Découvrez MARRAKECH : La ville verte

La « ville rouge », située au pied de l'Atlas, est issue d'une longue histoire d'ajustements entre les humains et leur environnement. La médina, classée au patrimoine de l’UNESCO, révèle une architecture « bioclimatique », où la maîtrise de l'eau a conduit à la réalisation de riads, ces jardins dessinés autour d'une fontaine. Le terme désigne également les maisons, édifiées autour d'un patio ou jardin. L'urbanisation croissante des dernières décennies, en lien avec l'essor du tourisme, a cependant exercé de fortes pressions sur les milieux et les ressources. La ville a mis en place des dispositifs de traitement de ses effluents aqueux, et de valorisation de ses déchets. Les besoins en eau croissants génèrent une situation de stress hydrique, accrue par les effets du changement climatique. Marrakech connaît régulièrement des vagues de chaleur, notamment à cause d'un « dôme de chaleur », dont l'intensité est liée au changement climatique.

Parcs nationaux

Marrakech possède des jardins qui associent esthétique et extrême maîtrise de la gestion de l'eau (jardins de l'Agdal et de la Ménara). Le parc national le plus proche se situe à 75 kilomètres au sud de la ville. Il s'agit du Parc national de Toubkal. Localisé dans le Haut Atlas, il abrite le second sommet d’Afrique, le mont djebel Toubkal, culminant à 4 167 mètres d’altitude. Il peut se découvrir à pied, l’accompagnement par un guide local diplômé étant toutefois obligatoire. Le randonneur aguerri découvrira des paysages grandioses :  vallées, reliefs, rivières et sources, associés à des chênes, genévriers thurifères, thuyas. Le visiteur appréciera notamment une halte devant les eaux cristallines du lac d’Ifni, plus haut lac du pays, à 2 295 mètres d’altitude. Côté faune, il est possible pour les plus attentifs d’observer des mouflons à manchettes, aigles royaux, gypaètes, ou encore singes magots. Outre son volet de protection de la nature, le parc est très attaché à la sensibilisation à l’environnement et s’est doté d’un écomusée, véritable vitrine du parc, situé entre les villages d’Asni et d’Imlil.

Des améliorations en matière de gestion des déchets

Afin de mettre en place une véritable gestion des déchets, le pays a initié en 2008 un Plan National des Déchets Ménagers, dont les échéances, pour la création de sites de stockage, ont été repoussées suite à de nombreux retards. En 2019, un premier centre de tri et de valorisation des déchets a été inauguré dans la préfecture de Marrakech. Dédié aux déchets assimilés aux ordures ménagères, il permet notamment de valoriser énergétiquement les biodéchets. Le déchet le moins polluant étant celui qu'on ne produit pas, une démarche de réduction à la source peut s’avérer l'une des meilleures préventions. Le Maroc a promulgué en 2016, l'interdiction des sacs plastiques sur son territoire. Cette mesure, qui s'est accompagnée de sensibilisations par des ONG, avait cependant un bilan mitigé deux ans après sa mise en place. On conseillera au visiteur de s'inspirer d'une démarche « zéro déchet » (pour aller plus loin : www.zerowastefrance.org).

Une gestion de l'eau pluriséculaire

La gestion de l'eau est indissociable de l'histoire de la ville. Des galeries souterraines, appelées « khettaras », assuraient à partir du XIe siècle l'acheminement de l'eau depuis les nappes phréatiques, une technique qui serait issue de la Perse antique. Aman, le Musée Mohammed VI pour la civilisation de l'eau au Maroc retrace cette histoire et sensibilise par là même à la nécessité de préserver et d'économiser la ressource eau. Aujourd'hui, l'augmentation de la demande en eau, liée à l'urbanisation (croissance de la ville et besoins liés au tourisme) génère une situation de stress hydrique. Le traitement des eaux usées est également un sujet de préoccupation. Jusqu'en 2008, les eaux résiduaires de la région étaient rejetées dans les oueds, avant la création et la mise en service de stations d'épuration.

Face au changement climatique

Marrakech, qui a accueilli la conférence sur le climat de 2016 (COP22), subit les effets du changement climatique, qui se traduit notamment par une plus grande fréquence et intensité des événements extrêmes. Chaque année, et d'autant plus l'été, la ville connaît de fortes vagues de chaleur, frôlant les 40 voire 50 °C, dues notamment à des dômes de chaleur. Si les conditions atmosphériques (anticyclone de blocage) expliquent la survenue de ce phénomène, son intensité est liée au changement climatique. Raison de plus pour agir au quotidien ! Pour mesurer votre empreinte carbone et découvrir des pistes d'actions pour une vie bas carbone :  https://nosgestesclimat.fr/simulateur/bilan

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