JARDIN DE LA MÉMOIRE
Le Mozambique a vécu de plein fouet les désastres de l'esclavage. Aujourd'hui, ce jardin lieu de mémoire des esclaves est ouvert quotidiennement. Il a été aménagé en 2007 par Antoine Millerieux – le propriétaire de la guesthouse Escondidinho, avec l’aide de fonds réunionnais, sur l’emplacement d’un ancien comptoir négrier dont on a conservé la porte comme symbole d’un départ sans retour. Elle s'ouvre ici sur la mer, d'un bleu profond, tout comme sur l’île de Gorée au Sénégal. Disposés en arc de cercle, comme les contours d'une coque de bateaux, des buste portraits ont été érigés en hommage aux hommes disparus entre le XVIIe et le XVIIIe siècle dans les griffes de l'esclavage. Des universitaires réunionnais, mais aussi des sculpteurs, ont participé à la réalisation du jardin de la Mémoire, en raison des forts liens qui les unissent au thème de l’esclavage : La Réunion n’était pas du tout habitée avant qu’elle ne deviennent terre d’immigration à partir de la fin du XVIIe siècle et notamment d’immigration forcée avec l’envoi de Malgaches ou de Mozambicains. Un peu plus loin, un petit espace scénique entouré de quelques bancs a été réalisé en vue d’être investi par les locaux, notamment pour pratiquer la capoeira, cet art chorégraphique du combat inventé par les esclaves du Brésil, ou encore tenter des expériences théâtrales. Un projet initié avec l'Unesco a permis de créer un parcours d'information simple et pédagogique en descendant dans la citerne, la « Route de l'esclavage » (Rota da Escravatura).
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Avis des membres sur JARDIN DE LA MÉMOIRE
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