HAWAR BEACH HOTEL

Seul hôtel des îles d'Hawar, il offre aussi l'unique moyen de s'y rendre puisque les bateaux sont affrétés par l'établissement. Et surtout, le Hawar Beach Hotel reste le seul lien avec la civilisation. Sans lui, vous ne pourrez ni manger, ni dormir sous un toit. Mais vous n'y perdrez rien au change, tant nous avons aimé cet hôtel, qu'on pourrait résumer ainsi : une oasis de calme et de beauté. Certes, ce n'est pas le grand luxe, comme dans d'autres hôtels du royaume. Ses 44 chambres et suites sont simples, décorées sobrement, mais propres, parfaitement entretenues et rénovées récemment. Celles qui ont vue sur la mer sont vraiment charmantes, particulièrement les deux suites, avec leur balcon privé. Le restaurant de l'hôtel sert une cuisine internationale adaptée à tous les goûts. Demandez la pêche du jour, vous n'aurez pas de poisson plus frais. Au dernier étage, un bar n'attend que vous pour sirotez une bière après une journée passée dans le désert. Et pour vous rafraîchir, la piscine extérieure est des plus agréables.

De nombreuses activités sont proposées, outre les classiques sports nautiques (plongée, kayak, etc.), vous ne devez pas rater le safari. Pour cela deux options : soit vous prenez le car avec les autres résidents de l'hôtel, qui suit un parcours bien défini, soit vous payez un peu plus et vous prenez le 4x4 avec le manager de l'hôtel. Ahmed Hasan connaît en effet l'île comme sa poche et est passionné par les oiseaux qui y résident. En sa compagnie, vous sortirez des sentiers battus et approcherez le plus près possible les balbuzards pêcheurs ou les faucons concolores, selon la saison. C'est une expérience unique, qui vous fera découvrir une nature intacte et une faune variée. Demandez à Ahmed de vous emmener sur les djebels voir les traces archéologiques. La localisation n'est jamais très claire, et il peut être difficile de les trouver. Nous avons dû batailler pour trouver une sorte d'awalé creusé à même la roche. Nous vous laissons le plaisir de le trouver vous-mêmes. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut se prendre pour Indiana Jones.