TEINTURERIES DE KOFAR MATA
Demander les « dying pits ». Joli exemple d’artisanat local, les teintures d’indigo sur des batiks de toute taille sont typiques de la région de Kano. On retrouve plusieurs autres ateliers ailleurs dans le pays, dont la plupart sont gérés par l’artiste Nike Okundaye, notamment à Osogbo et Lagos. Ici encore, on se revendique du XVe siècle, avec l’inscription 1498 gravée sur l’arche d’entrée. L’atelier est vaste, établi dans une cour pavée « trouée » de plus de 144 puits ! C’est dans ces derniers que sont baignées les teintures, pendant près d’une semaine. Trois ingrédients naturels sont à l’origine de ces couleurs azurées : l’indigo bien sûr, puis le potassium et... la cendre. Chacun des graphismes portés sur les batiks a sa signification dans la culture haoussa, et son nom.
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