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DESCENTE DE LA TARA EN RAFTING

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Canyon De La Tara, Bosnie-Herzégovine
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À moins de venir survoler la région en hélicoptère, le rafting constitue l’unique moyen de découvrir le magnifique canyon de la Tara, le plus long et plus profond d’Europe. Ces gorges creusées dans le calcaire s’étirent sur 82 km au Monténégro avec les trente derniers kilomètres formant une frontière naturelle avec la Bosnie-Herzégovine. Encore pratiquement vierge, le canyon a valu au parc national monténégrin de Durmitor d’être inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1982. Pour descendre le canyon dans sa totalité, il faut prévoir de trois à quatre jours et un budget d’environ 250 € par personne, mais celui-ci comprend les repas, l’hébergement ainsi qu’une partie des transferts en minibus.

Ce qu’il faut savoir

La Tara. S’étirant sur 149 km, cette rivière est la plus longue du Monténégro. Elle naît au sud-est du pays, près de l’Albanie, à 1 100 m d’altitude, de la rencontre de l’Opasanica et de la Veruša, dans le massif du Žijevo qui culmine à plus de 2 000 m. Elle est navigable en kayak sur presque toute sa longueur. Mais c’est la deuxième partie de son parcours qui est la plus prisée. Sur ses 82 derniers kilomètres, la Tara a creusé des gorges calcaires qui constituent le plus long et plus profond canyon d’Europe avec des parois s’élevant jusqu’à 1 300 m de hauteur. C’est bien moins que le Grand Canyon, aux États-Unis, qui s’étend sur 450 km avec une profondeur atteignant 1 800 m. Mais c’est un peu plus que le canyon de la Drina (voir région de la Haute-Drina), le deuxième plus profond d’Europe, et nettement plus encore que les gorges de Vikos, en Grèce (20 km et 500 m de profondeur), et celles du Verdon, en France (25 km et 700 m de profondeur). L’ensemble du canyon de la Tara fait partie du parc national monténégrin de Durmitor et les trente derniers kilomètres forment une frontière naturelle avec la Bosnie-Herzégovine. La rivière s’achève à Hum, à la confluence de la Piva (120 km de longueur), venant, elle aussi, du Monténégro, pour donner naissance à la Drina (346 km) qui va ensuite rejoindre la Save, un affluent du Danube. Très peu soumise aux activités humaines et encore bien préservée, la Tara constitue avec la Drina un refuge pour de nombreuses espèces menacées tel le saumon du Danube (Hucho hucho). Mais comme de nombreuses rivières des Balkans, la Tara pourrait un jour être transformée avec l’installation de barrages. Depuis 2005, plusieurs projets d’aménagement ont déjà été annoncés.

Rafting. Si la Tara a accueilli les championnats du monde de rafting en 2009 (avec la Vbras, à Banja Luka), elle ne présente pas de grande difficulté pour des débutants accompagnés d'un bon skipper. Dans le canyon, les rapides les plus techniques sont de classe III ou IV sur une échelle comprenant six niveaux. Il faut aussi préciser que le débit est plus faible de juin à octobre. Une trentaine d’agences bosniennes et monténégrines proposent des descentes en rafting du canyon de la Tara, soit en totalité, sur 82 km à partir du Monténégro, depuis le pont Đurđevića-Tara (ou un peu plus en amont), soit sur le dernier tronçon de 15 km, depuis le camp de Brštanovica situé sur la rive bosnienne de la Tara. C’est cette dernière partie, à la frontière entre les deux pays, de Brštanovica à Hum, qui est la plus riche en rapides. Pour un parcours complet du canyon, deux journées bien remplies avec une nuit d’étape à Radovan Luka, au Monténégro, sont nécessaires. Mais la plupart des agences bosniennes affichent un programme sur quatre journées : un après-midi en plus, la veille du départ, pour se préparer et faire connaissance, puis une matinée en plus, le lendemain de l’arrivée, pour se reposer. Par ailleurs, certaines agences monténégrines proposent aussi un parcours de 120 km de longueur sur la Tara au départ de Kolašin (68 km au sud-est du pont Đurđevića-Tara).

Formalités. L’encadrement des excursions se fait en anglais avec des groupes d’environ huit passagers-pagayeurs par embarcation. Avant de vous lancer, n’hésitez pas à demander si votre skipper possède bien l’autorisation nécessaire pour accompagner un groupe en rafting. Par exemple, une licence de moniteur de canoë-kayak est reconnue par la Fédération internationale de rafting. Vérifiez aussi ce que comprend le tarif de votre excursion. Sont toujours inclus le prêt du matériel (casque, combinaison) ainsi que les frais de nourriture, d’hébergement et de transport jusqu’au point de départ de l’excursion. La plupart des agences intègrent aussi une assurance (5 €) ainsi que les taxes de séjour dans le parc national de Durmitor (45 € pour y dormir). Mais rares sont celles qui offrent la navette gratuite pour Foča : c’est un supplément. Moyennant finance aussi, il est possible d’être pris en charge depuis Sarajevo ou d’autres villes. Enfin, prenez bien avec vous une pièce d’identité : elle est indispensable pour pénétrer au Monténégro puis revenir en Bosnie-Herzégovine. Des contrôles ont lieu à l’arrivée, au poste-frontière de Hum-Šćepan Polje situé à la confluence de la Piva et de la Tara.

Le parcours complet

Splavište. Les plus longues excursions proposées par les agences bosniennes partent de Splavište, au Monténégro, 100 km en amont de Hum. De la frontière, il faut environ 4h pour y parvenir en minibus. Une fois à l’eau, les embarcations passent le long de la grande cascade de la Ljutica (35 m de hauteur) et du village de Šljivansko, autre point de départ possible.

Pont Đurđevića-Tara. C’est l’une des grandes attractions du parcours et le principal point de départ des excursions. Cet ouvrage d’art reliant le village touristique de Žabljak au reste du Monténégro, marque l’entrée du canyon et du parc national de Durmitor. Construit en 1940, il s’étire sur 365 m de longueur et ses cinq arches s’élèvent à 170 m de hauteur.

Nisovo Vrelo. Après le pont Đurđevića-Tara, la Tara longe le monastère de l’Archange-Michel (XVe siècle), une ancienne voie romaine, puis les chutes d’eau de Funjički Bukovi et de Bijele Ploče, avant d’arriver à Nisovo Vrelo, la zone la plus encaissée du canyon avec des parois abruptes s’élevant à 1 100 m de hauteur et des rapides de classe III et IV. Les paysages sont magnifiques avec le mont Ćurevac qui domine à 1 650 m d’altitude.

Radovan Luka. Après la chute d’eau de la Draga, la première journée prend fin au gros chalet en bois de Radovan Luka. La plupart des équipages se retrouvent là comme dans un refuge de montagne avec au programme barbecue, rakija et extinction des feux à 22h, quand s'arrêtent les groupes électrogènes.

Tepački Bukovi. La journée du lendemain comprend un parcours de 35 km jusqu’à Hum. Après 4 km et un frêle pont de bois, le relief apaisé se durcit au lieu-dit Tepački Bukovi (« tapis de hêtres ») : si les parois sont relativement évasées, elles s’élèvent à 1 300 m au-dessus de l’eau. Quelques kilomètres plus loin, sur la droite, commence la Bosnie-Herzégovine, tandis que le Monténégro occupe la rive gauche.

Canyon de la Sušica. Devenue binationale, la Tara reçoit les eaux de la Sušica qui a, elle aussi, creusé son propre canyon. Un lieu magnifique où certaines agences proposent de faire du canyoning. S’ensuivent la cascade de Bailovića Šige (20 m de hauteur) et l’entrée de la grotte de Đalovića, l’une des plus longues des Balkans, qui s’enfonce 17 km sous la terre.

Brštanovica. Peu après le pont suspendu de Popova Lučica, se trouve le camp de Brštanovica : c’est d’ici que partent les mini-excursions « à la journée » qui durent de 3 à 4h. Il reste encore 15 km à parcourir jusqu’à Hum avec une succession de rapides de classe IV créés par de petits affluents de la Tara : l’Urva, la Ljutnica, la Šipčanica…

Hum. La Piva et le pont routier du poste-frontière de Hum-Šćepan Polje sont en vue. Pour ceux dont le camp de base se situe à Bastasi, il faudra poursuivre sur la Drina sur encore 5 km. Certaines agences proposent aussi de pousser jusqu’à Foča et Goražde ou, encore, d’explorer la Piva. Mais pour la plupart des clients partis de Brštanovica ou de Splavište commence une longue soirée de fiesta au bord du confluent de la Piva et de la Drina : ambiance familiale ou alcool à gogo, cela fait en tout cas partie du concept « rafting sur la Tara ».

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