Quel budget pour les activités et les sorties à RIO DE JANEIRO ?
Dans les monuments, les transports en commun et les musées, les personnes de plus de 65 ans (60 ans dans certains États) et les enfants de moins de 5 ans ne paient pas l'entrée. Un des postes de dépense est souvent le prix du ou des billets d'avion pour voir le plus de pays. Pour ceux qui veulent traverser ce vaste pays en peu de temps, en négligeant leur empreinte carbone, le « Brazil Air Pass » est une bonne alternative. On conseille bien sûr de privilégier le bus mais les distances interurbaines sont parfois si importantes que l'avion s'impose en dernier recours comme une alternative pertinente. Les compagnies Azul et Gol proposent des pass à respectivement 399 et 505 US$ pour 4 coupons. Il faut les prendre depuis la France ou des pays de départ obligatoirement dès que l'on a son billet pour le Brésil.
La pratique de l'exercice et du sport en général est répandue dans toutes les métropoles brésiliennes. Tous les types d'activités sportives ou presque sont proposés. Le culte du corps est omniprésent. On peut se dégourdir les jambes, faire du vélo ou du roller sans débourser le moindre denier car de nombreuses infrastructures gratuites sont en accès libre dans les cités brésiliennes. La zone Sud de Rio (Lagoa, plages d'Ipanema, Copacabana, Leblon, jusqu'à Barra da Tijuca) est très bien aménagée pour les vélos, les rollers et le footing. Avec l'association Roller Rio (www.facebook.com/rolleriorj/), on peut faire des tours de roller en groupe. Les parcs et pistes cyclables de Belo Horizonte permettent de se mettre ou de se remettre en forme. À Rio, certains axes sont interdits aux véhicules le dimanche et dédiés aux « transports doux ». La célèbre avenida Atlântica à Rio est « abandonnée » aux joggers, rollers ou autres cyclistes.
On pourrait faire des balades en forêt à Rio à partir du jardin botanique. La forêt de Tijuca est la plus grande forêt urbaine du monde, mais on vous le déconseille car les agressions sont nombreuses sur les chemins qui mènent au Corcovado. En de nombreux lieux de morros ou de montagnes, il existe des voies d'escalade aménagées. Bien entendu, si on préfère buller pour profiter du temps qui passe, la plage est une option gratuite... On peut louer des surfs. Pour d'autres activités de sport extrême, comme le rafting, le canyoning, le parapente, il faudra prévoir un budget plus conséquent.
Au Brésil, les productions locales (vêtements, Havaianas, agroalimentaire, alcool...) sont généralement meilleur marché qu'en France et en Europe. L'électronique et autres produits importés sont souvent plus chers qu'en Europe. L'usage de la carte de crédit s'est généralisé. Même les vendeurs ambulants de maillots de bain de Copacabana disposent d'un terminal pour cartes. Les banques prennent une commission au niveau du change et de la transaction mais cela reste sûr et efficace.
Le prix des entrées n'excède rarement 60 ou 100 R$ (à part les boîtes très sélectes). Les cartes de crédit sont acceptées dans la majorité des établissements.
Quel budget pour manger à RIO DE JANEIRO ?
La gamme des prix des restaurants est très variable. On peut manger quelques salgados pour une poignée de reais, un PF (prato feito ou plat préparé) pour une vingtaine de reais ou casser sa tirelire en mangeant chez "Claude" (Claude Troisgros à Rio), où la note dépassera allègrement 100 euros par personne et bien plus encore au Lasaï. Globalement, on peut manger correctement pour une centaine de reais. Un kilo de gamme moyenne coûtera 45 reais le kilo, comme au Rancho à Mariana (Minas Gerais) ou 85 reais au restaurant Catete Grill à Rio mais les prix ont tendance à subir une inflation forte.
Le Brésil n'est plus un pays bon marché. Le prix des pauses gourmandes et des consommations alcoolisées est relativement semblable à ceux pratiqués en Europe. Le prix des en-cas salés ou sucrés est peut-être un peu moins cher. Certaines choses sont plus chères en revanche, le vin, à qualité égale sera un peu plus cher qu'en France. Le prix d'une bouteille de bière basique de 600 ml varie entre 9 et 12 R$ dans les bars de Belo Horizonte et Rio et 15 R$ la choppe, et 5 à 7 R$ le pastel de crevettes. Désormais, la mode de l'happy hour est de plus en plus présente dans les grandes villes brésiliennes. C'est alors l'occasion de se mélanger à moindre prix avec la gente bonita locale. Bien sûr, l'affluence est alors plus importante à ce moment ; pour un tête-à-tête en amoureux, c'est un peu plus compliqué.
Quel budget pour se loger à RIO DE JANEIRO ?
Le budget varie énormément, entre les « hostels » (auberges de jeunesse) et les hôtels de luxe de la zone sud de Rio. Le prix varie entre 20 et 100 euros par nuit et par personne entre un lit en dortoir et une chambre dans une pousada d'assez belle facture. Pour une nuit au Copacabana palace, il faudra débourser plus de 500 euros pour une chambre. Airbnb a désormais étendu son réseau à Rio et de nombreuses locations sont proposées. Le paiement par carte est proposé dans presque tous les établissements. À Rio, il est fortement conseillé de se loger en zone Sud, plus sûre en termes de sécurité. La zone Oeste, très éloignée des points d'intérêt, n'a qu'un intérêt relatif pour le logement.
Lors du carnaval, du nouvel an ou de Pâques en certains lieux comme Ouro Preto, le prix peut être multiplié par 2, 3 ou 4. Lors de ces périodes, de plus, il est fréquent que les clients se voient imposer un "pacote", c'est-à-dire l'obligation de réserver un certain nombre de nuits minimum.
Budget voyage à RIO DE JANEIRO et le coût de la vie
Budget. Le Brésil n'est plus un pays bon marché. L'effondrement actuel du réal rend le coût de la vie moins cher pour les visiteurs européens, mais le budget d'un voyage au Brésil reste assez élevé. Il faut compter 50 euros pour un petit budget quotidien et par personne, 80-100 euros pour un budget moyen et 150 euros pour un budget confortable. Dans les grandes villes, l'hébergement peut être un poste de dépense important. Comme partout, les tarifs des hôtels et des différents services touristiques varient selon la saison et les événements. Pendant les vacances d'été, de décembre à février (incluant donc la période du carnaval) et les vacances scolaires de juillet, les prix sont multipliés par deux, voire plus à Rio ou Paraty par exemple. Ils varient également en fonction des événements. La note peut être vite salée dans les restaurants « conventionnels ». On peut manger au kilo correctement et pour une somme modérée. Les plats préparés (PF, prato feito) sont généralement bon marché.
En basse saison, en ne voyageant qu'en bus (ou en réservant à l'avance les vols), en dormant dans des hôtels corrects mais simples et en privilégiant les restaurants bon marché (self au kilo), vous pouvez voyager moins cher. En haute saison, il faudra éviter les spots touristiques, sauf, bien sûr si vous en avez fait votre destination privilégiée. On n'ira pas à Ouro Preto à Pâques ni à Paraty lors du festival du livre FLIP. Un vol en avion, la location occasionnelle d'une voiture et un séjour guidé peuvent alourdir sensiblement ce budget moyen, tandis que les excursions en solo (pas n'importe où !) et les journées de farniente dans un hamac sur une plage l'allègent. N'hésitez pas à marchander pour tous les services touristiques proposés, surtout en basse saison, quand les clients sont rares. On peut ainsi discuter le prix des excursions guidées (parcs nationaux, etc.). Il faut néanmoins garder en mémoire qu'un service de qualité se paye et que des prix très bas par rapport au marché se font parfois au détriment de la sécurité et/ou du respect des communautés et de l'environnement. De plus, il faut respecter le labeur d'autrui et négocier dans une mesure acceptable.
Les compagnies aériennes Gol et Azul proposent des systèmes de pass intéressants pour les vols intérieurs qui ne peuvent être achetés qu'en France ou dans le pays d'origine du voyageur après l'achat de son billet aller-retour pour le Brésil.
Pourboires. Au restaurant, les montants à payer sont majorés de 10 %, somme destinée aux serveurs. Vous n'aurez donc pas à laisser de pourboire, à l'exception de rares restaurants où les 10 % ne sont pas inclus. Mais rien ne vous empêche d'en laisser si le service vous a plu.
Marchandage. Négocier le prix des marchandises qui a explosé ces dernières années est une des coutumes courantes, surtout dans les marchés de rue. Résistez au talent des commerçants pour vous faire culpabiliser d'avoir proposé un prix plus bas et tentez votre chance en demandant jusqu'à 20 % de rabais. Pour faire des affaires encore plus juteuses, privilégiez le paiement en espèces et les achats en grande quantité. Chez les petits marchands qui peinent à s'en sortir et en certains lieux loin des zones touristiques, on s'abstiendra de marchander.
Taxes. Les prix affichés peuvent parfois être taxés, la pratique n'est pas uniforme, et l'affichage n'est pas toujours explicite. Dans certains hôtels, il faudra peut-être ajouter 5 % d'ISS ou 10 % de taxe de service (ou les 2 !) au prix affiché ; se renseigner à la réception. Dans les bars et restaurants, le service (10 %) n'est pas indiqué sur la carte, mais toujours inclus dans la facture.