GORGES DU WADI BARADA

Engagé dans le wadi, vous découvrirez un ensemble majestueux de roches rosées où un ensemble de nécropoles d’époque romaine a été taillé dans le roc. Grimpez sur la gauche où des sortes de canalisations ont été tracées dans la pierre. Puis empruntez les différents escaliers afin de jeter un coup d’œil dans les salles funéraires aussi creusées dans la roche. Enfin, dans la même région, parfois le long de la route, il est possible de voir des sarcophages individuels.

Aïn el-Fijé (25 km de Damas) possède une source vauclusienne d’un débit de 8 m³ par seconde en moyenne. De quoi fournir une bonne partie de l’eau consommée à Damas. Les ruines d’un temple romain indiquent l’ancienneté du culte voué à cette source qui conditionne l’existence même de la capitale.

Plus haut s’ouvre un plateau dont Zabadani (51 km, 30 000 habitants) est la ville principale. S’élargissant entre deux rangées de montagnes arides, ce joli plateau est couvert d’arbres fruitiers et de jardins au pied de pavillons modernes. La source officielle du Barada se trouve près d’un petit lac artificiel, que l’on atteint en prenant une route à gauche, 5 km avant d’arriver au centre de Zabadani. Les barques y attendent les visiteurs pour un petit tour, un loisir fort prisé le vendredi.

Quelques kilomètres plus loin, on arrive, par une route tortueuse, au gros bourg (57 km, 3 000 habitants) aux immeubles récents perchés à 1 500 m d’altitude. Les riches Damascènes viennent y chercher fraîcheur et calme, en été. En hiver, les montagnes sont habillées de blanc. C’est alors l’occasion de voir les enfants faire des batailles de neige ou encore d’apercevoir des voitures redescendre à Damas en arborant fièrement un bonhomme de neige sur leur capot.

Non loin de là (à la sortie de Bloudan, demander le chemin), la source de Boukein fournit le pays en eau minérale. Les bouteilles de Boukein se vendent jusqu’à Homs, ensuite la Dreikishe prend le relais.