SITE D'OUPLISTSIKHÉ
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Site grandiose sur un massif rocheux surplombant la Mtkvari, abritant l'ancienne ville troglodytique avec des grottes naturelles.
Ouplistsikhé est un site exceptionnel. L'ancienne ville troglodytique est installée dans un site grandiose, sur un massif rocheux surplombant la Mtkvari. Cette ville a eu un poids prépondérant dans l'histoire de la Géorgie, depuis l'âge du bronze jusqu'au Moyen Âge. « La cité de Dieu », est l'un des plus anciens établissements humains du Caucase. Du Ier millénaire av. J.-C. au IVe siècle de notre ère, la ville était un centre culturel, spirituel et politique majeur. On imagine que les premiers habitants vivaient dans des grottes naturelles, en creusant d'autres, avant de bâtir les palais, les temples et les portes des murailles. Au Moyen Âge, Ouplistsikhé constituait une étape commerciale importante sur la route de la soie, située sur la route caravanière reliant l'Asie centrale à la Russie et à l'Anatolie. Sur le plan stratégique, mieux protégée, elle était un refuge pour les souverains de Tbilissi. On prétendait alors que « qui voulait conquérir la Géorgie devait prendre Ouplistsikhé ». Lors de la prise de la ville par les Arabes, les rois de Kartlie en firent leur résidence. La ville perdit de son importance au XIIe siècle quand David le Reconstructeur fit de Tbilissi la capitale du royaume. Puis les Mongols, Tamerlan et les tremblements de terre entraînèrent son déclin. La ville resta néanmoins habitée jusqu'au début du XXe siècle. À son apogée, au Moyen Âge, entre le IXe et le XIe siècle, elle comptait 20 000 habitants.
En grimpant à la Chida Kalaki, la « ville intérieure », depuis la rivière, on découvre le plus ancien théâtre de Géorgie, dont il ne reste que la scène (soutenue par un pilier en béton) ; le reste s'est effondré. En remontant, on est face à Ouplistouli, une basilique des IXe et Xe siècles, élevée sur un nid d'aigle. À ses côtés, on visite l'ancien temple païen où, dit-on, se pratiquaient les sacrifices humains. En montant en direction de l'église, sur la gauche, la « halle de la reine Tamar », Tamaris Dabarzi, possiblement le palais royal de la ville ; à l'intérieur, deux colonnes datent de l'Antiquité. On peut voir au sous-sol la prison, sur les côtés l'ancienne pharmacie (les archéologues y ont trouvé des herbes médicinales et des parchemins). Au-dessus de cette salle, une grotte avec 4 colonnes : c'était le temple du soleil à l'époque païenne. En montant au-dessus de l'église, on peut voir les restes de canalisations en céramique, qui approvisionnaient Ouplistsikhé en eau depuis une source située quelques kilomètres plus haut. Un tunnel donne accès à l'ancienne porte de la ville.
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