MELROSE PLANTATION
Plantation possédant une riche histoire et de nombreuses légendes, placée sous le signe des femmes fortes
Placée sous le signe des femmes fortes, cette plantation de 1796 possède une riche histoire et de nombreuses légendes, commençant avec celle de Marie-Thérèse Coincoin, une esclave qui fut propriétaire de la maison en la recevant de son maître, Thomas-Pierre Metoyer. Celui-ci lui offrit la liberté et la maison, après lui avoir fait de nombreux enfants, quatre étaient noirs, dix franco-africains. Son fils Augustin est considéré comme le grand-père des descendants du pays de Cane River. Betty, qui fait encore aujourd'hui visiter le site, est elle-même une descendante des Metoyer. Marie-Thérèse travailla dur pour fait prospérer la plantation avec le tabac et le maïs, et pouvoir ainsi libérer tous ses enfants et leur assurer une vie meilleure. La demeure actuelle aurait été construite en 1833 dans le style colonial par le petit-fils de Marie-Thérèse, Louis-Auguste Metoyer. L'histoire reprend en 1898 avec Cammie Garrett Henry, épouse de John Hampton Henry, qui décida de restaurer la maison. Elle y invita entre autres les écrivains William Faulkner et Frances Parkinson Keyes. La célèbre peintre primitif Clementine Hunter y a également travaillé. La plantation est constituée de neuf bâtiments, dont Big House (1833), Yucca (1796), en rénovation, et la fameuse African House (1800) qui aurait été utilisée comme étable et comme cachot pour les esclaves. Pour info, il est possible de ne visiter que le site extérieur pour un tarif réduit. À ne pas manquer : le festival des arts et de l'artisanat qui se tient annuellement à la fin avril.
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Avis des membres sur MELROSE PLANTATION
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