Que manger à NEW YORK (MANHATTAN) ? spécialités culinaires et gastronomie

Si vous avez envie de manger un plat de pâtes à l’heure du goûter ou un burger au beau milieu de la nuit, vous n’aurez aucun problème à le faire à New York ! La plupart des restaurants sont ouverts en continu et servent à manger tout au long de la journée. Les diners sont les établissements qui ont les horaires les plus larges, ils ouvrent tôt le matin pour le petit déjeuner et jusqu’à tard le soir. Certains restaurants sont même ouverts 24h/24, c’est le cas de Cafeteria à Chelsea (www.cafeteriagroup.com/), Empanada Mama à Hell’s Kitchen (www.empmamanyc.com), ou Waverly Diner à Greenwich Village (www.waverlydiner.com). Seule exception à la règle, les établissement gastronomiques qui font souvent une coupure l’après-midi ou ouvrent uniquement pour le dîner, et peuvent fermer certains jours de la semaine.

Les heures d’affluence varient selon le type de restaurants et le quartier. Là où il y a des entreprises, particulièrement Midtown et le Financial District, les restaurants sont souvent pris d’assaut à l’heure du déjeuner par les employés des bureaux. Le week-end, il y a du monde un peu partout, car le brunch rend les New-Yorkais complètement fous ! Enfin, les restaurants qui jouissent d’une certaine hype (et il y en a beaucoup) ne désemplissent que rarement.

Si vous avez prévu de goûter au menu de quelques bonnes tables pendant votre séjour, nous vous recommandons vivement de faire votre réservation bien à l’avance. Le site www.opentable.com est idéal pour cela. Certains établissements n’acceptent pas les réservations, notamment pour le brunch, auquel cas vous n’aurez pas d’autre choix que de faire la queue, comme un vrai New-Yorkais !

La nourriture n'est pas donnée à New York. Les restaurants sont assez chers, d'autant que les prix affichés ne tiennent compte ni du pourboire, ni de la taxe locale. Si vous êtes en AirBnB ou que votre chambre d'hôtel est équipée d'une kitchenette, vous allez faire de sérieuses économies !

Malgré tout, il existe des options pour les petits budgets. La première consiste à manger une part de pizza à 1 ou 2 US$ dans l'un des innombrables pizza joints de la ville, expérience typiquement new-yorkaise ! Les restaurants asiatiques qui ne payent pas de mine offrent souvent des plats à des prix imbattables, de même que les salad bars. Enfin, les food carts proposent généralement des plats copieux pour moins de 10 US$. Ils sont partout, même dans le très chic Upper East Side, où se trouve d'ailleurs l'un des food carts les plus réputés de la ville, Tony's Dragon Grill. Enfin, les chaînes de fast food, et Dieu sait qu'il y en a aux États-Unis, offrent des prix avantageux, même si, d'un point de vue diététique, on peut difficilement faire pire.

Le bon plan pour vous faire plaisir dans l'une des bonnes tables de la ville sans faire exploser votre budget est de participer à Restaurant Week. Cet événement qui ravira les gourmands est organisé deux fois par an, en juin/juillet et janvier/février. Une centaine de restaurants proposent à cette occasion une formule très alléchante, avec des menus à prix fixe très avantageux. Plus d'infos sur les restaurants participants sur www.nycgo.com/restaurant-week.

Pour connaître les restaurants incontournables de la ville, le guide Zagat a longtemps été la bible des New-Yorkais. Depuis quelques années, ce sont surtout les sites The Infatuation (www.infatuation.com) et Eater (www.ny.eater.com) qui servent de référence. Ils permettent de trouver des bonnes adresses pour tous les porte-monnaie et proposent des cartes interactives par quartier.

La vaste majorité des restaurants acceptent les paiements en carte bleue, à l'exception de certains établissements qui ont ouvert il y a une éternité. C'est notamment le cas de Lombardi's, la plus vieille pizzeria de New York, installée à NoLIta.

Sujet épineux s’il en est, le pourboire (« tip ») mérite bien quelques explications ! Pour commencer, sachez qu’aux Etats-Unis, le service n’est jamais inclus au restaurant (sauf rares exceptions, auquel cas la mention « gratuity included » est affichée sur le menu).  Quelle que soit la qualité du service, il est donc requis de laisser l’équivalent de 15 à 20 % du montant de la note en pourboire.

Pour simplifier le calcul, multipliez par 2 le montant de la taxe locale (8,875 %) inscrit sur votre note. Plus simple encore : utilisez l’application mobile Tip ‘n Split, qui calculera le pourboire pour vous. De toute façon, la réputation des Français est tellement faite que, quand on aura deviné votre pays d’origine, vous verrez souvent la case « Tip » déjà remplie au taux coutumier ! Même en payant en carte de crédit (on vous voit venir…), vous n’échapperez pas au pourboire. Dans ce cas, n’oubliez surtout pas d’inscrire vous-même le montant du pourboire dans la case « Tip » et le montant total de la note, sous peine de mauvaises surprises ultérieures.

Enfin, sachez également qu’au restaurant, les prix sont affichés sans taxe. En plus du pourboire, la taxe locale de 8,875 %, dont nous parlions plus haut, est donc rajoutée au montant total. Autant vous dire qu’après tout ça, la note finale n’a plus grand-chose à voir avec les prix du menu.

Ce qui choque immanquablement les Européens en voyage aux Etats-Unis, ce sont les portions ! Même à New York, où la mode est au healthy depuis plusieurs années, les plats peuvent être plus que généreux. Si vous avez un frigo et de quoi réchauffer votre nourriture dans votre chambre d’hôtel, n’hésitez à demander un doggy bag, c’est très courant et personne ne vous regardera de travers, même dans les restaurants chics. L’autre surprise vient souvent du grand verre d’eau rempli de glaçons que les serveurs apportent automatiquement à chaque convive, en général avant même de prendre la commande. Ne vous forcez pas à finir votre verre, c’est impossible puisque le serveur se précipitera pour le remplir de nouveau dès que vous aurez avalé la moindre gorgée !

Pratique : la note A, B ou C affichée sur tous les établissements servant de la nourriture permet de connaître le niveau d’hygiène d’un lieu sans avoir besoin d’y entrer ! A, la meilleure note, est attribuée à la vaste majorité des restaurants, tandis que B signifie qu’il y a plusieurs violations. Vous verrez que ça n’arrête pas les New-Yorkais, qui mangent sans sourciller dans les établissements notés B. Un conseil en revanche, ne mettez pas les pieds dans un restaurant avec la note C si vous ne voulez pas tomber malade… Lorsqu’il est écrit « Grade Pending », à la place des lettres, cela veut dire que le restaurant a eu une note B ou C et qu’il conteste la décision du département de santé de New York. Dans ce cas-là, une nouvelle inspection est organisée dans le mois qui suit.

Au pays de l’enfant roi, il n’est pas difficile de trouver des restaurants qui plaisent aux plus petits. Les chaînes de restauration seront les mieux équipées pour accueillir votre tribu : chaises hautes, tables à langer, menus enfant, etc. Quelques restaurants sont particulièrement amusants pour les enfants, c’est le cas d’Ellen Stardust Diner (www.ellensstardustdiner.com/) ou encore d’Alice’s Tea Cup (www.alicesteacup.com), sur le thème d’Alice au Pays des Merveilles. Les établissements qui n’acceptent pas les enfants sont rares, il s’agit le plus souvent d’établissements gastronomiques dans lesquels vous ne vous sentiriez de toute façon pas très à l’aise avec un enfant en bas âge !

A New York, il est strictement interdit de fumer dans les espaces publics fermés, y compris au restaurant. Si vous mangez en terrasse, ne vous avisez pas non plus d’allumer une cigarette : même sans interdiction explicite, c’est très mal vu et si inhabituel que vos voisins de table risquent de faire les gros yeux en vous voyant faire. Si vous souhaitez fumer avant la fin du repas, sortez du restaurant et éloignez-vous de quelques mètres pour ne pas incommoder les clients en terrasse.

Si vous le pouvez, évitez les restaurants qui se trouvent dans les quartiers très touristiques, en particulier autour de Times Square. Il s’agit dans la plupart des cas de chaînes de restauration qui servent une cuisine américaine pas fameuse et souvent trop chère. En vous éloignant ne serait-ce que de quelques blocks, vous trouverez des restaurants d’une qualité nettement supérieure. Parce qu’on ne peut pas toujours faire autrement, nous avons tout de même sélectionné les établissements qui valent le coup dans ces quartiers !

La plupart des bars sont ouverts dès midi, mais les endroits un peu chics ouvrent rarement avant 16h en semaine. Dans les petits bars de quartier, la fermeture se fait à 1h ou 2h du matin, mais si vous sortez dans le Lower East Side, le West Village, le Meatpacking ou Midtown, c’est beaucoup plus tard. Le week-end, les nuits s’allongent et les bars ferment rarement avant 4h dès le vendredi. Quant aux coffee shops qui sont légion à New York, ils ouvrent généralement à 7h ou 8h et ferment avant 20h.

Si vous comptez profiter à fond de la vie nocturne new-yorkaise en écumant les bars de la ville (et vous auriez tort de vous en priver !), mieux vaut sortir avec un portefeuille bien fourni. Les prix affichés ne tiennent compte ni de la taxe locale, qui s’élève à 8,875 %, ni du pourboire. Il est coutumier de laisser 1 ou 2 US$ de pourboire par verre ou, si vous avez consommé de nombreux verres et que vous payez par carte bleue, environ 18 % du montant de la note.

Ce sont sans doute les rooftops qui pratiquent les tarifs les plus élevés, ainsi que les speakeasies, où les cocktails peuvent coûter jusqu’à 20 US$. Quel que soit le lieu où l’on sort, la bière reste la boisson alcoolisée la plus accessible, et il y a des marques locales et artisanales qui valent vraiment le coup ! A l’inverse, le vin est atrocement cher, surtout pour qui vient de France… Dans les bars comme au restaurant, le prix d’un verre de vin oscille entre 12 et 18 US$. Enfin, dans les cafés et salons de thé, une boisson chaude coûte généralement entre 3 et 4 US$.

Heureusement, les fauchés sont nombreux à New York et ils ont trouvé la parade pour sortir sans se ruiner ! Demandez-leur quel est leur secret, et ils vous murmureront ces deux mots magiques : Happy Hour. Celui-ci a généralement lieu en semaine, entre 17h et 19h, parfois plus tôt. Les boissons alcoolisées sont alors à moitié-prix ou coûtent quelques dollars de moins que d’ordinaire. Dans certains bars, les prix réduits concernent également la nourriture, généralement des entrées ou des assiettes à partager.

Aux Etats-Unis, la consommation d’alcool est soumise à des règles très strictes. L’âge minimum légal pour commander de l’alcool et boire en public est de 21 ans. A l’entrée des bars, vous aurez beau être un trentenaire sur la pente de la quarantaine, un portier vous demandera systématiquement votre carte d’identité. Toute personne n’ayant pas l’âge légal sera refoulée. Dans certains endroits, à des heures précises, les jeunes à partir de 18 ans ont le droit d’entrer mais ne sont pas autorisés à acheter ou consommer de l’alcool une fois à l’intérieur. Un conseil, ne vous avisez pas d’enfreindre les lois en matière d’alcool, ça n’amuse pas les Américains qui ont hérité de certains réflexes puritains.

Les cocktails sont à New York ce que le vin est à Bordeaux… Tous les bars et restaurants de la ville en servent et, même dans les endroits qui ne payent pas de mine, le barman sera capable de vous concocter un Cosmopolitan du tonnerre, shaker à l’appui. Ce cocktail rose popularisé par Sex and the City a vu le jour à New York, tout comme le Bloody Mary, le Manhattan, le Gin-Gin Mule ou encore le Old Fashioned, cocktail de choix de Don Draper dans Mad Men. Les bars un peu branchés de New York proposent non seulement ces classiques mais aussi des cocktails signatures, de leur invention.

Les Américains sont également des grands fans de bière, en particulier d’IPA, cette bière très amère à fort houblonnage. Dans les bars, restaurants comme dans les liquor stores, vous découvrirez qu’il existe des bières new-yorkaises, et qu’elles sont plutôt bonnes : Brooklyn Brewery, Coney Island Brewery, SingleCut Beersmiths sont quelques marques locales.

Côté boissons non-alcoolisées, les Américains et tout particulièrement les New-Yorkais sont de très grands consommateurs de café. Il faut dire qu'une bonne dose de caféine est souvent nécessaire pour tenir le rythme effréné de la Grosse Pomme ! Lors d'une balade dans Manhattan, il ne s'écoule pas plus de 5 minutes sans que l'on ne tombe sur un coffee shop bondé ou un New-Yorkais avec une cup de café en main. Là encore, il y en a pour tous les goûts : cappuccino, iced coffee lorsqu'il fait chaud, matcha latte pour les plus branchés, et café noir pour les puristes.

A New York, aucune loi n’interdit d’emmener un enfant dans un bar, à partir du moment où celui-ci est accompagné par un adulte responsable et à condition que le lieu serve de la nourriture.

La législation sur le tabac est très dissuasive à New York. Tout comme en France, il est évidemment interdit de fumer à l’intérieur des boutiques et des cafés, les quelques bars à cigares de la ville étant la seule exception à cette règle. C’est également valable pour les cigarettes électroniques. Lorsqu’il y a des tables à l’extérieur, vous apercevrez parfois le panneau non-fumeur. Mais sachez que même lorsque celui-ci est absent, fumer à la terrasse d’un café ou d’un bar ne se fait pas aux Etats-Unis. Si vous vous avisez d’allumer une cigarette, on vous demandera gentiment de vous éloigner.