L' OASIS DE GHADAMES
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Certains jardins de l’oasis sont à l’abandon, d’autres sont encore cultivés et entretenus par leurs propriétaires, plus par attachement que par nécessité, car les fruits et les légumes arrivent par la route depuis la Tripolitaine. Pendant des siècles, les esclaves venus d’Afrique ont entretenu la palmeraie qui fournissait les précieuses dattes aux habitants du djebel Nefousa. Dans les années 1950, l’oasis, entourée d’un mur d’enceinte en pierre et en toub (brique sèche), que l’on repère encore par endroits, avait une largeur d’un kilomètre du sud-est au nord-ouest pour une superficie de quatre-vingts hectares comprenant plus de vingt-cinq mille palmiers. Les cultures s’organisaient selon les trois étages que l’on trouvait dans toutes les oasis sahariennes avant la modernisation de ces dernières décennies : les palmiers dattiers étaient la principale richesse agricole de l’oasis. Leur ombre protectrice a permis le développement de vergers d’arbres fruitiers (pommiers, pêchers, figuiers, grenadiers, orangers, citronniers), second étage, et au sol poussaient les céréales pour la consommation des oasiens et la luzerne pour le bétail. De grandes clés permettaient de fermer chaque jardin. Les murs de toub cachant les jardins de chaque côté des rues conduisant à la vieille ville ont été magnifiquement rénovés par l’Unesco ; les travaux ont ménagé le trou pour le fameux tronc tordu du palmier qui pousse rue Jerasan, et pour qui l’on a même construit un petit muret afin qu’il s’appuie.
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Avis des membres sur L' OASIS DE GHADAMES
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