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BASILIQUE NOTRE-DAME DE LA PAIX

Église - Cathédrale - Basilique - Chapelle
4.7/5
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Rue de Saint-France, Yamoussou Kro, Côte D'Ivoire
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Au détour des vastes avenues de Yamoussoukro, la basilique Notre-Dame de la Paix, plus grand édifice du monde de la chrétienté, se dresse telle une sentinelle silencieuse, au milieu d’un paysage de terre ocre et de savane verdoyante. Singulière histoire que celle de cet incroyable bâtiment. Au début des années 1960, Félix Houphouët-Boigny décide de faire de son village natal une ville reine, ville nouvelle qui sera promue capitale politique et administrative en 1983. Progressivement, la petite bourgade se dote de bâtiments rivalisant d’audace technique et architecturale. La monumentalité qui caractérise la plupart des réalisations et aménagements publics de l’époque est inhérente à l’identité de la ville : il s’agit de symboliser l’avènement d’un pouvoir nouveau et de parer d’attributs à sa hauteur la première capitale relevant d’un choix national et non de la volonté exclusive du colonisateur, à l’inverse de Grand-Bassam, Bingerville et Abidjan. Le point culminant de cette monumentalité est atteint avec Notre-Dame de la Paix, considérée comme la réplique africaine de la basilique Saint-Pierre de Rome – qu’elle dépasse d’ailleurs de 21 mètres en hauteur au niveau de sa croix sommitale en or massif, son dôme, conformément à la volonté du pape, restant légèrement inférieur à celui de Saint-Pierre –, traduction titanesque de la foi du président (et frontière symbolique entre le nord musulman et le sud chrétien, a-t-on aussi souvent murmuré) sous forme de « trait d’union entre la terre et le ciel ».

Bien que son imposante splendeur frappe le visiteur sous toutes les lumières et tous les angles (le photographe Yann Arthus-Bertrand n’y a d’ailleurs pas été insensible, qui a consacré une monographie exclusive à l’édifice : La Basilique, Éditions Mardaga, Liège, 1990), nous recommandons aussi d’en observer les abords de nuit, où elle donne la pleine mesure de sa majestueuse féerie. 2 428 projecteurs ont été installés pour éclairer l’ensemble de l’édifice, qui s’illumine entièrement à deux moments de l’année : le soir de la Veillée Pascale et celui de la Naissance du Christ.

Visite. La visite guidée de la basilique (compter environ 45 minutes), bien qu’un brin hagiographique, est instructive et très bien renseignée, avec des guides zélés qui prennent leur mission très à cœur. On commence sur le parvis, puis on prend l'ascenseur pour se retrouver dans les étages vertigineux près de la coupole. On recommande la grand-messe le dimanche à 10h30 diffusée depuis le synoptique et souvent concélébrée par plusieurs prêtres, européens et africains : Kyrie, Sanctus et Agnus Dei en latin. Elle est un peu longue (deux heures...), mais vaut le coup pour les chants, les couleurs et l'ambiance.

Les travaux. Bâti d’après les plans des architectes Patrick d’Hauthuille et Pierre Fakhoury, ce monumental édifice de près de 100 000 tonnes repose sur 156 pieux forés à la bentonite de 1,10 m de diamètre, enfoncés dans le sol à 30 m de profondeur. Imaginez un peu ! Son coût, estimé à 40 milliards de francs CFA (plus de 60 millions d’euros), a beaucoup fait jaser à l’époque, mais Houphouët, déjà vivement critiqué pour la construction de la cathédrale Saint-Paul au Plateau (6 milliards de francs CFA, soit environ 9 millions d’euros), assure alors qu’il finance les travaux sur sa « cassette personnelle ». Le site choisi pour son édification est une cocoteraie d’une centaine d’hectares appartenant à la famille Houphouët-Boigny. Sur les quelque 130 hectares de son domaine familial, le donateur (on a tendance à l’oublier, mais la basilique est avant tout une offrande de Félix Houphouët-Boigny au Vatican) en a dégagé pas moins de 72 pour la construction de la basilique. La bénédiction de la première pierre a eu lieu lors de la seconde visite du pape Jean-Paul II en Côte d’Ivoire, le 10 août 1985 (la première fut effectuée en 1980 ; à cette occasion, le souverain pontife bénit la première pierre de la future cathédrale Saint-Paul et celle du futur Sanctuaire marial d’Adjamé). Les travaux pharaoniques débutent au mois de juillet de l’année suivante et s’achèvent en septembre 1989, s’échelonnant en tout sur à peine trois ans (« Il est [re] venu le temps des [pyramiii-deees] » !). Au cours de cette période, 4 500 ouvriers dont 1 500 Africains travaillèrent en équipe 24h/24, employés par plusieurs dizaines d’entreprises de renommée internationale, sous la direction de Pierre Fakhoury, architecte ivoirien d’origine libanaise né à Dabou, alors directeur des grands travaux de Côte d’Ivoire, et de Patrick d’Hauthuille, le directeur artistique. Sa Sainteté le pape consacre officiellement la basilique un an après la fin des travaux, le 10 septembre 1990. L’édifice religieux a depuis le statut de « basilique mineure », qui désigne des églises se démarquant par leur architecture singulière (la Sagrada Família de Barcelone, par exemple). Au XVIIIe siècle, le terme a pris un sens canonique indépendant de toute considération architecturale, afin de bien faire le distinguo entre ces édifices et les quatre basiliques majeures que l’on trouve uniquement à Rome : Saint-Pierre, Saint-Jean du Latran, Sainte-Marie Majeure et Saint-Paul.

Le jardin et l'esplanade. L'entrée principale de la basilique s'effectue par le sud et débouche sur 37 hectares d'un immense jardin à la française, réalisé par Jean-Pierre Bonafos, paysagiste français vivant en Côte d’Ivoire. Son entretien nécessite un minimum de 43 jardiniers. Son parterre symétrique, planté de plus de 400 000 espèces différentes d'arbustes, de fleurs et de plantes, est délimité par des allées dont la principale, longue d'un kilomètre, mène à l'esplanade de la basilique. Là, 14 300 m² de granit et de marbre s'étendent jusqu'aux limites du péristyle couvert, composé de deux rangées symétriques de doubles colonnes doriques enserrant l'esplanade elliptique qui évoque deux bras ouverts et symbolise l'accueil chaleureux de l'Église. Au centre de l'esplanade, sur le sol, une colombe aux ailes déployées sur une envergure de 20 mètres figure l'Esprit saint qui guide, protège et rassemble les peuples de la terre. Quatre chapelles dédiées aux quatre évangélistes (Matthieu, Jean, Luc et Marc) limitent les bras du péristyle.

Le parvis. L'esplanade débouche sur un parvis en forme de croix latine délimité par un ensemble de 84 colonnes doriques. Au sol, des milliers de mètres carrés de marbre (la basilique compte en tout 700 000 m² de marbre) importé directement d'Italie, d'Espagne et du Portugal sur lesquels se déploient des motifs géométriques dont les rosaces aux teintes ocre poursuivent leur exubérante floraison jusqu'à l'intérieur de la basilique. Le parvis est couvert d'un immense toit en staff qui protège les hautes verrières de la coupole et peut abriter environ 30 000 personnes. Ce toit forme également une terrasse à laquelle on peut accéder par des ascenseurs situés à l'intérieur de l'édifice et qui offre une vue imprenable sur les jardins et la savane du pays baoulé tout autour.

La coupole. Avec une hauteur de 60 m et un diamètre de 90 m à la base, l'imposante coupole dominant la terrasse de la basilique figure parmi les plus hautes du monde. Œuvre de la société française Eiffel Construction Métallique (aujourd'hui Eiffage Métal), elle est séparée de la terrasse par un double déambulatoire, extérieur et intérieur (ce dernier est appelé le déambulatoire des Apôtres). La calotte supérieure de la coupole, située à 120 m du sol, comporte une double verrière zénithale. L’une à l'extérieur, constituée de verre étanche, et l'autre à l'intérieur, sur les vitraux de laquelle la colombe de l'Esprit saint – leitmotiv architectural de la basilique – déploie ses ailes dans un cercle de 40 m de diamètre. Au pied de cette calotte repose une lanterne de 38 m de haut pour un poids de 320 tonnes, le tout surmonté d'une croix sommitale dorée qui porte la hauteur totale de la Basilique à 158 m, contre 137 m pour Saint-Pierre de Rome.

L'intérieur de la basilique. Il correspond à ce qu'on appelle le sanctuaire, délimité en son pourtour par des arcades composées de 60 colonnes géantes de plus de 30 m de haut et réparties en 48 colonnes doriques pleines et 12 colonnes ioniques creuses. Les colonnes pleines supportent le poids de la partie centrale, estimé à 98 000 tonnes, les colonnes creuses symbolisent quant à elles les 12 apôtres de Jésus et abritent les quatre ascenseurs permettant d'accéder au déambulatoire des Apôtres et à la terrasse extérieure. L'intérieur de la basilique a une capacité d'accueil de 18 000 personnes (7 000 places assises et 11 000 places debout) et ses murs sont constitués de 24 grandes verrières disposées entre 24 piliers. Au milieu de cette paroi de verre sont réparties 22 portes et creusées : deux chapelles dédiées respectivement à Notre-Dame de la Paix et à Saint-Joseph. Le sanctuaire à proprement parler est dédié à la grâce de la Vierge Marie.

Les statues. À l'intérieur de la coupole, plusieurs statues, d'inspiration européenne et africaine, expriment la mission de la Sainte mère dans la vie des chrétiens. La plus connue d'entre elles est celle de la chapelle mariale : la « Reine de la Paix ». Il s'agit d'une reproduction de la sculpture de la basilique Sainte-Marie Majeure de Rome, première église d'Occident à avoir été dédiée à la mère de Jésus. Seule différence avec l'original : la Marie de Yamoussoukro salue l'humanité avec la main droite, ce à la demande du président Houphouët-Boigny et afin de respecter la tradition africaine selon laquelle on ne salue jamais de la main gauche. Dans la chapelle symétrique, la sculpture de Saint-Joseph montre le père adoptif de Jésus en train d'initier son fils au travail de charpentier. Sculptée dans un bloc de marbre de 800 kilos, elle constitue à ce jour un modèle unique et le seul exemple d'une représentation de Joseph. Autre statue comptant parmi les curiosités de la basilique : Notre-Dame de Tout le Monde, que l'on doit à un certain Soro, un musulman qui, pour une raison inconnue du grand public, fut incarcéré au camp pénal de Bouaké. Mettant à profit son séjour en prison pour réaliser cette statue, il en fit don à la basilique, ce qui lui valut d'être gracié par le président en personne. Son œuvre présente une étonnante caractéristique : en effet, si, de près, cette vierge semble dégager un sentiment de tristesse, lorsqu'on l'observe de loin, on constate qu'elle arbore un sourire joyeux. Cette madone aux deux visages représente ainsi l'affection, l'empathie maternelle qui veut qu'une bonne mère partage les joies et les peines de ses enfants, à l'instar de la Sainte mère de Dieu.

Maître-autel et baldaquin. Au cœur du sanctuaire, sur une estrade circulaire, se trouve l'autel majeur en marbre, surmonté d'un baldaquin de 28 m de haut, alliage de bronze et de laiton. La place centrale de l'autel rappelle le rôle fondamental de l'Eucharistie dans la vie de l'Église. Le baldaquin, bien qu'inspiré de la tradition byzantine et romaine, n'en est pas moins pourvu d'éléments africains, puisque les spirales dorées qui entourent ses 4 colonnes figurent les lianes de la forêt tropicale enlaçant les troncs d'arbres. Au sommet du chapiteau, reposant sur les 4 colonnes, une croix sertie de lapis-lazuli représente le Christ.

Les vitraux. C'est le vitrail de la Sainte Vierge accueillant à bras ouverts tous ceux qui pénètrent dans l'enceinte de la basilique qui s'élève au-dessus de l'entrée, rappelant ainsi le rôle primordial de Marie dans la chrétienté. Celle-ci y est représentée coiffée d'une couronne de 12 étoiles symbolisant les 12 tribus d'Israël et nous remettant à son fils le Christ en gloire qui lui fait face sur le vitrail du fond de la basilique, derrière l'autel. Totalisant une surface de verre peint de 7 367 m², les murs de la basilique comprennent la plus grande superficie de vitraux jamais égalée au monde. Ceux-ci sont répartis en 36 baies dont la hauteur varie entre 13 et 28 m, protégées chacune par des panneaux de verre et des grilles. Arrivés à Yamoussoukro en panneaux et montés directement sur place, ces vitraux ont été numérotés et toutes les données de leur composition sont informatisées. Ils comprennent plus de 5 000 nuances de couleurs différentes. Œuvre commune d'une équipe de 70 personnes de 14 nationalités ayant travaillé sous la direction des grands maîtres verriers Didier Alliou et Eric Bonte, de la société France Vitrail International, ils ont été réalisés selon la technique traditionnelle : utilisation de verre antique soufflé et cuit au four puis peint à la grisaille et manuellement serti de plomb. Les vitraux de Notre-Dame de la Paix n'ont rien à envier à ceux qui font la gloire des plus prestigieux édifices religieux. Dans l'éclatante lumière du soleil tropical, étincellent de couleurs d'une pureté et d'une profondeur extraordinaire qui font la part belle à la luxuriance de la végétation africaine et s'épanouissent en un merveilleux jeu de reflet sur le marbre et le granit du sol et des colonnes. Quatre grands triptyques, unis symboliquement sous le signe de l'Esprit saint de la coupole, forment une croix invisible déclinant les grands thèmes théologiques, philosophiques et moraux de la foi chrétienne aux quatre points cardinaux. Il s'agit des triptyques de la révélation divine : le triptyque marial, le triptyque christique, le triptyque de la création et le triptyque de la nouvelle alliance. Chaque triptyque est dominé par un vitrail principal, surmonté d'une rosace présentant une des vertus cardinales encouragées par la morale chrétienne : la Justice, la Force, la Tempérance et la Prudence, représentées par une figure angélique peinte au milieu de chaque rosace. Les couleurs et motifs propres à chaque triptyque puisent dans la philosophie grecque pour évoquer les quatre éléments de la Création : l'air, le feu, la terre et l'eau. Les autres vitraux composant la partie inférieure de la coupole communiquent visuellement l'enseignement de la Bible, et dans les paysages de la Genèse, s'entremêlent des éléments de la faune et de la flore africaines. Ils représentent respectivement Notre-Dame de la Paix, les Noces de Cana (Jésus opère son premier miracle), la naissance de Jésus, Saint-Luc « le taureau », des épisodes de la vie de Saint-Paul, Moïse et la Loi, le baptême de Jésus, la pêche miraculeuse, les paraboles de Jésus, Saint-Marc « le lion », la chapelle de Marie, la sainte Cène, le Christ glorieux, la résurrection de Jésus, la chapelle de Saint-Joseph, Saint-Matthieu « l'homme ailé », les guérisons de Jésus, la Création, la faute originelle, les raisins de Canaan, les prédications de Jésus, Saint-Jean « l'aigle », la journée des rameaux et la fête de Pentecôte. Enfin, au niveau du déambulatoire intérieur, les vitraux du sanctuaire se prolongent par ceux des 12 apôtres, chacun représenté avec ses attributs symboliques et couvé par la colombe du Saint-Esprit qui déploie ses ailes protectrices dans un souverain halo de rayons de lumière sur la grande verrière interne de la coupole.

La signature du maître d'œuvre. C'est en général par là que l'on termine la visite de la basilique : le vitrail des Rameaux, représentant l'entrée triomphale du Christ dans Jérusalem, que Pierre Fakhoury a choisi pour sa signature, en accord avec la tradition médiévale selon laquelle les grands maîtres étaient immortalisés dans leur œuvre. Le Christ y apparaît couronné roi au ciel, ses trois doigts levés formant la Sainte Trinité tandis que les apôtres étendent leurs vêtements au sol sur son passage ou lui font une haie de rameaux. Dans le cortège des fidèles qui l'escortent, on reconnaîtra sans peine Félix Houphouët-Boigny représenté en apôtre, s'agenouillant aux pieds du Sauveur ressuscité. L'architecte, quant à lui, est figuré à l'extrême gauche du vitrail. On le trouve en seconde position en partant du bas, avec les autres principaux artisans du chantier, immortalisés eux aussi pour l'occasion. Les noms de tous les membres de l'équipe sont inscrits dans les feuilles de palmiers représentées sur le vitrail.

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Visité en octobre 2024
Visite de la basilique
Vitraux magnifiques. Bémols..ascenseurs en panne, le guide ne nous a pas accompagnés pour la vue de la coursive intérieure
Visité en novembre 2023
Incoutournable
Magnifique Basilic à visiter si vous êtes de passage sur Yamoussoukro. Visite guidée obligatoire toutes les 30min
Gazlost
Visité en août 2019
Rapport Qualité/Prix
Service
Originalité
Que dire à part: magnifique !
Immense, on se sent minuscule par rapport aux colonnes.
Vue sur toute la ville
ruthester85
Visité en décembre 2017
Rapport Qualité/Prix
Service
Originalité
La basilique notre dame de la paix est la fierté de la Cote d'Ivoire mais surtout de la ville de Yamoussoukro. elle est située après le palais présidentiel, elle est accessible à toute personne mais pour la visitée il faut s'acquitter de la somme de 1000f pour les grandes personnes et 500 francs cfa pour les enfants. A l’intérieur vous avez en image sur les fenêtre les dessins de Jésus, de sa mère Marie ainsi que ceux des apôtres, quand aux sièges ils sont très confortable et vous pouvez même y faire vos messe. alors n'attendez plus venez visiter la basilique de mon beau pays.
Nous sommes allées à la basilique le dimanche matin. Il y a un office religieux à 10h30. Nous avons d'abord visité seules les jardins pour ne pas trop souffrir de la chaleur. Nous avons ensuite assisté à la messe qui bien qu'un peu longue (2h) en valait le détour pour les chants et l'ambiance. Nous avons fait ensuite la visite guidée pour un prix de 2000 FCFA par personne (prix pour les européens). Le guide donne beaucoup d'informations, notamment des chiffres (beaucoup de chiffres, moi je n'ai retenu uniquement que la basilique pouvait accueillir 17 000 personnes). Mais cela en valait la peine. La visite dure environ 45 min.

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