ROUTE DES ESCLAVES
Y aller et contacter
Route avec une plaque commémorative et une plaque de ciment retraçant l'histoire de cet ancien lieu d'embarquement des esclaves
La route des esclaves, toute proche des gorges de Diosso et du musée de Mâ-Loango, est aujourd’hui un souvenir presque totalement effacé du paysage congolais. Une double rangée de manguiers la symbolise plus qu’elle ne la délimite sur quelques centaines de mètres. Le lieu de rassemblement et d’embarquement des esclaves se trouve sur un des bas-côtés de la route et descend en pente douce vers la très belle et paisible baie de Loango. Difficile aujourd’hui, dans ce cadre idyllique d’imaginer les souffrances des hommes qui foulèrent ces lieux pour un voyage sans retour. La première pierre d’un monument fut posée il y a quelques années pour marquer dans la baie l’endroit où embarquait « le bois d’ébène ». La pierre repose toujours seule sur son piédestal, la plaque de marbre commémorative de l’événement n’en dit plus rien, le temps a effacé le texte qui y était peint. Et cette plaque vierge ressemble à un blanc dans la mémoire collective congolaise, alors que beaucoup ici évoquent le site de Gorée au Sénégal comme un exemple. A quelques mètres de là repose sur l’herbe une sorte de cheminée en briques jointes par un ciment et que sa chute a cassé en plusieurs tronçons. Là aussi une plaque de ciment ; les lettres, gravées à main, ont tenu bon, sur la plaque est écrit :
« DÉPART DES CARAVANES
PREMIERE VILLE
LOANGO : 1889 –
1920 LIEU D’EMBARQUEMENT
D’ESCLAVE
2 MILLIONS ENV »
Sans véritable chemin d’accès, le site est aujourd’hui un morceau de brousse côtière à l’abandon. Le passage des rares visiteurs marque encore une trace dans l’herbe.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Réservez les Meilleures Activités avec Get Your Guide
Avis des membres sur ROUTE DES ESCLAVES
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.