MUSÉE NATIONAL D'HISTOIRE
Le bâtiment accroche l'oeil par son architecture contemporaine plutôt audacieuse. Sa structure d'époque soviétique accueille plus de 2 000 m2 d'une passionnante collection de 300 000 pièces (dont un tiers de numismatique !).
La visite débute par l'âge de pierre et les campagnes de fouilles menées à travers le pays. On pourra s'attarder sur le visage (reconstitué) d'un enfant de Néandertal, découvert vers 1940 à Teshik Tash dans le Sourkhan Daria. Suivent des reconstitutions de scènes de vie basées sur les fouilles des deux plus anciens sites mis à jour : Djarkutan (XIXe siècle avant J.-C.) et Sapalli Tepe (XVIIe siècle avant J.-C.) dans la province du Sourkhan Daria. Puis vient la reconstitution du temple zoroastrien de Qoy Qirilgan, intéressante si vous avez visité ces ruines du Khorezm. Un large espace temps sépare des conquêtes d'Alexandre le Grand en Asie Centrale. L'empereur grec construisit dans la région pas moins de cinq Alexandrie dont la dernière, à l'extrême limite de son empire, à Khodjent (actuel Tadjikistan).
Kok Tepe, l'un des sites majeurs d'Ouzbékistan, fut la seconde capitale de Sogdiane après Samarkand. A voir la sépulture d'une princesse saka (nombreux ornements et boutons d'or) et les trésors de Kara Tepe et Fayaz Tepe, monastères sacrés bouddhistes du Ier siècle, proches de Termez (bouddhas d'or et de céramique). Passée l'exposition consacrée à la période Kouchan, on aborde la grande fresque de Varakhsha, mise à jour sur le site historique de Samarkand, représentant un prince sogdien monté sur un éléphant blanc, attaqué par deux léopards au cours d'une partie de chasse (copie au musée Afrosyab de Samarkand).
Suivent les départements des deux âges d'or de l'Ouzbékistan : les périodes samanide et timouride. Les vitrines sont consacrées aux grands savants de l'époque : le poète Alisher Navoï, le mathématicien Al-Khorezmi, le philosophe Al-Termezi, les astronomes Oulough Begh et Al-Ferghani. Des maquettes présentent divers ensembles architecturaux comme la mosquée Bibi Khanum à Samarkand.
Au second étage, les époques de l'invasion russe et les efforts de guerre de l'Ouzbékistan pour aider le grand frère russe dans sa « grande guerre patriotique » : la Seconde Guerre mondiale.
L'exposition s'achève sur les photos des attentats perpétrés à Tachkent par le Mouvement islamiste d'Ouzbékistan en 1999-2000, et des photographies des principales réalisations techniques, industrielles ou politiques du pays depuis l'indépendance.
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Avis des membres sur MUSÉE NATIONAL D'HISTOIRE
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