Nichée au pied des montagnes, Douchanbé est une ville nouvelle, dont le développement date de la période soviétique. Quelques bâtiments de l'époque coloniale, avec leurs teintes pastels comme à Ferghana en Ouzbékistan ou Karakol au Kirghizistan, ont une architecture intéressante, mais ils commencent à se trouver dans l'ombre des nouvelles constructions plus modernes. Les espaces verts sont nombreux, en particulier avec l'immense parc central et la ville comporte quelques musées bien fournis. Mais, de façon générale, rien de bien spécial ne vous retiendra dans la capitale tadjike, et Douchanbé sera avant tout un point de transit vers le Pamir ou le Kirghizistan selon le sens de votre voyage.HistoireEn tadjik, Douchanbé veut dire « lundi », le jour où avait lieu le marché dans ce qui n’était qu’un petit village il y a cent ans. A peine une cinquantaine de maisons en terre battue, situées près du fort de Hissar où résidait le bek. En 1920, l’émir de Boukhara y trouva refuge, puis continua sa fuite vers le sud quand les bolcheviks prirent Douchanbe. En 1922, Enver pacha et les basmashi se rendirent maîtres de la ville pendant quelques mois. En 1929, elle fut baptisée Stalinabad – nom qu’elle gardera jusqu’en 1961 –, et devint la capitale de la république autonome du Tadjikistan. La population passa rapidement de quelques centaines à plusieurs milliers.Ce n’est donc pas à son passé historique que Douchanbe doit sa renommée. Avant la guerre, la ville avait la réputation d’être la plus douce à vivre parmi les capitales d’Asie centrale, bénéficiant d’un microclimat grâce à la proximité des Hissar, chaîne de montagnes située au nord de la ville. En été, la chaleur y est moins étouffante et les soirées sont même parfois fraîches. Les Russes qui y étaient très nombreux (presque 50 % de la population) ont commencé à quitter la capitale dès l’indépendance et pendant la guerre civile, beaucoup se sont réfugiés en Russie. En 1992 et 1993, Douchanbe a été le théâtre d’atrocités peu médiatisées et méconnues des Occidentaux, dont l'attention était alors tournée vers la guerre en ex-Yougoslavie : assassinats politiques, religieux et règlements de compte ont décimé la population pamirie et gharmie de la capitale (deux minorités vivant dans les régions montagneuses de la partie est du pays). Les années qui suivirent, des bandes armées n’ayant qu’un rapport très lointain avec un quelconque engagement politique sillonnaient la capitale.La ville, qui commençait timidement à sortir de l’état de siège après les négociations de paix entre le gouvernement et l’opposition en exil, a retrouvé une ambiance de plomb à la fin de 1997, suite à la tragique prise d’otage de deux Français qui travaillaient pour Tacis et le Haut-Commissariat aux réfugiés. En 1998, il était encore déconseillé aux touristes de se rendre à Douchanbe, les expatriés qui y résidaient pour les ONG limitaient leurs déplacements au strict nécessaire. La ville a retrouvé le calme à partir de 1999, et ne pose plus vraiment de problème particulier de sécurité. L'essor, tout relatif, du tourisme dans la région, a même entraîné l'apparition de quelques bars, restaurants et guesthouses qui, compte tenu de la taille modeste de la ville, viennent ajouter un charme certain, et inattendu, à la petite capitale tadjike.Le pouvoir en place, conscient de diriger la plus pauvre des républiques de la CEI, et après les désastres causés par la guerre civile, alors qu'une autre guerre tonne aux frontières sud du pays, a pris conscience de la nécessité d'engager des réformes, tant sur le plan politique que sur le plan économique.L'activité économique a repris, et on a même la surprise de voir de nombreuses voitures très grosses et très chères rouler dans les rues de la capitale… La rue principale reste animée après la tombée du jour, et on peut sans risque aller se promener, bien que les activités nocturnes restent drastiquement limitées.

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Tadjikistan, Douchanbe, librairie religieuse près de la madrasa Haji Yakoub. Sylvie FRANCOISE
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