PALAIS DU BEY
Ce palais, qui est l'ancienne demeure du bey d'Oran, comprend un divan, une résidence, des écuries ainsi qu'un petit pavillon.
Émergeant de la fortification Rozalcazar, c'est l'ancienne demeure du bey d'Oran – il en eut six – protégée par de hautes murailles de 500 m sur 200 m, ponctuées de courtines et de bastions, donnant sur le port. Le palais est vraiment décrépi et il devrait être restauré à partir de 2024, grâce à des fonds turcs notamment. Cependant, il mérite quand même un petit détour car c'est l'un des rares monuments de l'époque ottomane à Oran. Il se compose d'un diwan, d'une résidence, d'écuries et d'un petit pavillon, baptisé celui de la « favorite » où vivait donc la favorite du harem. Les pièces intérieures ont conservé leur style hispano-mauresque dont de beaux plafonds peints. Les différents édifices sont séparés par des jardins.
Après la prise d'Oran par les Français, le palais est devenu le siège du gouverneur militaire jusqu'en 1962. À proximité du palais, vous verrez un immense tour de 18 étages à la construction inachevée ; il s'agit d'un projet d'hôtel de 18 étages qui avait été stoppé car le promoteur n'avait en réalité pas le droit de construire à proximité du site historique du Palais du Bey... Le bâtiment, qui appartient désormais à la commune d'Oran, devrait subir d'importants travaux pour devenir d'ici quelques années le siège de la wilaya d'Oran (affaire à suivre).
À proximité, se trouvent l'ancienne préfecture et la porte de Canastel difficile à trouver parce qu'encastrée entre des maisons. La porte de Canastel était l'entrée principale du vieil Oran, donnant sur la route qui menait au village du même nom.