TEMPLE DE BOROBUDUR
La dynastie Saïlandra édifia le sanctuaire de Borobudur entre 750 et 850. Ce chef-d'œuvre de l'architecture bouddhique fut englouti sous la végétation et les cendres volcaniques après le départ des souverains vers Java-Est au Xe siècle. Le site ne fut redécouvert qu'en 1815. Les Hollandais se lancèrent seuls dans sa restauration, mais le sauvetage du temple prit une dimension internationale en 1968, grâce notamment à l'aide de l'UNESCO. Les travaux furent terminés en 1983. Le temple fut démonté pierre par pierre, les pierres traitées et remontées une à une. A l'origine, il abritait 502 statues du Bouddha : 43 ont disparu, et au moins 300 sont endommagées (décapitées).
Perché sur une haute colline au milieu d'un parc, l'énorme édifice en pierres volcaniques noires (123 m de côté sur 43 m de haut) est en effet un seul et immense stupa, formé de plus petits stupas (sortes de cloches renfermant des statues du Bouddha assises ou bodhisattvas) carrés et symétriques, formé de quatre étages carrés et de trois étages ronds : les sept paliers pour atteindre le nirvana. Quatre escaliers, orientés selon les quatre points cardinaux, montent directement au sommet - mais il vaut mieux faire le tour de chaque palier (par la gauche, bien sûr, selon les principes bouddhiques, en commençant par l'entrée est), pour y admirer les sculptures narrant la vie et les leçons du Bouddha. Les trois dernières terrasses circulaires accueillent 72 stupas (32, 24 puis 16).
Le temple tout entier contient environ 1 460 bas-reliefs narratifs et 1 212 bas-reliefs décoratifs. Au rez-de-chaussée, les bas-reliefs illustrent les vicissitudes d'une vie de péché : personnages grotesques, perdus et damnés (une grande partie de ces bas-reliefs n'est plus visible, car recouverte de pierres servant de renfort pour les fondations du temple). A chaque étage suivant, on admire les illustrations des principales étapes de la vie du Bouddha.
Au premier cercle du Borobudur, à droite de l'escalier qui fait face à l'entrée du site, vous remarquerez certainement une foule d'Indonésiens qui se pressent autour du premier stupa. Selon les croyances locales, si un homme parvient à toucher l'annulaire de la statue du bouddha dans le stupa (sa cheville pour une femme), il ou elle verra son vœu exaucé !
Une fois par an, durant le jour du Vesak (la date est fixée selon le calendrier bouddhiste), une grande cérémonie réunit des centaines de bouddhistes indonésiens, généralement d'origine chinoise. Ils commencent la procession par une visite aux deux autres temples bouddhistes, à quelques centaines de mètres : le temple de Mendut, symbole de l'apprentissage, et celui de Pawon, l'abandon des désirs. Ils se dirigent ensuite vers le Borobudur.
Dès votre arrivée sur le site, on vous fournira une paire de sandales à porter tout au long de votre visite (que vous aurez la possibilité de garder avec vous après votre départ, pour les emporter à l'hôtel). Vous serez divisé en groupes, chacun comptant de 10 à 15 personnes, et attribué à un guide. Le trajet à pied pour atteindre le temple durera environ vingt minutes.
Il est important de mentionner qu'il était auparavant possible de visiter le temple dès l'aube. Cependant, dans le but de réguler l'affluence touristique, cette pratique a été modifiée et par conséquent, les magnifiques clichés capturés à l'aurore, qui étaient autrefois à la portée des visiteurs, ne pourront malheureusement plus être pris.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur TEMPLE DE BOROBUDUR
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Magnifique paysage embrumé sur la canopée. Le spectacle était du côté des touristes locaux, très bruyants et qui se sont tus dès que le soleil est apparu.
Ce silence soudain a donné un caractère mystique au lever du soleil.
Ensuite, nous sommes allés visiter le temple. Nous avons pris un guide, mais il nous répétait sans cesse la même chose, donc nous avons « décroché »!
Beaucoup d’étudiants nous demandaient des selfies.
Tout celà a gâché un peu notre plaisir, mais c’est un incontournable à Java !