CENTRO STORICO

Le Corso Garibaldi, grand boulevard pour les voitures, est l’une des principales artères de la ville qui mène à ses plus grands monuments : la cathédrale, un peu en retrait sur la Piazza Cardinale Felici, la préfecture et l’hôtel de ville ou Municipio, un édifice d'architecture fasciste. De la cathédrale, on peut rejoindre, derrière, la fameuse Via Arpi. Le quartier qui s’étend autour de la Via Arpi est sans doute le plus pittoresque de la ville. Il compte une belle quantité de palais et d’églises, une multitude de façades à encorbellements, de balcons en fer forgé et de galeries Renaissance. On peut prendre la Via Arpi à partir de la Piazza Vincenzo Nigri, où l’on trouvera, l’un en face de l’autre, le Musée civique, installé dans le Palazzo Arpi, et le Conservatoire musical dédié à Umberto Giordano, un compositeur originaire de Foggia.

Un peu plus loin, la Piazza Federico II se distingue par une jolie fontaine en forme de petit puits, ornée de deux aigles, emblème de la puissance souabe. En continuant sur la Via Arpi, on arrive sur la place de la cathédrale où l’on peut voir deux belles habitations privées : le Palazzo Marzano Tafuri et le Palazzo Vito de Luca, offert à la ville par le mécène Vincenzo Celentano en 1908. Sur le palais Vito de Luca, on notera les encadrements sculptés des fenêtres et, sur le balcon, le nom du propriétaire de l’époque et sa devise : « Pour voir et être vu » (Per vedere e per essere visti) ! Entre ces deux palais, une ruelle mène au marché couvert de la ville, utilisé comme tel le matin (marché aux herbes) et comme centre culturel le soir.

A partir de la Via Arpi, on passera sous l’Arco dell’Addolorata pour admirer l’église du même nom, du XVIII^e siècle, un bel exemple de baroque, très bien conservée. Dans la même rue, à gauche, sur une petite place, surgit l’imposante façade de l’église Santa Chiara, reconstruite après le tremblement de terre et transformée en auditorium. Un peu plus loin, sur la droite, deux autres églises, celle de San Giovanni di Dio (1748), à la façade concave-convexe, et celle de Sant’Agostino, de 1714 et de facture baroque.

Dans les environs se trouve encore l’église San Tommaso, dont la première construction remonte au XII^e siècle et qui fut reconstruite, en style baroque, en 1766. Un peu plus loin, toujours sur la Via Arpi, on pourra s’attarder devant le Palazzo Monti du XVIII^e siècle, avant de rejoindre, au bout, la Via Fuiani, du nom d’un philosophe et littérateur, commémoré par une plaque sur la façade de la maison où il vécut, maison devenue la pizzeria Il Rifugio.