loin s’en faut, en particulier en dehors de Manhattan. Les personnes à mobilité réduite qui circulent en métro doivent se référer au plan du réseau MTA à la recherche de la petite icône qui indique les stations accessibles aux handicapés. Sur le site internet (www.new.mta.info/), une page est également dédiée au sujet, avec une foule de détails utiles.

Les attrape-touristes à NEW YORK (MANHATTAN)

A l’aéroport, n’empruntez que les yellow cabs. Les chauffeurs qui alpaguent les voyageurs à la sortie des terminaux conduisent des gypsy taxis et n’ont pas la licence leur permettant d’exercer cette profession légalement. Ces faux taxis sont souvent postés à la sortie des gares, également.