Alice Springs et ses environs sont les terres traditionnelles du peuple Arrernte. Pour eux, Alice est en fait le point de rencontres de trois forces créatrices, être spirituels prenant la forme de chenilles, qui ont donné au paysage son apparence actuelle. Il faut grimper jusqu'au sommet de Anzac Hill pour avoir la plus belle vue de la ville entourée par les West et East McDonnell Ranges, deux des chenilles créatrices. Alice Springs et le Red Centre, c’est avant tout un environnement immense et magique, avec ses couleurs changeantes.Ville aux multiples facettes, réputée pour être la ville la plus proche de toutes les plages du pays, Alice opère comme une petite capitale de l’outback. L’hôpital par exemple est immense pour une ville de cette taille-là. C’est aussi un pôle touristique important pour le Red Centre, avec de nombreux hébergements. Beaucoup y passent pour aller voir Uluru, qui est tout de même à 460 km de là (5h de route ou 45 min en avion). Les MacDonnell Ranges ainsi que Watarrka/Kings Canyon sont aussi à voir. Alice, c'est aussi la base de surveillance satellite américano-australienne Pine Gap, qui profite d'un ciel sans pollution lumineuse, ce que vous pourrez vérifier de nuit. Un grand secret entoure cette base, et il n'est pas rare de rencontrer des américains qui y travaillent en tant que « jardiniers ».Mais Alice Springs est avant tout une ville établie en terre aborigène. Les Aborigènes locaux sont les Arrernte, ou Arrarnta, Aranda ou même Arunta, ces différentes orthographes reflètant d’une histoire coloniale marquée par la présence de missions européennes : luthérienne allemande à l’Ouest (Hermannsburg) et catholique à l’Est (Santa Teresa), mais aussi l’existence de plusieurs dialectes. Certains missionnaires, notamment Carl Stehlow (d'ou le Strehlow Centre à Araluen), se sont très impliqués dans la préservation de la langue, contrastant fortement avec d’autres missions de la région qui entreprirent d'effacer langue et culture.Beaucoup des aborigènes que vous croiserez dans les rues habitent en fait dans la myriade de petites communautés du Red Centre, et parlent souvent une autre langue, comme le Warlpiri (au Nord Ouest), le Pintupi (à l’Ouest, dont 9 individus sont connus pour avoir été les derniers aborigènes à quitter leur vie traditionnelle dans le désert en 1984 !), l’Anmatyerre (au Nord), l’Alyawarra (au Nord-Est) ou le Pitjantjara (au Sud). D’apparence souvent peu soignée, il ne faut pas juger trop vite ces peuples du désert, souvent pauvres mais aux connaissances environnementales, culturelles et linguistiques absolument bluffantes. Quelques-uns visitent Alice pour venir y consommer de l'alcool, souvent interdit dans leurs communautés. Cela conduit à des problèmes sociaux et parfois à des scènes dramatiques en centre-ville. Il est donc déconseillé de se promener seul la nuit tombée.

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Alice Springs. bloodstone
Alice Springs. Tourism Northern Territory / David Kirkland
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