Y aller et contacter
Le musée est immense, séparé en deux ailes reliées par un tapis roulant mécanique. Il y a tant de choses à voir que l'on pourrait facilement y passer plusieurs jours, d'autant qu'un café (le Cascade Café) propose une très bonne sélection de sandwichs et de boissons. A l'entrée du musée, des cartes en français sont disponibles – servez-vous, vous allez en avoir besoin pour vous repérer ! Sachez que les visites guidées du musée sont proposées en français assez régulièrement (voir le site Internet), et elles sont gratuites.
Voici une sélection de choses à voir, aussi exhaustive que possible.
West Building
Ouvert en 1941, c’était, à l’époque, le plus grand bâtiment de marbre au monde. Aujourd'hui, on y trouvera les œuvres d'art européennes du XIIIe au XIXe siècle.
Art italien du XIIIe siècle au XVe siècle. Galeries 1 à 15, essentiellement des œuvres religieuses. A voir : The Nativity with the Prophets Isaiah and Ezekiel (1308-1311), de Ducco di Buoninsegna. Cette peinture représentant la naissance de Jésus faisait partie d'une œuvre gigantesque qui a été dévoilée dans les rues de Sienne en 1311, avant d'être installée dans la cathédrale gothique de la ville. Dans la même galerie, une seconde peinture, The Calling of the Apostles Peter and Andrew, est issue de la même œuvre. Ne manquez pas également les deux sculptures en bronze de Michel Anguier, représentant Neptune et Cérès, ainsi que plusieurs modèles de La Petite Danseuse de Quatorze Ans d'Edgar Degas.
Art italien et espagnol du XVIe siècle. Galeries 16 à 28. On peut admirer plusieurs versions de Scenes from a Legend (1515-1520), du florentin Giovanni Larciani connu pour ses peintures à l'huile représentant des paysages bucoliques. Citons également Laocoön (1610-1614) de Domenikos Theotokopoulos, peinture à l'huile représentant la figure mythologique Laocoön, dont l'histoire devint le centre d'innombrables œuvres après qu'une sculpture en marbre le représentant fut retrouvée à Rome en 1506 (elle est aujourd'hui exposée au Vatican). Enfin, The Alba Madonna (1511), peinture religieuse de Raphael qui représente Marie tenant dans ses bras l'enfant Jésus.
Art néerlandais et allemand des XVe et XVIe siècles. Galeries 35, 35A, 38 à 41A. Salle 35A : 2 œuvres de sculpture sur bois, A Bishop Saint de Tilman Riemenschneider (1515-1520) et The Holy Kinship (1480-1490, inconnu), incroyablement riches en détails. Salle 38 : Portrait of a Lady (1460), de Rogier Van Der Weyden. Salle 39 : The Annunciation (1434-1436), de Jan Van Eyck.
Art hollandais et flamand du XVIIe siècle. Galeries 42 à 51. Particulièrement remarquables, les toiles de Rembrandt (1606-1669) qui sont regroupées dans la salle 48 : Man in Oriental Costume (1635), An Old Lady with a Book (1637), The Mill (1645-1648), The Descent from the Cross (1650-1652), The Apostle Paul (1657), Philemon and Baucis (1658) mais aussi A Young Man Seated at a Table (1660). Que l'on aime ou non la peinture baroque, l'effet est saisissant. Certains auto-portraits de Rembrandt (il en a réalisé plus d'une centaine !) sont parfois exposés dans cette salle.
Art espagnol des XVIIIe et XIXe siècles. Galerie 52. Quelques portraits réalisés par le peintre espagnol Francisco de Goya, dont Young Lady Wearing a Mantilla and Basquina (1800-1805) et María Teresa de Borbón y Vallabriga (1783), l'un des quatre portraits de cette jeune aristocrate espagnole, cousine de Charles IV d'Espagne, réalisé par le peintre.
Art français du XVIIIe et début XIXe. Galeries 53 à 56. On ira admirer les quatre toiles de Jean-Honoré Fragonard, La Balançoire (1775-1780), Diane et Endymion (1753-1756), Un Jeu de cheval et le Cavalier (1775-1780), Le Colin Maillard (1775-1780). Ces oeuvres se distinguent par leur style rococo et les instants frivoles qu'elles capturent, mettant en scène de jeunes gens richement vêtus qui s'amusent dans une nature idéalisée. On trouve également dans cette salle Le Naufrage (1772) de Claude Joseph Vernet, et l'un des portraits les plus célèbres de Napoléon Ier, L'Empereur Napoléon dans son cabinet de travail aux Tuileries (1812), de Jacques-Louis David. Elle représente Napoléon Ier en uniforme arborant la Légion d'honneur.
Art anglais. Galeries 57, 58, 59 et 61. Ne manquez pas les portraits de Gainsborough, dont The Hon. Mrs. Thomas Graham (1775-77). Portraitiste à la mode de son vivant, il reçut de nombreuses commandes royales et réalisa les portraits du roi George III et de son épouse Charlotte. Gainsborough était également l'un des paysagistes les plus connus de son époque. On pourra admirer ici l'un de ses paysages, Seashore with Fishermen (1781-1782). Quelques autres paysages d'artistes britanniques, notamment Moonlight on the Yare (1816-1817), réalisé par John Crome, sont aussi à voir.
Art américain. Galeries 60, 60A, 60B, 62 à 71. Ces galeries donnent à voir les portraits réalisés par Gilbert Stuart, très connu aux Etats-Unis notamment pour son portrait inachevé de George Washington, exposé au Museum of Fine Arts de Boston. Dans la salle 60B, on peut admirer ses portraits d'importants hommes politiques américains, dont Richard Yates (1793-1794), James Monroe (1817), Thomas Jefferson (1821), James Madison (1821) et celui, achevé, de George Washington (1821). On ne manquera pas de découvrir la salle 63, où sont réunis les tableaux de George Catlin. Ce dernier a peint de nombreux portraits d’Indiens, dont The Female Eagle – Shawano (1830), Boy Chief – Ojibbeway (1843) et The White Cloud, Head Chief of the Iowas (1844-1845). Catlin fut le premier homme blanc à représenter les Indiens sur leur territoire et dans leurs habits traditionnels. A voir également, dans la salle 66, le portrait de George Peter Alexander Healy représentant Abraham Lincoln à la demande du roi de France Louis-Philippe, il s'agit de l'un des derniers portraits de Lincoln sans sa célèbre barbe.
Art français du XIXe. Galeries 80 à 85 et 91 à 93. Dans la salle 80 sont regroupées de nombreuses œuvres de l'artiste impressionniste Claude Monet, dont deux toiles de la série des Cathédrales de Rouen (1894), ainsi que La Seine à Giverny (1897), qui est parmi une série de 9 toiles peintes la même année et dont l'une (Bras de Seine à Giverny) est exposée au musée d'Orsay à Paris. Les autoportraits de Gauguin (1889) et Van Gogh (1889) sont exposés dans la salle 83. Pour admirer les paysages de Gustave Courbet, il faudra se rendre dans la salle 92, où se trouvent deux de ses œuvres : La Plage à Trouville et Mer calme (1865-1866).
East Building
Ouvert en 1978, ce bâtiment a été conçu pour exposer la collection permanente d'art moderne et les expositions spéciales.
Au rez-de-chaussée (ground level) : Impressionnisme, postimpressionnisme et réalisme. Quelques œuvres que l’on a aimées : L'Atelier d'artiste (1900), de Pierre Bonnard ; Nature morte (1905) d'Henri Matisse ; New York (1911), de George Bellows, Ground Swell (1939), d'Edward Hopper. Dans l'atrium, quelques œuvres en fer et en bronze, comme la sculpture monumentale de Max Ernst, Capricorn.
A l’étage (upper level) et mezzanine : de très nombreuses œuvres de Picasso dont La Tragédie (1903), Le Gourmet (1901), La Femme à (1905). Ensuite, Head of a Catalan Peasant (1924), de Joan Miro ; Tableau n° IV, de Piet Mondrian ; The Look of Amber, d’Yves Tanguy ; quelques Andy Warhol avec Green Marilyn (1962), Mao (1973) et A Boy for Meg (1962).
En haut (tower) : des œuvres d'art moderne, essentiellement les mobiles de l'artiste américain Alexander Calder, notamment Rearing Stallion (1928) et Little Spider (1940) pour ne citer qu'eux.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur NATIONAL GALLERY OF ART
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