SITE ARCHÉOLOGIQUE DE PALAIPAPHOS
Site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco : ancienne cité de Paphos, sanctuaire d’Aphrodite, manoir médiéval et musée.
Ce site de 144 ha (Αρχαιολογικός Χώρος Παλαίπαφου/Archaiologikos Choros Palaipafou) abrite les vestiges de l’ancienne cité de Paphos (Palaipaphos), du sanctuaire antique d’Aphrodite et d’un manoir médiéval dans lequel se trouve un musée. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco conjointement avec deux sites archéologiques de l’actuelle Paphos, ceux de Nea Paphos et des Tombeaux des rois. Il est toutefois moins impressionnant que ces derniers. La ville s’est développée à partir de 1200 av. J.-C., en même temps que s’organisait le culte – d’origine phénicienne – voué à la déesse de l’Amour, de la Beauté et de la Fertilité. Décrit par Homère dans L’Odyssée, à la fin du VIIIe siècle av. J.-C., ce fut l’un des principaux centres religieux de Méditerranée. Après le transfert de la ville à Nea Paphos, au IVe siècle av. J.-C., Palaipaphos demeura un important lieu de culte. Ce n’est qu’au IVe siècle de notre ère, avec la domination du christianisme, que le culte d’Aphrodite disparut.
Visite. Sur la gauche, après l’entrée, s’étendent les vastes fondations du sanctuaire d’Aphrodite. Au sud se trouve le premier sanctuaire érigé à l’âge de bronze tardif. Il se composait d’un téménos (lieu sacré) sous forme de cour ouverte entouré d'un mur monumental composé d'énormes blocs de calcaire. Juste à côté, au nord (près de l’entrée), recouvrant en partie le sanctuaire archaïque, un sanctuaire romain a été construit vers la fin du Ier siècle apr. J.-C. Il en demeure les traces de bâtiments qui entouraient une cour spacieuse : une stoa (galerie) au nord et une autre stoa plus importante au sud, reliées entre elles, par une aile à l’est. Dans la partie orientale du site se trouve la « maison de Léda » qui faisait partie d’un quartier de la période romaine. Un abri protège une grande mosaïque au centre de laquelle est représentée Léda séduite par Zeus ayant pris l’apparence d’un cygne. Cette œuvre du IIe ou du IIIe siècle ornait le sol d’une salle de réception d’une riche villa. Enfin, au sud, se dresse le manoir de la Covocle. Les Lusignan créèrent ici au XIIIe siècle un centre de raffinage de la canne à sucre. Profondément remanié par les Ottomans au XVIe siècle, le bâtiment abrite une partie des découvertes faites sur place. La plus importante pièce est la « pierre noire » issue d’une météorite. Haute de 1,25 m, polie et de forme conique, il s’agit d’un bétyle, une pierre sacrée autour de laquelle fut conçu le sanctuaire archaïque.
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