DJAMPIK KALA
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De cette cité fortifiée datant des IXe-XIVe siècles il reste d’imposants pans de muraille et une partie des appartements du dekhan. Telles d’immenses sculptures, ils se dressent dans l’immensité des rives de l’Amou Daria, dominant le désert d’un côté et la forêt de Bala Tugaï de l’autre. En coupe, on peut apprécier la technique de construction des murailles, faites de terre et de briques entre lesquelles étaient posées des couches de paille. Une solidité qui n’a pas sauvé la citadelle de la destruction, mais qui permet à ses ruines de tenir encore debout sept siècles plus tard. Si vous y allez au mois d’août, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir les uniques occupants de la citadelle : des aigles qui nichent entre des perches de bois qui dépassent des murailles. Le premier rôle de ces perches était qu’on y pendait les condamnés. Une désolation vraiment superbe, qui a inspiré le sculpteur Joldasbek Koumimouratov, le plus célèbre artiste de la Karakalpakie et compagnon de Savitsky, qui souhaitait en faire une ville d’artistes. Les rêves sont ce qu’ils sont, et les ruines restèrent à l’abandon. Si vous croisez quelqu’un dans la forteresse, demandez-lui des nouvelles de la roche noire affleurant derrière les murailles au centre de la citadelle. Selon des observateurs avertis, elle pousse d’année en année d’une épaisseur approximative de cinq doigts écartés. Un des mystères du désert… Quoi qu'il en soit, Djampik kala est certainement l'une des plus belles de toutes les citadelles et mérite le détour pour la rejoindre.
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Avis des membres sur DJAMPIK KALA
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