BROUWERIJ BOCKOR

Bellegems Bruin, Bockor, Jacobins, Framboise Max, Kriek Max, Omer Traditional Blond, Passion Max, Rosé Max,...La brasserie Bockor voit le jour en 1892 à Bellegem, un village typique de Flandre occidentale, planté à quelques enjambées de la frontière française, de Courtrai et du Hainaut. Omer Vander Ghinste y manie alors le fourquet, pour brasser la Ouden Tripel, une brune surette typique de la région, aujourd'hui appelée Ouden Tripel. En 211, c'est toujours Omer Vander Ghinste qui dirige Bockor... mais il est issu de la 5e génération. L'histoire raconte que le premier Omer ayant associé son prénom à sa bière et l'ayant apposé sur des vitraux publicitaires, a voulu éviter de futurs frais inutiles en prénommant son fils Omer. Et la tradition s'est perpétuée.Une bonne part de la réputation de Bockor repose sur son excellente pils. La Blauw, une version "export" plus ronde est récemment apparue, de même qu'une Omer traditional blond de haute fermentation (médaille d'or à World Beer Cup américaine de 21) et une Rosé Max.La «gueuze» Jacobins est apparue en 197, se référant à un ordre religieux des environs. La Kriek voit le jour en 1983 et la Framboise complète la trilogie en 1986. Modes de consommation obligent, la brasserie a lancé une gamme parallèle, plus édulcorée, sous le nom de Max. Sont ainsi apparues une Kriek Max, une Framboise Max et même une Passion Max (aux extraits de fruits de la passion, comme son nom l'indique) destinées à un public plus jeune. La Kriek Max existe aussi bien en bouteilles de 25cl qu'en «demis» (37,5 cl).Les tenants de la gueuze traditionnelle ne manquent pas de s'interroger (euphémisme) à propos d'une gueuze brassée en dehors du sanctuaire de la vallée de la Senne. Mais la législation protégeant gueuze et lambic n'est pas très claire et l'un ou l'autre éminent scientifique flamand a déjà affirmé que les levures sauvages indispensables à la fermentation spontanée se trouvaient tout aussi bien dans l'air de Bellegem...