ÉGLISE SAINT-ÉTIENNE

Ce remarquable édifice roman du tout début du XI^e siècle est entouré de son ancien cimetière et précédé d’un tilleul plusieurs fois centenaire sous lequel se recueille le moine « Blanc Curé ». Doyenne des églises romanes de Belgique, elle vaut le détour. Elle est la seule à avoir conservé sa pierre dédicatoire qui commémore la consécration de l’église, le 2 juin 1050. Cette pièce unique et rare est autant un document historique qu’une œuvre d’art. Elle abrite également la pierre commémorative de la signature de l’Edit Perpétuel (dit de pacification de Gand au XVI^e siècle) qui porte les armoiries de Philippe II, ainsi que les blasons du Luxembourg et de la ville. A voir également : les fonts baptismaux du XVI^e siècle, un fragment de peinture murale (XII et XIV^e siècles), le martyre de saint Erasme ou de saint Étienne (peintures), un calvaire du XVI^e siècle ou encore des dalles funéraires allant du XV^e au XVIII^e siècle. L'église a été ornée de vitraux réalisés par Jean-Michel Folon peu avant sa mort en 2005. Sa dernière œuvre est visible à l'église : six vitraux illustrant le martyre de saint Étienne (patron de la paroisse) et dix autres représentant le ciel bleu dans lequel évoluent des oiseaux. Un montage audiovisuel présente le témoignage de Jean-Michel Folon sur la fabrication des vitraux qu'il a réalisés pour l'église ainsi que quelques commentaires sur les pièces majeures du patrimoine de l'église et sur les œuvres du Maître de Waha, un artiste du début du XVI^e siècle dont on ignore l'identité.