Que manger à MARRAKECH ? spécialités culinaires et gastronomie

La majorité des établissements ouvrent pour le déjeuner de 12h à 15h et le soir à partir de 19h jusqu’à 23h. Mais tout dépend de leur catégorie. La ville étant très touristique, beaucoup d’entre eux sont opérationnels toute la semaine.

On peut déjeuner pour moins de 10 € dans un petit restaurant de quartier qui affichera un plat du jour local. Les établissements proposant une cuisine internationale (japonaise, italienne, etc.) pratiquent des prix se rapprochant davantage des gammes françaises. Les cartes de crédit sont acceptées quasiment partout, mais prévoyez toujours du cash pour les endroits plus simples, comme sur la place Jemaâ el Fna ou les petits restaurants populaires.

Dans certaines gargotes de la place, à peine installé, on place devant vous des petites assiettes d’olives, du pain, voire une bouteille d’eau : attention, tout est payant et affiché sur les menus rendus obligatoires. Refusez si tel n’est pas votre choix. D’une manière générale, si l’on est satisfait du service, il est d’usage de laisser environ 10 % du montant global de la note.

Ne vous étonnez pas de voir les Marocains manger en se servant de leurs doigts au lieu d’une fourchette, que le tajine soit commun ou individuel. De même on mange traditionnellement le couscous à la cuiller. Essayer, c’est l’adopter.

Si l’expérience du plat commun vous tente ou si vous êtes invité chez une famille, n’oubliez pas de vous servir uniquement de la main droite.

Les enfants sont bienvenus dans tous les établissements, dont certains prévoient un menu spécial qui leur est dédié.

Le Maroc a adopté une loi qui interdit de fumer dans les lieux publics depuis deux décennies, mais celle-ci n’est pas appliquée. Traditionnellement, on apprécie toujours de s’installer à la terrasse des cafés pour y fumer.

Les rabatteurs sont légion sur la grande place et cela est parfois déroutant. Ne vous laissez pas impressionner par leur insistance ou leur malice et choisissez de vous installer où bon vous semble. Les gargotes prises d’assaut par des locaux qui n’hésitent pas à faire la queue pour s’asseoir sont en général dignes de confiance et de qualité.

L’happy hour est un phénomène mondial qui a aussi gagné le Maroc et qui se pratique, en général, dans les bars des hôtels où l’on sert de l’alcool. Entre 18h30 et 19h30, on peut bénéficier d’une boisson offerte ou bien de cocktails à moitié prix. Ne pas hésiter à demander si cela n’est pas affiché.

La consommation d’alcool reste un sujet complexe au Maroc mais il faut savoir qu’en théorie, il est interdit pour les musulmans. La loi stipule qu’il est « interdit à tout exploitant d’un établissement soumis à licence de vendre ou d’offrir gratuitement des boissons alcooliques ou alcoolisées à des Marocains musulmans » et ces derniers peuvent encourir une amende voire de la prison. Seuls les étrangers y ont accès de manière libre, dans les hôtels ou les bars de boîtes de nuit, ou encore dans les casinos. Cependant, dans les faits, de nombreux Marocains boivent du vin (rappelons au passage que le pays en produit), la loi est donc en total décalage avec la réalité. La bataille est encore longue pour la dépénalisation de l’alcool...

Si vous vous promenez dans la médina l’après-midi, vous serez peut-être tentés de goûter au fameux Sfenj (signifiant éponge), un gros beignet que l’on mange saupoudré de sucre au goûter, avec un thé à la menthe bien sûr. Moelleux à l’intérieur et croustillants à l’extérieur, on les entend crépiter lorsqu’ils sont plongés dans l’huile chaude par le « moul sfenj » qui les prépare dans la rue, souvent aux abords des cafés, et seulement à des heures très précises. Une expérience très populaire à laquelle peu de visiteurs s’accordent.