LE SITE BOUDDHIQUE DE TAKHT-E-ROSTAM

Takht-e-Rostam signifie le trône de Rostam. C’est un des monuments bouddhiques les plus intacts et les plus épargnés par la guerre, ce qui le rend particulièrement intéressant. De plus, il offre une vue grandiose sur toute la vallée à l’entour. L’ensemble est imposant. Il est composé d’un énorme stupa taillé dans la pierre et d’un monastère. Mis au jour en 1824, le site a été fouillé par une mission japonaise, en 1959 et 1960, sous la direction du professeur Seiichi Mizuno. Leurs recherches nous ont permis d’apprendre que, aux IV^e et V^e siècles, se trouvait sur ce site une florissante communauté bouddhique.

Le stupa est gigantesque, il fait 8 m de haut et 28 m de diamètre. En forme de dôme, il est taillé dans la pierre. Un petit chemin en fait le tour.

Le monastère est creusé dans la colline. On y entre par un couloir circulaire, qui fait le tour du site. Au fond, se trouvent plusieurs petites cavités. Ce sont les cellules des moines. Au centre, une très grande pièce rectangulaire à laquelle on accède par un grand couloir ouvert. Dans deux des grottes du fond se trouvaient des statues du Bouddha. Le plafond en dôme est sculpté d’une fleur de lotus en pleine éclosion.

Légende. Rostam, le héros du livre Chahnama (Le Livre des Rois), écrit à Ghazni en 1010 par le fameux poète persan Ferdoussi, était marié à la magnifique fille du roi de Samangan, Tahmina. La légende raconte qu’il célébra son mariage en buvant du vin qui provenait du bassin situé au-dessus du stupa.