PHUM PRASAT PUM
Y aller et contacter
Très joli petit temple du VIIIe siècle situé non loin d’une pagode du XIXe siècle. Haut de 12 m, large d’un peu plus de 4 m, de forme carrée, il est ouvert à l’est sans avant-corps.
Le toit en forme de pyramide est intact, les murs intérieurs sont vierges d’ornements, mais l’encadrement de porte à moulures et colonnettes est fort beau, le linteau supérieur est décoré de rinceaux sculptés sur grès. Les deux lourds vantaux de bois sculptés de la porte sont particulièrement remarquables, celui de droite figure une déesse arborant une superbe poitrine khmère luisante de patine (un témoignage de foi, sans doute).
Le vantail de gauche représente un guerrier assis sur un lion, dans sa main droite il tient une épée et dans celle de gauche une fleur de lotus. Une inscription de quelques lignes en vieux khmer datant probablement du VIIe ou VIIIe siècle est gravée au bas du vantail de gauche, elle rapporte que trois esclaves ont été offerts en sacrifice au dieu Sri Sankaramayana par le Mratan Methavi.
Jusqu’à la guerre, deux épées sacrées jumelles datant probablement du XVe ou XVIe siècle étaient conservées par un Bakou (Brahmane descendant des prêtres d’Angkor) dans une petite maison située non loin. Parfaitement semblables, leur poignée était d’ivoire patiné par le temps, leur lame à double tranchant était gravée d’inscriptions souhaitant la victoire au peuple khmer. Conservées dans des fourreaux de bois laqué, noir et rouge, les épées jumelles et leur Bakou protecteur ont disparu dans la folie des hommes.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Réservez les Meilleures Activités avec Get Your Guide
Avis des membres sur PHUM PRASAT PUM
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.