CASA FUERTE
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Ces ruines sont classées monument historique depuis 1960. En 1647 Don Juan Sedeño Albornoz est dégagé de ses fonctions de maître de champ à Barcelona del Cerro Santo (Barcelona n’est pas encore fondé). Il donne le terrain de l’actuelle casa fuerte aux missionnaires. 68 ans plus tard les franciscains commencent l’édification d’un couvent. En décembre 1816, Simón Bolívar y organise le quartier général de ses opérations militaires. Pour ce faire il transforme le couvent en une espèce de citadelle, cernée de tranchées où il fait creuser des trous dans les murs pour les canons. C’est ainsi que le Libertador put résister au général Pascual Real quand il prit Barcelone le 8 février 1817 avec son armée de 4 500 hommes, et attendre ainsi les renforts du général Francisco Bermúdez pour une victoire historique. Sur le pont Bolívar, on imagine encore l’accolade des deux hommes et la célèbre phrase de Simón Bolívar : « Tu es le libérateur du libérateur ! » Le 5 avril 1817, le sanguinaire colonel espagnol D. Juán Aldama prend position aux endroits stratégiques de la ville en attendant l’artillerie lourde. Le 7 au matin la « casa » tombe. Le général Pedro María Freites résiste héroïquement le bras blessé, mais doit ordonner la retraite, alors accompagné du gouverneur Francisco Esteban Ribas. Les deux hommes tombent entre les mains des ennemis. Prisonniers, ils sont emmenés à Caracas et exécutés sur la plaza Mayor (actuelle plaza Bolívar) le 17 du même mois. On attribue au méchant royaliste le massacre de 1 600 partisans (hommes, femmes et enfants !).
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Avis des membres sur CASA FUERTE
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