Résultats Édifice religieux à SWAYAMBHUNATH

STUPA DE SWAYAMBHUNATH

Édifice religieux
4.3/5
3 avis

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Swayambhunath, Népal
2024
Recommandé
2024

Swayambhunath est l’un des temples bouddhistes les plus importants et les plus anciens (2 500 ans) de la vallée de Katmandou. Pour les Newars bouddhistes, Swayambhu est le plus sacré des sites de pèlerinage. L'iconographie de Swayambhu est en majorité de tradition Vajrayana du bouddhisme Newar. Ce qui n'empêche pas le temple d'être visité par des bouddhistes de toutes les écoles et par les hindous aussi.

Orientation. Le complexe compte un stupa géant et une myriade de sanctuaires et de temples d'époque Licchavi. Il y a aussi un monastère, le musée national et une bibliothèque, de construction plus récente. Le stupa se distingue de loin, avec sa coupole blanche surmontée d'une immense flèche dorée. Les yeux de Bouddha (qui voit tout), semble régner sur cette vallée. Il faudra le mériter après un escalier de 365 marches (l'entrée principale à l'est), certaines très hautes ! Une autre option existe en voiture jusqu'au parking par l'entrée sud-ouest. Mais gravir les marches est synonyme d'une élévation spirituelle et physique nécessaire pour admirer cette merveille et s'imprégner de la foi des pèlerins, le souffle littéralement coupé. De là-haut, la vue sur Katmandou est saisissante.

Pratique. En bas comme en haut des escaliers, des vendeurs de coco, fruits et boissons fraîches invitent à une pause désaltérante. On trouve aussi des petits cafés (dont un avec rooftop) pour faire une pause bienvenue au sommet et bien sûr plein de petits magasins d'art népalais, d'objets religieux et de souvenirs.

La légende. On raconte qu'autrefois la vallée était un lac. Au centre flottait un lotus générant une lumière bleue, la manifestation du Bouddha primordial, Swayambhu, le « spontané ». D'un coup de son épée de sagesse, Manjushri ouvrit la montagne, permit aux eaux de couler et à la lumière d'une flamme éternelle de se révéler au sommet de la colline. C'est ici qu'il fit élever le stupa de Swayambhunath. La flèche a été redorée avec 20 kg d'or, une rénovation financée par le Centre de méditation tibétain Nyingma de Californie en 2008. Il a subi des dommages lors du tremblement de terre de 2015 mais tout a depuis été rénové.

Histoire. Selon le Gopālarājavaṃśāvalī, il a été fondé par l'arrière-grand-père du roi Mānadeva (464-505 apr. J.-C.), le roi Vṛsadeva, vers le début du Ve siècle de notre ère. Ce qui coïncide à ce que dit une inscription en pierre endommagée trouvée sur le site, indiquant que le roi Vrsadeva a ordonné sa construction en 640. Ses fondations semblent bien plus anciennes : l'empereur Ashoka aurait construit ici même au IIIe av. J.-C ! C'est un monarque hindou, Pratap Malla, roi de Katmandou, qui est ordonna la construction de l'escalier principal au XVIIe siècle. Le stupa a été entièrement rénové en 2010, sa 15e restauration en près de 1 500 ans d'existence !

Le stupa est le monument par excellence du bouddhisme. Cette coupole blanche surmontée d'une flèche dorée prend des formes et des noms différents suivant les époques et les pays, mais le symbolisme de base est immuable. Lorsque le Bouddha historique, Sakyamuni, partit en Parinirvana, son corps fut incinéré et ses cendres partagées en huit. Ainsi apparurent les huit premiers stupas, chacun en relation avec un épisode de la vie de Bouddha. Le stupa en a gardé sa fonction de reliquaire des cendres ou le corps embaumé d’êtres éveillés, ou encore un vêtement ou un objet leur ayant appartenu. Il symbolise les cinq éléments et il convient d’en faire le tour dans le sens des aiguilles d’une montre, le sens giratoire qui est celui de l’univers. Cette immense coupole blanche compte cinq sanctuaires de Bouddha dorés à sa base, tous avec une statue de Bouddha à l'intérieur. Les bouddhas Panch sont des bouddhas au sens métaphorique du Tantrayana : Vairochana (le maître du temple), Akshobhya (l'élément cosmique de la conscience), Ratna Sambhava (l'élément cosmique de la sensation), Amitabha (l'élément cosmique de Sanjna) et Amoghsiddhi (élément cosmique de confirmation). La coupole est surmontée par l'harmika, qui représente la Terre, les deux yeux et sourcils peints sur ses quatre faces, et donc regardant dans les quatre directions. Les « yeux de Bouddha » représentent la sagesse et la compassion. Le chiffre un (ek), qui ressemble à un point d’interrogation, signifie l’unité du Bouddha primordial. Remarquez le « 3e œil » spirituel, le point rouge ; c'est l'œil de la connaissance. On dit que lorsque Bouddha prêche, des rayons cosmiques émanent du troisième œil. Remarquez aussi les cinq toranas pentagonaux présents au-dessus de chacun des quatre côtés de la harmika, avec des reliefs de Bouddha, qui répondent aux cinq bouddhas à la base du stupa. Posée sur la base cubique, la demi-sphère représente l’eau, le feu est symbolisé par une pyramide, tandis que l’air prend la forme d’un demi-cercle tourné vers le haut. Viennent ensuite les dix terres de bodhisattva à franchir jusqu’à accéder à l’état de Bouddha, symbolisé par ses trois corps (kaya). Le Nirvana, la grande libération, est représenté par l’ombrelle qui coiffe l’édifice surmonté par le soleil et la lune, le Yang et le Yin, symboles de connaissance et de sagesse.

Au sommet du grand escalier se tient un vajra géant, symbole de la pérennité de la doctrine bouddhiste et deux lions gardant l'entrée. En tournant dans le sens giratoire autour du stūpa, on découvre pêle-mêle, temples, monastères, un musée et cinq petits sanctuaires. Le grand stupa est en effet entouré d’une profusion de monuments religieux.

Temple Vasundhara Mandir. C'est le premier en arrivant par les grands escaliers. Il est dédié à la déesse Terre. Le temple est fermé, mais il paraît que jeter quelques pièces de monnaie sur son seuil permet d’accroître sa richesse. Dépassez la maison Agam, un abri pour les pèlerins où il leur est offert à manger. Vient ensuite le petit sanctuaire dédié à Vayu, dieu védique du vent et des orages. De belles statues de Tara font face au stupa. Au premier étage du bâtiment adjacent se trouve le monastère de Deva Dharma Mahavihar : il faut se déchausser avant d’y entrer. Parfois, un officiant accroupi par terre se livre à des rites compliqués devant la porte entrouverte du très populaire temple dédié à Harati, une forme d’Ajima, déesse qui protège de la variole. Les bouddhistes y voient l’incarnation de Maya Devi, la mère du Bouddha. En retrait, le petit sanctuaire d’Agnipur, gardé par deux lions, est dédié au dieu védique du feu, Agni. Adossée au mur, la très belle statue du Bouddha debout, de style gandhara, tout en sobriété, est l’une des sculptures les plus anciennes du lieu. Le sanctuaire de Nagpur est, quant à lui, un simple bassin rarement rempli d’eau, dédié aux Naga, divinités souterraines.

Monastère de Karmapa Sri Karma Raj Mahavihar. Situé dans l’angle sud-est du kora, ce monastère bouddhiste tibétain est toujours en activité et il n’est pas rare d’y entendre résonner trompes et hautbois. Son entrée déborde de lampes à beurre allumées par les pèlerins. Il est possible de faire le tour par la gauche, dans la semi-obscurité, où l’on devine des statues de Manjushri et de sa consort Sarasvati.

Shantipur. Vous le trouverez au nord-est du stupa, en dépassant le sanctuaire consacré à Agni et en descendant quelques marches. C'est un lieu consacré à l’élément espace. On raconte qu’au Ve siècle, l’ermite Shanti Shri s’y serait emmuré pour réapparaître au moment opportun… Il y serait toujours.

Sarasvati. Derrière le sanctuaire de Vayu, un chemin au-dessus duquel flotte une kyrielle de drapeaux à prières couverts de mantras, conduit au parking pour voitures et à la colline avoisinante consacrée à Sarasvati, déesse de la sagesse et de l’enseignement. Un stupa blanc en marque l’emplacement. Lors de Basant Panchami, la fête de la connaissance (ou fête du printemps), qui se tient en février, les écoliers s’y rassemblent pour faire bénir leur porte-plume et leur encre et accroître leurs chances de réussite aux examens.

Buddha Amideva Park. Ce sanctuaire abrite trois statues géantes dorées : celles de Bouddha Sakyamuni, de Chenresig à quatre bras, le bodhisattva tibétain de la Compassion dont le dalaï-lama serait l’émanation, et de Guru Rinpoche. Il est situé derrière, en contrebas de la colline de Swayanbhunath à l'ouest.

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svoyage
Visité en novembre 2019
Rapport Qualité/Prix
Service
Originalité
Belle vue sur la ville
Un long escalier nous conduit en haut au stupa d'où nous avons une vue sur toute la ville. Attention mettre les bouteilles et la nourriture dans un sac caché sinon les singes ne manqueront pas de vous sauter dessus afin de vous les voler pour les manger ou les boires. les gourmands!! Ils sont rapides!
thon
Visité en novembre 2018
Rapport Qualité/Prix
Service
Originalité
De longues marches (140) pour atteindre le haut . Le temple SWAYAMBUNATH ou temple des singes ( il y en a partout), il s trouve sur les hauteurs de KATMANDOU, toute la mythologie hindoue y figure
Un site grandiose pour s'émerveiller et se recueillir au cœur de la culture bouddhiste.

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