Résultats Site archéologique à BAALBEK

BAALBEK

Site archéologique
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Baalbek, Liban
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2024
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A l'ouest de la ville actuelle, l'acropole romaine surprend les voyageurs par ses proportions gigantesques. En hiver par beau temps, le site est exceptionnel avec ses couleurs et les sommets voisins enneigés. En été, en plein soleil, la visite peut être fatigante. Il est donc préférable d'arriver tôt le matin. Vous pouvez demander un guide pour commenter votre visite. Il faut compter environ deux heures pour la visite des ruines.

Les propylées. On accède aux ruines par un escalier monumental menant aux propylées (entrée du sanctuaire). Il fut construit par les Allemands entre 1900 et 1904. L'escalier d'origine fut utilisé pour la construction des remparts de la forteresse arabe. Au sommet de l'escalier, s'élevait un portique soutenu par douze colonnes hautes de 8 m et délimité par deux tours dressées à chaque extrémité. Une charpente en bois de cèdre recouvrait autrefois le portique. Le mur du fond était percé de trois portes. La grande porte centrale était réservée au clergé tandis que les deux autres permettaient l'accès du peuple.

La cour hexagonale. Derrière les propylées, la cour en forme d'étoile orientale était réservée au recueillement des fidèles. Un portique entourait cet espace sur lequel s'ouvraient des exèdres (pièces rectangulaires décorées de niches et précédées de colonnes). La cour hexagonale fut transformée par Théodose en église, puis les Arabes au VIIe siècle modifièrent la structure du mur d'enceinte à des fins militaires. Un bas-relief de Jupiter-Héliopolitain, trouvé dans les environs de Baalbek, a été déposé par les archéologues allemands près de l'entrée de la grande cour. Le dieu est représenté sous la forme d'un homme portant sur sa tête un panier (calathos). Entouré de deux taureaux, il brandit dans sa main droite un fouet tandis que sa main gauche empoigne l'éclair.

La grande cour. Cour principale de l'acropole, c'est là que s'accomplissaient les principaux rites de purification. Entourée de douze exèdres s'ouvrant sur un portique, elle comportait en son centre deux autels. Le plus important servait probablement au déroulement des cérémonies solennelles ; ou bien peut-être s'agissait-t-il d'une plateforme permettant aux fidèles de contempler la statue de Jupiter-Héliopolitain érigée au fond du temple. On ignore également à quel usage était destiné le second autel, de taille plus réduite. Les uns y voient un socle qui soutenait la statue de Jupiter ; les autres, une terrasse réservée au clergé et plus spécifiquement aux sacrificateurs. De chaque côté des deux autels, un bassin orné de bas-reliefs présente diverses scènes de la mythologie romaine (Méduse, Cupidon chevauchant des dragons, génies funéraires...). Un système de canalisations amenait l'eau dans les bassins où s'effectuaient les ablutions rituelles et la purification de l'animal à sacrifier. Théodose bouleversa l'architecture de la grande cour en construisant une basilique chrétienne à l'emplacement des deux autels. La mission archéologique française décida de démonter l'édifice redonnant ainsi à l'acropole son aspect primitif.

Temple de Jupiter. Unique en son genre, le temple de Jupiter surpassait par ses dimensions et sa beauté tous les temples du monde antique gréco-romain. Dominant la grande cour grâce à son énorme soubassement formé de blocs titanesques, le temple mesurait 89 m de long sur 50 m de large. Il semblerait que le transport de ces blocs - des carrières jusqu'au site - ait été rendu possible par la construction d'une route en plan incliné où l'on faisait glisser les pierres à l'aide de rouleaux placés en dessous. On accède à l'entrée par un immense escalier en trois volets. Cinquante-quatre colonnes corinthiennes entouraient la cella : dix colonnes, hautes de 21 m constituaient le péristyle frontal tandis que dix-neuf, dont six sont encore debout, composaient la partie latérale. Ces six colonnes sont un symbole fort de l'histoire du Liban. Derrière ce péristyle, une seconde rangée de colonnes venait renforcer l'édifice tourné vers le Levant. Un entablement de 5,30 m de hauteur reposait sur les chapiteaux. On peut encore voir les détails de la frise au-dessus des six colonnes restantes où lionceaux et veaux, perdus dans une fine dentelle de bas-reliefs, se partagent le décor. Un fragment de corniche miraculeusement préservé (tête de lion servant de gargouille) est toujours visible dans la cour longeant le temple de Bacchus. Au fond du temple était renfermée la statue de Jupiter-Héliopolitain.

La citadelle médiévale. Entre les temples de Jupiter et de Bacchus, on remarque les fortifications arabes. Certains piliers marquent l'emplacement d'une ancienne mosquée. Des inscriptions de 1238 y ont été retrouvées.

Le temple de Bacchus. Œuvre architecturale parmi les mieux conservées du monde antique, le temple de Bacchus, même s'il paraît petit en comparaison de son voisin, est cependant plus vaste que le Parthénon d'Athènes. Long de 68 m sur 36 m de large, ce temple périptère, auquel on accédait par un large escalier, était précédé d'une cour à portiques. Un péristyle, constitué de quarante-deux colonnes hautes de 8 m et d'un pronaos (sorte de vestibule) agrémenté de huit colonnes cannelées, entourait la cella (élément principal du temple). Le péristyle soutient un entablement orné de très beaux bas-reliefs, relié à la cella par de grandes dalles formant un plafond en berceau magnifiquement décoré. Des dessins géométriques encadrent le buste de diverses divinités mythologiques. On peut reconnaître parmi elles, sur le péristyle nord, Cléopâtre - piquée par un aspic -, Mars, une victoire ailée... La partie sud-est moins bien conservée, de nombreuses colonnes s'étant effondrées en contrebas. Le portail de la cella, merveilleusement sculpté, surprendra le visiteur par ses grandioses dimensions. Sur le linteau, on peut encore observer un aigle enserrant un caducée et tenant dans son bec les extrémités de deux guirlandes maintenues par deux génies ailés. A l'intérieur de la cella, les murs latéraux sont ornés de colonnes corinthiennes. Au fond, un escalier mène à l'adyton, sanctuaire réservé aux prêtres où trônait la statue du dieu. Les archéologues ne s'accordent pas tous sur la nature de la divinité honorée dans ce temple. Pour certains, il s'agirait de Bacchus, d'autres y voient plutôt la consécration de Vénus ou de Jupiter. Certains graffitis qui recouvrent le mur sud-ouest du sanctuaire datent du XIXe siècle. Ce temple fut transformé en caserne pendant la période arabe. A gauche de l'entrée du temple de Bacchus, une tour édifiée par les mamelouks, au XIVe siècle, est venue renforcer la forteresse. Un petit musée s'y trouve. Un escalier descend dans une petite salle où sont conservés des sarcophages, dont celui de Douris qui renferme encore un squelette.

La sortie de l'acropole s'effectue par un souterrain datant de l'époque romaine. Ces larges galeries creusées sous la grande cour accédaient à des sortes d'écuries abritant les animaux destinés au sacrifice et, sur les parties latérales extérieures, de grands renfoncements donnaient sur des logements réservés aux serviteurs du temple.

Trilithon. En quittant l'acropole, faites le tour du mur d'enceinte afin de contempler un ensemble de 3 blocs de pierre mesurant environ 19,5 m de long sur 4,5 m de haut et 4 m de large. Chacun pèse entre 750 et 1 000 t.

Le musée. Avant de rejoindre la sortie du site, il est possible de visiter un petit musée qui expose quelques objets. L'intérêt est surtout sur les panneaux qui retracent l'histoire du site et des fouilles archéologiques. Ne pas hésiter à prendre le temps de déambuler dans ce musée longitudinal. Il est intéressant et bien fait.

Temple de Vénus. Situé face au parking de l'acropole, dont il est séparé par la route, le temple de Vénus s'élève sur un podium pentagonal. Sa conception originale, en forme de fer à cheval, et les sculptures intérieures (coquillages, colombes) qui ornent la cella rendent hommage à Vénus, déesse de l'Amour, de la Beauté et de la Fécondité. Sous le règne de l'empereur Constantin, le temple fut transformé en église consacrée à sainte Barbe. De l'autre côté de la rue qui longe le temple de Vénus émergent les ruines de la grande mosquée omeyyade, apparemment construite sur les restes d'une église dédiée à saint Jean.

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Avis des membres sur BAALBEK

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Visité en juillet 2022
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Visite agréable
Les ruines sont intéressantes, je suis heureuse que l'on ait pris un guide pour tout nous expliquer. En été allez y le plus tôt possible pour éviter la chaleur.
Twistwo
Visité en juillet 2019
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Site incoutournable du Liban !
Un conseil : à réserver pour la fin, car les autres vestiges vous paraîtront ridicules à côté de la grandeur des 2 temples de Baalbek ! Parking gratuit, des guides vous proposent leur service à l'entrée du site, mais de nombreux panneaux sont présents également (dont en français). Les colonnes du temple de Jupiter sont en restauration en ce moment. Un musée déroule l'historique du site et des fouilles archéologique (situé juste avant la sortie, à la fin du tunnel). La chaleur peut être éprouvante en été, à faire tôt si possible. Boutiques souvenir et restaurants autour du site. Les conditions sécuritaires dans la Bekaa étaient bonnes au moment de ma visite. En juillet, le festival accueille de nombreux artistes internationaux.
loublou
Visité en avril 2017
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Site d'une splendeur éblouissante. Voyage dans le temps garanti dans les traces des croyants du monde ancien. Le ville de Baalbeck a ses spécificité sociales et politiques, se renseigner avant d'y aller.
buzzz27
Visité en juin 2016
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Je suis d'accord avec l'avis précédent.
Le site donne une idée de la grandeur voire de l’immensité du site et de ses ruines.
Malheureusement sauf quelques colonnes et le palais que l'on voit sur toutes les photos, il n'y a rien que des ruines.
Donc déçu malgré tout.
De plus, cela se trouve dans une zone chaude car le vendredi, jour de la grande prière, la grande mosquée chiite, qui est à proximité, est surveillée par des gars armés au cas ou ...
Davidobri
Visité en mars 2016
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Baalbek offre le plus grand temple romain au monde.
Certes il n'est pas aussi bien conservé que certains à Rome ou Athènes par exemple, mais la hauteur des colonnes est impressionnante.
Assez cher par contre !
Si possible à visiter pendant le festival annuel de musique qui s'y déroule, à la tombée de la nuit avec cette musique et ces lumières qui le subliment et le rendront alors incontournable

Questions fréquentes :

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