TELL ARQA

Depuis 1972, des équipes d'archéologues libanais et français ont réussi à exhumer dix-sept couches d'occupations successives allant du néolithique à la période médiévale. Cette cité semble avoir été un centre régional prospère qui le resta pendant un millénaire. Les fouilles ont permis de découvrir un ensemble d'habitations, un quartier artisanal de l'âge du bronze. Importante à l'époque phénicienne, Arqa est également mentionnée dans les textes assyriens. La cité connaîtra une période de prospérité à l'époque romaine, où on l'appelait l'Arca Caesarea, la Césarée du Liban. Le principal sanctuaire est dédié à Vénus Lugens « la triste », un autre à Astarté poliade. Arqa connaîtra une occupation continue jusqu'à l'époque mamelouke. Lors de leur première expédition, les croisés découvrirent une ville forte et prospère, entourée de rivières, de forêts et d'oliviers. D'une superficie de 7 hectares et d'une hauteur de 30 à 40 m, le tell d'Arqa domine toute la plaine du Akkar au Liban-Nord, à une vingtaine de kilomètres de Tripoli.