MAÎTRESSE-ÎLE
Maîtresse-Île est le seul îlot habitable de l'archipel des Minquiers qui contient une cinquantaine d'îlots, d'écueils et de cordons de sable. Et pour cause, à marée haute, il ne subsiste que cette seule île de moins d'1 km2 (150 mètres de long par 40 mètres de large). Une île qui émerge de cinq ou dix mètres au-dessus de la mer. Si on y trouve naturellement quelques maisons de pêcheurs, elles sont inhabitées et servent uniquement à l'occasion de refuge pendant la haute saison de la pêche dans l'archipel. Dès le XVIIIe siècle, l'îlot était occupé par une vingtaine de pêcheurs jersiais, car la mauvaise saison, avec ses tempêtes aux vents terribles, interdisait évidemment déjà toute résidence. Maîtresse-Île, qui a aussi été un repaire de contrebandiers au XIXe siècle, a également longtemps été exploitée comme une carrière de granit. Un poste de douane y fut aussi construit par les habitants de Jersey. Là aussi, les maisons se protègent mutuellement des éléments. Ces constructions sont d’origine anglaise. On remarquera la maison des impôts qui porte le blason des Etats de Jersey et l’inscription : impôts. À noter, les Minquiers et Maîtresse-Île sont évoqués assez longuement par Victor Hugo dans Quatre-Vingt-Treize (1874). L'archipel est également évoqué dans Les Travailleurs de la mer (1866) par l'écrivain français qui fait dire à l'un de ses héros que Les Minquiers « c’est des cailloux très mauvais ». Il faut dire qu'ayant habité à Jersey et Guernesey, le romancier connaissait plutôt bien les lieux.
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Avis des membres sur MAÎTRESSE-ÎLE
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