PARC NATIONAL DE LA MAIKO

Le Parc National de la Maïko occupe une bonne partie de la forêt de l’Ituri sur une superficie de 10 830 km², entre les rivières Lubero et Maiko. La voie d’accès la moins mauvaise – pour les téméraires ou scientifiques qui s’y risqueraient – semble être la route de Mahulu (au sud-est de Kisangani ou au nord-ouest de Bukavu) et nécessite un très bon véhicule 4×4, un guide officiel, ainsi qu’une autorisation en bonne et due forme de l’ICCN malgré la situation un peu chaotique et confuse qui règne autour de ce parc depuis quelques années.

Il fait partie des parcs qui ont le plus souffert des troubles que l’est du pays a connus depuis la fin des années 1990. Situé à cheval entre les province de la Tshopo, du Maniema et du Nord-Kivu, il est peu conseillé de s’y rendre actuellement. Non seulement à cause de l'insécurité, mais aussi parce que l’ICCN ne dispose pas toujours d'informations fiables tant au niveau du sort de la population animale qu’en termes d’organisation pratique pour effectuer la visite.

Le parc abrite trois espèces animales endémiques : l'okapi, des gorilles de plaine et le paon congolais que l’on ne trouve qu’ici, en plus d’une population d’éléphants de forêt, de chimpanzés à face claire et de buffles, et de nombreuses autres espèces. Heureusement, tout le parc n'est pas concerné par les troubles divers (braconnage, incursion de groupes armés, exploitation illégale des ressources minières du parc, feux de brousse, et déforestation).