MUSÉE NATIONAL
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Le musée proprement dit a été créé en 1958 avec son premier pavillon appelé « pavillon classique », renommé plus tard « pavillon Boubou Hama » et inauguré le 18 décembre 1959 par le premier président nigérien, Diori Hamani. L’œuvre a été entreprise par Boubou Hama, homme politique, homme de science, homme de culture – 24 hectares sont occupés actuellement par le musée – avec le soutien permanent de Pablo Toucet, coopérant français, archéologue qui avait une expérience du musée du Bardo en Tunisie. Le musée national Boubou Hama compte sept pavillons, un mausolée de l’arbre du Ténéré et des habitats traditionnels.
Le pavillon Boubou Hama est la première salle d’exposition du musée. Cette salle abrite des collections ethnographiques des différents groupes ethniques du Niger.
Le pavillon Pablo Toucet, inauguré en 1962, présente le double avantage de montrer une architecture traditionnelle typique et les costumes traditionnels des différents groupes ethniques. Il offre également quelques productions artisanales traditionnelles.
Le pavillon d’instruments de musique, créé en 1969, présente un échantillon représentatif d’instruments de musique traditionnelle joués au Niger, y compris de musique moderne.
Le pavillon d’art rupestre Albert-Ferral, construit en 1969, présente l’art rupestre dans le Sahara et dans la région du fleuve Niger. L’idée était de faire revivre et de revisiter l’ingéniosité des artistes et artisans des périodes préhistoriques et historiques.
Le pavillon de la paléontologie et de la préhistoire, construit en 1973 dans le cadre de la coopération française, abrite le premier squelette de dinosaure découvert au Niger par le professeur Philippe Taquet, chercheur au CNRS. Ce dernier y a monté une fresque sur les origines et l’évolution de l’homme. On y trouve également l’outillage néolithique, les industries lithiques. Il constitue un véritable support pédagogique pour les enseignants et les scolaires, bien que sa chronologie soit parfois dépassée.
Le pavillon de l’archéologie, construit en 1980 et conçu pour être un pavillon d’exposition temporaire, abrite aujourd’hui une exposition permanente sur les résultats des fouilles archéologiques dans les régions du Dallol, du Liptako, de l’Aïr et du Ténéré. Il s’agit notamment de la statuaire funéraire et des industries lithiques, de la métallurgie du cuivre et de quelques éléments de sépulture.
Le pavillon de l’uranium, construit en 1985, grâce au soutien financier et technique de la Cogema, (Somaïr, Cominak) et la SNTN, présente le processus de la recherche, de l’exploitation et de l’exportation d’uranium au Niger ainsi que la vie dans les cités minières à Arlit et Akouta, le tout enrichi par des indices de certains minerais exploités ou exploitables au Niger tels que le charbon, l’or, le pétrole.
Le mausolée de l’arbre du Ténéré, construit en 1979, abrite cet arbre, dont les restes ont été transportés au musée en 1974 par les forces armées nationales et qui était l’unique repère des voyageurs, caravaniers, touristes ou autres expéditions dans le désert du Ténéré, et le seul arbre au monde reporté sur une carte continentale. Il présente également les habitats traditionnels qui illustrent l’architecture utilisée par certaines populations au Niger.
Autres merveilles du musée. L’exposition des dinosaures a été réalisée en 2005. Elle offre les spécimens uniques du point de vue historique et scientifique, représentés dans deux grandes familles : les Sauropodes et les Théropodes. Ces dinosaures font régulièrement la « une » des revues scientifiques comme National Geographic ou Terre Sauvage et témoignent d’un engouement sans cesse renouvelé. Le centre artisanal contribue à la préservation, la promotion de l’artisanat et des techniques artisanales traditionnelles. Une école d’artisanat est également réservée aux handicapés. Un parc zoologique, mis en place dès la création du musée, accueille aujourd’hui 50 espèces animales (lion, singe, hippopotame, porc-épic, bovin kouri, reptile, aigle royal, crocodile) totalisant 162 individus, disséminés dans un jardin botanique. Des ONG travaillent actuellement pour améliorer la vie de ces pensionnaires au sein du musée. On peut prendre une conjoncture, la bière locale, et des bonnes brochettes dans la buvette ombragée du musée.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
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Avis des membres sur MUSÉE NATIONAL
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