MUSÉE NATIONAL D'HISTOIRE
Le plus grand musée du pays regroupe certaines des plus importantes pièces du patrimoine historique albanais depuis la préhistoire.
Situé dans la partie nord de la place Skanderbeg, ce musée (Muzeu Historik Kombëtar) est le plus grand d’Albanie (18 000 m2 d’espace d’exposition) et abrite certaines des pièces les plus importantes du patrimoine historique du pays. Inauguré en 1981, il se distingue par sa façade massive décorée d’une superbe mosaïque à la gloire du communisme albanais. S’il est aujourd’hui très vieillot, il doit faire l’objet d’une rénovation complète. Mené par le cabinet néerlandais Casanova & Hernandez Architects, ce projet fait que le musée risque d’être fermé lors de votre passage à Tirana. Il va aussi chambouler le plan de visite actuel. Au pavillon des antiquités, actuellement au rez-de-chaussée, admirez les sculptures grecques : celles d’Apollonie d’Illyrie (VIe siècle av. J.-C.), la tête d'Artémis (IIIe siècle av. J.-C.), la représentation anthropomorphique de la Vjosa (IIIe ou IIe siècle av. J.-C.). La pièce maîtresse est la « déesse de Butrint » (Ier siècle av. J.-C.). Il s’agit en fait d’une représentation d’Apollon. Elle fut offerte à Mussolini en 1930 et rendue à l’Albanie en 1982.
Épitaphe de Gllavenica et galerie des icônes. Au pavillon médiéval, actuellement au 1er étage, se trouvent le portail du monastère de Jovan Vladimir (XVIe siècle) des environs d’Elbasan, une fresque de l’église byzantine de Vau i Dejës (XIIIe siècle) de la région de Shkodra et l’épitaphe de Gllavenica. Cette dernière est un drap de soie de lin et d’or brodé à Ballsh vers 1373. Symbolisant le Saint-Suaire du Christ, elle était utilisée lors des processions du Vendredi saint orthodoxe. Quant aux casque et armes de Skanderbeg, il s’agit de copies : les originaux se trouvent au Kunsthistorisches Museum de Vienne. Au pavillon des icônes, actuellement au 2e étage, figure une seule petite pièce du grand maître Onufri (XVIe siècle). Mais on découvre une dizaine d’œuvres de son disciple, Onufri le Chypriote (XVIe-XVIIe siècles), dont une Vierge Odigitria avec sa maforii (voile de couleur rouge framboise), relique que le peintre fut le premier à représenter dans l’art pictural oriental. On remarque aussi les deux belles icônes des grands peintres de l’école de Korça, Kostandin et Athanas Zografi (XVIIIe siècle). Enfin le musée comporte aussi des expositions sur la Renaissance nationale (XIXe siècle), l’indépendance (1912), la dictature de Zoghu (1915-1940), la Seconde Guerre mondiale et deux autres ajoutées récemment sur les crimes de la dictature communiste et sur mère Teresa.
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Avis des membres sur MUSÉE NATIONAL D'HISTOIRE
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Sa situation à proximité des vestiges de la citadelle ajoute un intérêt touristique.