TEMPLE

Il s’agit ici d’un temple syro-phénicien dont le plan typique emprunte tout à la fois au monde syrien, romain et mésopotamien. Les vestiges actuels qui sont romains (autour du II^e siècle) occupent l’emplacement d’un culte sémito-cananéen en l’honneur de Baal qui fut assimilé à Zeus Baétocécien. Le périmètre sacré était encerclé par une imposante enceinte. Aujourd’hui, le côté nord du temple est particulièrement bien préservé (notez les proportions gigantesques des blocs de pierre qui rappelle beaucoup Baalbek au Liban). Situé au centre du périmètre sacré, le sanctuaire de la divinité se devine, notamment grâce aux marches censées y conduire. C’est à cet endroit précis que l’on pratiquait les sacrifices, en plein air. Jetez un coup d’œil à la porte est, grignotée peu à peu par les herbes folles. Sur son linteau, un aigle entouré de deux allégories masculines est encore bien visible. L’une représente l’étoile du soir et l’autre celle du matin. Une inscription en grec de 171, sur la porte est, enregistre la dédicace de l’ensemble par les locaux. Juste en face de cet ensemble, de l’autre côté de la route, se trouvent les ruines de ce qui semble avoir été un temple auxiliaire, devenu monastère.