AGADIR
Cette forteresse a beaucoup changé au fil des siècles selon les dispositifs de défense adoptés par les Omeyyades de Cordoue.
La forteresse édifiée par Idriss Ier et les fondations de la mosquée, dont on peut observer les ruines au travers d'un grillage en face du minaret, sont certainement parmi les plus anciens monuments de Tlemcen. L'agadir a beaucoup changé au fil des siècles suivant les dispositifs de défense adoptés par les Omeyyades de Cordoue ou encore par les Zianides qui y ont entrepris de grandes rénovations. De la mosquée, élevée à la fin du VIIIe siècle, en 790, il ne reste que le minaret commandé au XIIIe par Yaghmoracen et maintenant isolé en bordure de la ville. Il faut grimper 127 marches pour accéder à son sommet haut de presque 26 m. Les pierres utilisées pour le soubassement ont été prélevées sur des constructions romaines comme le montrent des inscriptions latines. On a retrouvé ses fondations au cours de fouilles. Peu après le minaret, Bab El-Akba, « la porte de la montée », est l'une des plus anciennes portes de la vieille ville. En continuant sur cette route, on parvient au bois Sacré De Sidi Yacoub qui abrite sous son ombre le sobre tombeau du saint, la Koubba De Sidi El-Ouahab, qui aurait abrité la dépouille d'un compagnon du prophète proche d'Okba, le conquérant du Maghreb, et le tombeau de la Sultane. Appelé ainsi parce qu'on y a retrouvé l'épitaphe d'une princesse, descendante de Yaghmoracen, morte en 1412, et celle d'une femme de sang royal, le tombeau aurait en fait été édifié au XIIe siècle par les Almoravides. La koubba repose sur une base octogonale soutenue par des arches lobées.
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