SITE DE LA BATAILLE D'AUSTERLITZ (PRACKÝ KOPEC)
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Après le non-respect du traité d'Amiens, qui a mis fin à la guerre de la deuxième coalition, par le Premier ministre anglais William Pitt, Napoléon décide de mobiliser ses troupes à nouveau dans le but d'envahir l'Angleterre. Cette dernière crée alors une coalition pour vaincre l'armée française. L'Angleterre finance la coalition, la Russie et l'Autriche fournissent les hommes.
Le matin du 2 décembre 1805, les troupes russes et autrichiennes, largement supérieures en nombre aux soldats de la Grande Armée, s’étaient rassemblées dans leur coalition contre Napoléon Bonaparte. Mais l’empereur des Français avait bien sondé le territoire : il utilisa le brouillard matinal pour tromper les troupes de la coalition – qui s’engouffrèrent alors dans le stratagème et furent encerclées par l’armée française. L'armée française perd 1 537 hommes mais la bataille fut particulièrement sanglante pour les Alliés : 16 000 morts.
Monument de la paix (Mohyla míru). Aujourd’hui, le site est marqué par la « colonne de la Paix », édifiée en 1912 par les trois pays qui avait été impliqués dans la bataille (et qui allaient à nouveau se faire la guerre deux ans plus tard…). Un petit musée expose l’historique de la bataille.
Autres sites de la bataille : le village de Sokolnice, l’église de Zbýšov – encore criblée d’impacts de boulets de canon –, la colline de Santon – où l'armée napoléonienne avait installé son artillerie – et Stará Pošta, où Napoléon passera la nuit, puis rencontrera les Autrichiens pour préparer l’armistice.