PARC MON REPOS
Ce parc à l’anglaise entoure une maison de maître construite pour le riche financier Vincent Perdonnet (1768-1850). Sur la façade arrière est inscrite la devise familiale : Toujours agité, jamais abattu !
Les bourgeois résidant dans la rue de Bourg possédaient souvent une résidence secondaire en dehors de Lausanne, quand la ville était encore ceinturée de fortifications et cernée de vignes (les vignes appartenaient à l’évêque puis ont été rachetées par des privés, dont la ville de Lausanne). On appelait alors ces demeures des « maisons de maître », le parc qui les entourait, la « campagne ». Ainsi, on parle également de la campagne du Désert et de la campagne de l’Hermitage.
Devant la maison, les anneaux olympiques dessinés au sol évoquent le siège originel du Comité olympique. En 1756, le propriétaire des lieux, Philippe de Gentils, marquis de Langallerie, y fait construire un théâtre, où Voltaire présentera des pièces au cours de ses venues à Lausanne. Il y fait également construire une « folie ». Au XVIIIe siècle, on appelait ainsi les maisons de villégiature, celles-ci arborant des styles architecturaux originaux, mélangés, gothiques, baroques ou encore médiévaux, propices à la rêverie, aux rencontres galantes, aux invitations au voyage, cachés dans les parcs des châteaux ou en campagne. En belle saison, ce pavillon offre une légère restauration et des pâtisseries.
L’été, des concerts et des projections de films ont lieu dans ce superbe cadre avec cascade, grotte, souterrain et volière peuplée de superbes aras.
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Avis des membres sur PARC MON REPOS
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