De l’aéroport au centre-ville à DJIBOUTI

En attente d’être modernisé, le vieil aéroport d’Ambouli, tel qu’il est aujourd’hui, n’est pas très agréable. Cependant, toutes les formalités habituelles s’y déroulent plutôt rapidement. On y trouvera un petit guichet d’infos, quelques snacks. Pour rejoindre le centre-ville (6 km), il n’y a malheureusement pas de transport en commun, le taxi est donc une obligation. En principe, pendant la journée, le tarif devrait être de 1 500 à 2 000 FDJ, et de 2 500 FDJ la nuit. On vous demandera sans doute plus, et il vous faudra discuter ferme. Le trajet jusqu’à la place Ménélik est de 15 minutes à peine.

Arrivée en train à DJIBOUTI

Après dix ans d’arrêt, la ligne mythique qui reliait Djibouti à Dire Dewa et Addis-Abeba, en Ethiopie, a été supplantée par une nouvelle ligne de chemin de fer électrifiée. Inaugurée en 2018, destinée au transport de marchandises et de voyageurs, et longue de 750 kilomètres, elle permet aujourd’hui de relier les deux capitales en 10-12 heures, contre 7 jours par le passé et 3 jours actuellement par la route. Il y a un départ de Nagad (environ 15 km de la capitale) tous les deux jours, à 8h (arrivée à Addis-Abeba à 20h). Renseignements et achat des billets (8 000 FDJ pour les étrangers) à la gare de Nagad ou au premier étage de la Maison médicale, Quartier Salines Ouest, face à la cafétéria Al Rayan. Il est conseillé de se présenter à la gare de Nagad deux heures avant le départ.

Arrivée en bateau à DJIBOUTI

Un ferry (véhicules et passagers) assure la liaison Djibouti-Tadjourah-Obock. Il effectue quatre rotations hebdomadaires avec Tadjourah et deux pour Obock. Renseignez-vous au port de l’Escale ou à l’office de tourisme, pour savoir quel rythme a été adopté (souvent à l’arrêt durant les mois de juillet et août). Des navettes rapides et des dhows effectuent le trajet pour le transport de marchandises entre la capitale et ces deux villes. Les premières transportent quotidiennement le qat et n’ont que peu de place pour les passagers. Mais rien ne vous empêche d'essayer. On peut aussi discuter le prix d’une lente traversée sur un dhow, plus pittoresque. Pour toutes ces tentatives, rendez-vous au port de l’Escale, à Djibouti. En dhow, compter environ 500 FDJ la traversée. Avec plus de moyens, on empruntera les navettes des agences de voyages qui relient la ville à Tadjourah (Sables Blancs), à Obock, aux îles Musha, selon la demande. A réserver auprès des agences.

Transports en commun à DJIBOUTI

Des minibus relient Djibouti-Ville à quelques grandes villes du pays : Tadjourah, Ali Sabieh, Dikhil, Yoboki et la frontière éthiopienne, Damerdjog. Ils sont plutôt bon marché : de 1 000 à 1 500 FDJ le trajet pour Tadjourah par exemple. Des minibus relient aussi quelques villes entre elles : Dikhil-Ali Sabieh, Ali Sabieh-Ali Addé et Hol Hol, par exemple. Les taxis-brousse sont, eux, beaucoup moins courants. Ce sont soit des minibus, soit des taxis qui effectuent des parcours moins fréquentés. Ils parcourent parfois des routes pratiquement perdues, affrétés par un groupe de personnes, ou à des jours et heures plus ou moins fixés selon les besoins. Le plus problématique est de savoir où et quand les prendre. Seuls les locaux le savent et il faudra vous renseigner sur place, au dernier moment. Si vous êtes seul... ce sera cher et il faudra discuter ferme. L’office de tourisme à Djibouti pourra vous aider à vous adresser aux bonnes personnes. A Djibouti-Ville, la gare de départ des bus et minibus se situe place Mahmoud Harbi (appelée aussi place Rimbaud). Il n’y a pas d’horaires fixes, les véhicules partent quand ils sont pleins. Mais il est toujours préférable de s’y prendre tôt le matin.

Avec un chauffeur à DJIBOUTI

Ils sont très nombreux, très visibles (surtout autour de la place Menelik) avec leur carrosserie verte et blanche, et ne manquent jamais de se signaler par un coup de klaxon ou un « eh chef ! ». Ils sont l’unique moyen de relier le centre ou les hôtels à l’aéroport. Une course moyenne coûte entre 500 et 1 000 FDJ et jusqu’à 1 500 FDJ pour les longues distances, comme relier le centre à l’aéroport (en journée). Le tarif est majoré de 50 % la nuit et souvent le week-end. N’hésitez pas à discuter le prix. Les taxis urbains de Djibouti sortent à la demande de la capitale et vous emmènent à Weah, Arta, Doraleh ou Khor Ambado, par exemple. Mais attention, ça coûte cher, voire très cher. Pour un aller-retour jusqu’à Arta-Ville, compter environ 8 000 FDJ. Il est impératif de bien négocier le prix. Les taxis sont si nombreux que vous pouvez faire jouer la concurrence. 

En voiture à DJIBOUTI

Une voiture s’avère indispensable pour découvrir le pays ; on peut envisager d’en louer une pour visiter les sites le long de la RN1 ou Tadjourah, le lac Assal ou Randa. Ailleurs, il faut un 4x4 avec ou sans chauffeur. Mais si vous voulez aller en brousse, il vous faut être un conducteur de 4x4 expérimenté et vraiment bien connaître le terrain. Il est toujours plus prudent de s’y rendre avec un guide local. Les tarifs de location restent assez élevés, pour une berline comme pour un 4x4. Pour ce dernier véhicule, il faut vraiment être un expert en certains endroits. En voyage individuel, le plus simple est de se joindre à un groupe qui affrète un véhicule et un guide (nécessaire). Dès lors que vous êtes plusieurs, la location du véhicule devient naturellement la solution la plus adaptée, à un tarif raisonnable rapporté au prix par personne. Les agences de voyages de Djibouti-Ville possèdent toutes leurs véhicules ou sont en relation avec un loueur. Concernant les formalités, le permis français suffit lors d'un séjour court et pendant les six premiers mois qui suivent l’arrivée à Djibouti. La RN1 qui relie la capitale à la frontière éthiopienne est de loin l’axe le plus emprunté, principalement par de très nombreux camions, à surveiller lors des dépassements. La route est de bonne qualité. Celle de l’Unité, qui mène à Tadjourah, est elle aussi asphaltée, mais plutôt déserte. On peut également rejoindre aisément Arta et Randa. Pas de soucis d'approvisionnement en essence, mieux vaut toutefois faire le plein en partant de Djibouti-Ville et prévoir, en brousse, d’avoir ses propres jerricans d'essence pleins. Hors de la RN1 et des grandes villes, autrement dit le long des pistes, les stations sont inexistantes. Attention aux animaux sur la chaussée (chèvres en troupeaux, dromadaires) qui représentent un danger pour les conducteurs. Nous vous déconseillons de rouler de nuit hors de Djibouti-Ville. 

Accessibilité à DJIBOUTI

Soucieux de se conformer à la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées, le gouvernement djiboutien a récemment (2018) créé l'Agence nationale des personnes handicapées. Les actions pour améliorer les conditions de vie des personnes atteintes de handicaps (visuel, cognitif, moteur, auditif) se développent progressivement, mais n'ont pas encore entraîné d'aménagements notables dans les transports et structures d'accueil du public.