BLACK PEARL OF SEYCHELLES
De l’air à l’eau ! Retraite perlée pour l’ex-pilote Nilsen (de la SAS), qui a acheté il y a une vingtaine d'années une maison aux Seychelles, afin de s’y installer un jour loin des frimas de sa Norvège natale. Pas question pour autant de lézarder ! Kari et Roald Nilsen ont investi une petite partie du parc national marin de Curieuse pour se consacrer à l’aquaculture, bien décidés à tirer profit des huîtres perlières de la famille Pinctada margaritifera, cette huître noire pouvant vivre plus de trente ans et peser 5 kg. Les larves de ces huîtres sont recueillies dans le lagon et se développent sur des filins de 12 m de long jusqu’à ce qu’elles aient la taille d’une main. Elles sont alors amenées à la ferme marine et déposées dans des nurseries à 5 m ou 6 m de profondeur et, un an plus tard, on les récupère pour introduire dans chaque coquille un petit nucleus (morceau de coquillage de l’huître du Mississippi) à partir duquel se formera la perle. Cette délicate opération est assurée par des Japonais, maîtres en la matière, chaque greffeur d’huîtres devant en avoir greffé quelque dix mille avant d’être vraiment performant. La greffe terminée, il faut encore attendre deux ans ; seulement une perle sur mille aura le privilège d’être parfaite. Allant du bleu argenté au doré et au cuivre, les premières perles seychelloises ont été récoltées en 1997 par les Nilsen, qui adressent ces joyaux naturels à un joaillier australien. Ce dernier a en effet créé une collection de bijoux valorisant ces perles rares. Quelques-unes de ces pièces sont en vente dans la boutique voisine de la piste de l’aéroport, à l’entrée des bassins.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur BLACK PEARL OF SEYCHELLES
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.