BALADE À PIED
Après avoir laissé le campement sur la droite, on aperçoit une petite jetée. De là, on peut se promener le long des rochers de lave qui dressent leurs saillies coupantes et noires vers la mer. On domine les eaux claires et on distingue souvent des tortues et des poissons de taille parfois assez considérable. De rares pêcheurs s’essayent à la « récolte » de langoustes, dans les rochers coupants. On atteint ainsi un petit passage sableux, bien découvert à marée basse, mais que l’on empruntera pieds nus à marée haute. Il permet de rejoindre la voisine de l’île du Diable, en fait la « petite île du Diable », un beau promontoire volcanique aux parois ciselées tout proche de la côte. Les hirondelles ont construit des nids dans ses petites falaises aux formes torturées. On peut en faire partiellement le tour, en regardant les étranges créatures qui peuplent les rochers : crabes de toutes tailles, sortes de grosses limaces à l’aspect minéral, etc. En revanche, la côte nord de l’île, « côté mer », n’est pas praticable. Les parois tombent ici directement dans la mer.
Kessel à propos du Goubet. « [... ] comme un fer à cheval hérissé de pointes, se profilaient des crêtes frappées de soleil. Epousant la courbe des monts qui les portaient, on voyait d’abord une cascade de pierres noires et, au bas de cette immobile et sombre avalanche, la baie de Gubbet-Kharab et plus loin le golfe de Tadjourah. Près du rivage, deux îles aiguës cernaient une crique harmonieuse... ». Joseph Kessel, Fortune carrée.
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