Réserve naturelle où il fait bon s’adonner au kayak et à la pêche. Les mangroves composent un paysage intéressant. On peut gagner l’île Cajete où l’on a découvert, en 1912, des vestiges de céramique précolombienne et une quinzaine de monticules de différente taille, datés de l’époque postclassique (900-1250). L’ensemble a été mis à mal par les huaqueros (les pilleurs de tombes), notamment en 1967, quand un groupe armé déroba des marionnettes de jade, des pierres à moudre le maïs (metate) et des vases. Un projet de conservation des tortues marines est en passe de voir le jour dans la région.Une légende locale parle de Chasca, la déesse de la pêche, qui était jadis une belle princesse amoureuse d’un prince indigène. Le père de la belle ne consentit pas aux noces et fit assassiner le prétendant. Affligée, Chasca se jeta dans les eaux de la Barra de Santiago, et l’on ne parvint pas à retrouver son corps. Aujourd’hui, on dit qu’elle apparaît de temps à autre sur une barque blanche : les pêcheurs locaux pensent que cette apparition est un présage de pêche abondante, et louent sa bienveillance.

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La lancha, le moyen de déplacement usuel dans la péninsule de Barra de Santiago. Caroline DHERBEY
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