CITADELLE ARG-E BAM
Si la forteresse n’est plus ouverte au public, la vieille ville aux alentours est accessible gratuitement et permet d'observer de près la citadelle en reconstruction. Avec un peu de chance, le gardien des lieux vous laissera même passer derrière les cordes de protection et vous promener parmi les échafaudages.
La fondation de Bam remonterait à la civilisation parthe (247 av. J.-C.-224) – semi-nomades originaires de la province du Khorassan. Ferdowsi, grand poète persan (940-1020), évoque, dans son célèbre Shâh Nâmeh, l’histoire légendaire du roi sassanide Ardachir venu conquérir cette place forte. La citadelle de Bam, probablement érigée à l’époque sassanide (224-637), constituait un verrou sur la route de la soie entre l’Inde et l’Arabie Saoudite.
Commerçants perses, arabes, indiens et chinois traversaient en effet le désert iranien d’oasis en oasis. Une population de plus de 5 000 âmes vivait alors confinée au sein des fortifications et répartie sur moins de 6 km². Son dédale de rues, abritait un quartier musulman, zoroastrien et juif. Soumise à plusieurs reprises à l’assaut des Mongols à partir du XIIIe siècle, elle subira également les invasions des Afghans au XVIIIe siècle. En 1794, le jeune souverain zand, Loft Ali Khan, traqué par Agha Mohammad Qadjar, s’y réfugia avant d’être capturé. Dans la foulée, le nouveau souverain de l’Empire perse, d’une cruauté sans nom, fit massacrer l’ensemble de la population de la ville. A l’époque moderne, Arg-e Bam servit pendant plusieurs décennies de caserne et de dépôt militaire, avant d’être désertée vers 1930.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Réservez les Meilleures Activités avec Get Your Guide
Avis des membres sur CITADELLE ARG-E BAM
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
mérite vraiment le détour. Partiellement restaurée aujourd'hui, on peut très bien imaginer les fastes de cette Citadelle du désert.