SITE ARCHÉOLOGIQUE D'ORIKUM
Ancienne cité grecque d’Orikos. Traces de destructions datées du siège de Jules César en guerre contre Pompée en 49 av. J.-C.
Ce site (Parku Arkeologjik i Orikumit) abrite peu de beaux vestiges. Mais il jouit d’un cadre ravissant, sur une colline boisée, entre la baie de Vlora et la petite lagune de Pashalima, sous l’énorme péninsule de Karaburun. Il s’agit de l’ancienne cité grecque d’Orikos, renommée Oricum par les Romains. De la grande ville antique, seule la colline de Paleokastra (« vieille forteresse ») est ouverte aux visites (zone militaire, contrôle d'identité). Plusieurs vestiges portent les traces de destructions datées du siège de Jules César en 49 av. J.-C. Des portes, remparts et habitations, ainsi qu’un temple dédié à Dionysos (Ier siècle av. J.-C.) ont été identifiés. Dans certaines maisons (IIIe siècle av. J.-C.), on remarque les silos creusés dans la pierre qui servaient à conserver les aliments. Les archéologues sont en revanche longtemps restés perplexes face à l’immense structure en pierre du Ier siècle av. J.-C. adossée à la face orientale de la colline. Un théâtre ? Ce n’est qu’en 2013 que des archéologues suisses ont prouvé qu’il s’agissait d’une nymphe (fontaine) monumentale. Quant au « mur » qui s’enfonce dans la mer, à l’entrée du site, il s’agirait de la jetée du port décrite par Jules César. Enfin, le monoptère carré mis à jour en 2012 sur la face nord-ouest de la colline est sans équivalent dans le monde grec. Temple constitué d’une seule rangée de colonnes, un monoptère est généralement circulaire, parfois rectangle. Ici, sa forme carrée est le seul exemple connu.
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