BEAUVOIR, JEFFERSON DAVIS HOME AND PRESIDENTIAL LIBRARY

Beauvoir est le domaine qu'occupa Jefferson Davis (1808-1889), ancien président des États Confédérés, de 1879 à 1889. C'est ici qu'il écrivit en 1877 ses mémoires, The Rise and Fall of the Confederate Government (1881). La maison principale est un cottage typique de la Louisiane construit de 1848 à 1852 par un planteur, James Brown, qui vendit par la suite sa propriété. C'est une amie de Jefferson Davis, Sarah Dorsey, qui vendit le bien à l’ancien président, après l’avoir invité à y commencer à écrire ses mémoires à partir de 1877. La décision d’acquérir le bien fut pris par Davis et sa femme, Varina, en 1879. Alors qu'un tiers de la somme avait déjà été versé par Davis, Sarah Dorsey décéda. Jefferson Davis apprit à ce moment-là que Sarah lui avait fait don du domaine. Jefferson Davis l'occupa une dizaine d'années avant de mourir de maladie. Selon une clause du testament de Sarah Dorsey, c'est sa propre fille, Winnie, qui hérita de la propriété à la mort de Jefferson Davis. Quand Winnie mourut à son tour, en 1898, Varina, la veuve de Jefferson Davis, hérita de la propriété. Varina Davis vendit le domaine en 1902 à la Division du Mississippi des fils des vétérans confédérés. L'organisme fit construire une douzaine de baraquements, deux hôpitaux et une chapelle derrière la maison principale. De 1903 à 1956, environ 1 800 anciens combattants et leurs familles vécurent ici. Beaucoup d'entre eux sont enterrés dans le cimetière de la propriété. La maison a été ouverte aux visites en 1941, puis le musée a été construit. C'est en 1998 que la Division du Mississippi des fils des vétérans confédérés a inauguré la bibliothèque présidentielle de Jefferson Davis.

A ce jour, le domaine comprend la bibliothèque présidentielle et le musée des Confédérés, la maison, le pavillon bibliothèque (que Jefferson Davis occupa avant l’achat du domaine, de 1877 à 1878), le cimetière des Confédérés, et des jardins paysagers. Bien que la maison principale et la bibliothèque aient résisté aux ouragans Camille (1969) et Katrina (2005), plusieurs bâtiments et installations annexes sont des reproductions construites après les catastrophes.